(Sherbrooke) Pierre Karl Péladeau s'est gardé d'affirmer que le territoire du Québec est indivisible, dimanche, au lendemain de la profession de foi pour l'indépendance de la nation innue lancée par le leader autochtone Ghislain Picard.
M. Picard a jeté un pavé dans la mare, samedi, en déclarant devant un parterre de 350 délégués du Parti québécois: « Je suis Innu. Je suis souverainiste ». Ses paroles ont été applaudies à tout rompre par les militants. Mais le leader autochtone a précisé par la suite qu'il plaidait pour l'indépendance de la nation innue, et non pour celle du Québec.
Cette sortie a ouvert la porte à la partition du territoire québécois. Une porte que M. Péladeau s'est gardé de fermer complètement, dimanche matin.
« C'est un vaste chantier, a-t-il déclaré lorsque questionné sur le morcellement possible du territoire. Ce serait prématuré de répondre à cette question. Mais ce sera dans l'ouverture que nous engagerons ce dialogue. »
Il ne s'agit pas pour autant d'une « porte ouverte », a indiqué M. Péladeau, réitérant son désir de maintenir un « dialogue » avec les nations autochtones.
> Lire la suite de l'article sur La Presse
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé