Pour faire suite à l’article "Antidote aux paralytiques" (voir lien ci-bas), il vaut le coup d’examiner les défis et solutions du mode d'accession à l'indépendance par vote en Assemblée.
Il s'agit ici d'un vote à l'Assemblée Nationale sur une déclaration d’indépendance suivant une élection classique gagnée à double majorité, c’est-à-dire majorité de sièges et majorité de votes populaires.
Sous cette nouvelle approche, l'objectif est d'obtenir à la fois 63 sièges et 50 % + 1 du vote populaire.
Historiquement, le parti a déjà atteint le premier de ces critères plusieurs fois, jusqu'à 80 sièges même. Il n'a par contre toujours pas réussi à dépasser son record de 49.3% du vote populaire. Sa moyenne statistique électorale depuis sa fondation est de 36%.
Le fossé à remplir est donc de 14% + 1 par rapport à cette moyenne. Ou 25% par rapport à son plus récent pointage électoral. Voilà qui équivaut à reconvertir ou charmer environ 1 million d'électeurs. D'apparence monumentale, cette tâche est réalisable, ayant déjà été acquise dans le passé, dont une première fois en l'espace de huit ans (1973-1981). Une remontée de 10% en moins de deux ans a aussi déjà été noté (2007-2008).
Ce nouveau plan de route gagne à étudier les contrecoups de l'adversaire pour solidifier ses chances de réussite.
L'option politique de l'adversaire bénéficie de la paralysie référendaire. Apeuré par la nouvelle stratégie qui l’évite, il tombera rapidement dans la démagogie et l'intimidation pour tenter de la discréditer.
TYPES D'ATTAQUES À PRÉVOIR
Le premier type d’attaque de l’adversaire est une démagogie alarmiste enfantine libre de sang froid et de logique. Elle tend a être si marginale que certains médias sont réticents à la reléguer à la masse.
Ensuite vient une démagogie douce et sournoise qui semble à tort être appuyée par des faits. Celle-ci est couverte, reprise et crédibilisée par les médias qui, faute de rigueur journalistique ou à la recherche de conflit, la relègue volontiers aux électeurs. Car les médias cherchent les bonnes histoires et, sans conflit, il n'y a pas de bonne histoire.
La troisième forme d'attaque est plus concrète et cherche à s'appuyer sur le juridique.
Le défi de la légitimité juridique sera l’outil employé par l'adversaire plus sérieux. Il importe donc de bâtir une logique de défense à son épreuve.
Par son exigence d'une double majorité, la démarche est relativement à l'abri d'un tel défi. Ceci dit, l'adversaire sait faire peur avec de l'air chaud et monter les médias en ballon. La meilleure forme de protection est donc la communication. Plus précisément, une communication proactive où c'est le parti qui domine les «sound bites» médiatiques et détermine de l'agenda, et non l'adversaire.
Ce n'est pas parce qu'un argument est sans fondement et ne pose aucune menace sérieuse qu'il ne peut pas être repris et couronné de sérieux et de légitimité par les médias. Dans un monde d'apparences, d'images, de simplicité bête médiatisée, un argument vide et incohérent peut causer autant de dommage qu'un argument fondé et sérieux.
Il s'agit donc en bonne partie d'une guerre menée par les apparences et les perceptions. Faire distinction entre les trois formes d'attaque est cruciale pour les combattre efficacement.
VALIDITÉ DÉMOCRATIQUE
L'adversaire tentera de propager l'idée qu'une élection classique manque de légitimité démocratique pour appuyer un tel enjeu, qu'elle ne prend pas en compte la volonté du citoyen. Simple, facilement digérable et «médiatisable», ce type de reproche est en fait sans fondement. L'adversaire cherchera à peindre la stratégie comme tactique pour éviter de consulter les gens, anti-démocratique, manipulatrice, etc. Et par conséquence, même parfaitement faux, ces arguments iront alimenter sa campagne de salissage.
Contrairement au référendum, une élection générale est plus qu'une consultation publique. Elle élit des représentants parmi le peuple et leur assigne le pouvoir de prendre des décisions au nom de tous. Le concept de député et de représentant élu existe pour parler au nom du citoyen. La volonté exprimée d’une majorité de citoyen reste la même, qu’il s’agit d’un vote fait pour un parti et son programme ou d’un vote sur une question référendaire.
Sur quelle légitimité s'appuient un gouvernement et les gestes qu'il pose si une élection générale n'est pas jugée assez démocratique pour lui concéder? Une élection remportée à double majorité ne peut aucunement être accusée de «passer par dessus» le choix du citoyen. Les gens qui défendent ce point de vue font deux poids deux mesures. Avec un public bien informé et une double majorité gagnée, le vote détient toute sa validité démocratique.
Prétendre que référendum est un acte plus démocratique qu'une élection générale est donc faux en soi. Un programme de parti clair et bien communiqué respecte davantage l'intelligence et la liberté de choix d'un électeur qu'une simple question sans détails. Un programme de parti peut détailler une proposition beaucoup mieux qu'une question de quelques mots.
Au lieu de demander aux électeurs d'appuyer un programme de parti flou pour ensuite lui poser une question symbolique formelle, il serait plus légitime d'unir question et programme dans un tout et donner toutes les réponses aux électeurs avant même qu'il porte le parti au pouvoir.
Un citoyen libre qui est contre le programme d'un parti vote contre. S'il est pour il vote pour. Si une majorité d'électeurs élit un gouvernement majoritaire en sièges et en votes c'est qu’elle appuie ce que ce parti veut exécuter. Ce type de majorité ne peut qu’être clair et absolu.
La démagogie de l’adversaire martèle l’idée que le parti tente de piéger l’électeur en cachant ses intentions sur la tenue d’un référendum. Il ne pourra plus carburer sur cet argument sous le nouveau programme, simplement parce que l’acte même de cacher quoique ce soit sera impossible.
En effet, plus le parti signale son intention ouvertement et clairement, plus le vote en Assemblée sera perçu comme légitime, moins il sera possible de contester sa valeur démocratique.
Si les intentions du parti sont signalées très clairement aux électeurs et aux médias avant et pendant chaque élection, il ne peut être accusé de manipuler quiconque.
Il suffit de souligner qu’aucun vote sur une déclaration d’indépendance en Assemblée ne prendra place si le parti ne remporte pas à la fois une majorité de sièges et une majorité du vote populaire.
CHANGEMENT DE RÈGLES
L'adversaire cherchera à décrire ce changement de tactique comme la manigance d'un joueur perdant qui change les règles du jeu pour gagner.
Changer de tactique n’est pourtant aucunement synonyme de changer de règles. Il peut même être argumenté que c’est l’opposant qui a changé les règles et que le parti s’est adapté en conséquence par un ajustement de tactique. Il peut être argumenté aussi qu’il s’agit simplement d’un retour au programme initial du parti.
Quoi qu'il en soit, rien n'empêche un parti de changer son programme au cours des ans. La peur de la perception d’un changement injuste n’est qu’une perception, vide de poids.
Les stratèges souverainistes d’aujourd’hui ne sont pas forcément les mêmes qu’en 95 ou 80. Ils peuvent parfaitement décider d’une façon différente de faire les choses sans à être tenu responsable des stratégies passées décidées par leurs prédécesseurs.
D'ailleurs, si le parti veut déjouer le jeu des perceptions lancé par l'adversaire et le taire à ce sujet, il gagne à changer le nom du parti. Perception pour perception, voilà qui aiderait à signaler le changement de stratégie clairement et à démolir ce type de critique.
TOMBE POUR LE PARTI
Les plus sceptiques diront qu'adopter ce programme sera une tombe pour le parti. Leur discours peut aujourd’hui être confortablement ignoré. Dans la conjoncture actuelle, le souverainiste sincère ne peut qu’être ramené à la vie par cette nouvelle voie. Affirmer que cette mesure fera perdre tout appui au parti, même son noyau de 25% d’électeurs dévoués, équivaut à affirmer qu’il n’existe aucun souverainiste sincère, ou que s’il existe, il serait plus attaché à l’idée de tenir un référendum qu’à avoir son État.
Où iront-ils ? Chez un parti clone impuissant qui prône toujours la gouvernance provinciale et la méthode référendaire ? Par simple peur d’être accusé de contourner un référendum ? Combien de souverainistes qui n’ont pas déjà appuyé la CAQ ou QS reste-t-il si ce n’est que le 25% actuel?
Le pire scénario envisageable est que ce noyau de 25% perdra et gagnera à la fois environ 5% d’appui, et donc gardera une base sérieuse sur laquelle bâtir. Une campagne de communication efficace viendra graduellement augmenter les retours au parti.
Il y aura des critiques et des pertes d’appui suite à l’adoption de ce programme, mais si elles sont répondues avec intelligence et respect, l’option sera validée et les appuis reviendront.
Affirmer qu’il serait suicidaire sous-entend qu'une majorité qui vote pour le parti ne désire pas réellement la souveraineté et l'abandonnerait pour un autre par peur d’appuyer concrètement cette démarche. Cette perception n'explique pas pourquoi ces gens ne votent pas déjà pour d'autres partis déjà existants qui représentent ce nationalisme tiède.
Certes, certains nationalistes tièdes désisteraient temporairement le parti, mais une partie de ceux-ci, suffisamment pour remporter un vote majoritaire, reviendrait tôt ou tard dans la balance. Le parti sera la seule alternative aux partis provincialistes qui offrent tous sensiblement le même programme. Son refus de gouverner une province le mettra à l’abri de l’usure et de la fatigue populaire. Il ne pourra que bâtir une image forte d’alternative réellement nouvelle.
En plus de reprendre une bonne partie de ces nationalistes tièdes à la bonne conjoncture, le parti récupèrerait dès maintenant les plus partisans qui l'ont quitté par sentiment d’atteindre un cul-de-sac.
Le fédéraliste criera que c’est une tombe et tant mieux s'il le croit parce que celui qui croit son adversaire abattu est plus facile à surprendre et déjouer. D’ailleurs, pourquoi mettra-il des efforts pour le discréditer si une perte d’appui est à son avantage ? Plus le fédéraliste fera d’efforts pour discréditer l’approche, plus il trahira qu’elle a du poids.
Suite à l’annonce du nouveau programme, les médias iront recueillir les points de vue de la CAQ et QS. Leur réflexe de partisannerie sera de discréditer l’idée. Puisqu’il est à l’avantage du nouveau programme de minimiser toute médiatisation négative, le parti gagne à communiquer en coulisse avec ces adversaires pour établir une entente informelle de non ingérence sur le sujet, ne serait-ce pour souligner ces bénéfices stratégiques.
S’ils croient que l’idée est mauvaise, elle est donc à leur avantage, puisque qu’elle ferait perdre des votes au parti en leur faveur. S’ils aident à discréditer l’idée, ils se font eux-mêmes tord, puisque si l’idée est abandonnée, ils ne récolteront pas les votes perdus.
En toute logique donc, il est dans leur avantage de ne pas discréditer l’idée mais de plutôt privilégier une neutralité.
D’autre part, un vote sur l’indépendance en Assemblée est à l’avantage de la CAQ et QS pour une autre raison. Suite à l’indépendance, la PLQ sera dépouillé d’une bonne partie de ses appuis, n’ayant plus de souveraineté à bloquer. Voilà une occasion en or pour la CAQ et QS de capitaliser sur les votes libérés de cette emprise. L’un fera le plein des libéraux de gauche, l’autre des libéraux de droite. Il est donc non seulement à leur avantage de ne pas discréditer l’approche mais également à leur avantage de voter en faveur si celle-ci réussit à se matérialiser. En remplaçant le PLQ comme alternative, la CAQ gagne même à devenir le prochain parti à gouverner le nouvel État, suite aux cinq premières années gouvernées par le parti qui a mené à sa création.
Au contraire de l'argument irrationnel en vogue, il est plus naturel de faire fi de positions gauche-droite au profit d'un intérêt national commun que de faire fi de l'intérêt national pour valoriser des positions gauche-droite.
Autre attaque : si chaque élection générale peut mener à la souveraineté, certains diront qu'il y aura une incertitude politique récurrente à tous les 4 ou 5 ans, générant à son tour une incertitude économique récurrente mauvaise en soi. Voilà un demi mensonge élevé au rang d'Évangile. L'incertitude existe déjà sous le référendum; l'incertitude vient de la peur de l'inconnu, elle s'efface si des réponses sont données aux marchés, peu importe la stratégie.
Étant lié aux cycles des élections et leurs cycles étant prévisibles, l'incertitude est en fait moindre que celle d'un référendum. Il est possible de prédire qu'un peuple cherchera presque automatiquement à changer de gouvernement après dix ans sous un parti, mais il est beaucoup plus difficile de prédire à la fois quand un cercle restreints de décideurs déclenchera un référendum et quel sera son résultat.
DIVISIONS INTERNES
Les arguments des étapistes doivent être neutralisés un à un, menant à une voix commune en faveur de la nouvelle stratégie. Les plus récalcitrants et vocables d'entre eux gagnent à être guidés vers la sortie pour éviter une récupération politique de l’adversaire. Les étapistes ont disposé de 19 ans au pouvoir et 7 chefs pour tenter leur stratégie. Ils sont aujourd’hui plus impuissants que jamais, en aucune posture pour dicter le chemin à suivre.
Certains éditeurs de médias fédéralistes recueilleront les voix dissonantes, interne au parti ou chez l’adversaire, pour ensuite les diffuser et tenter de discréditer la nouvelle direction. Cette campagne de salissage peut être minimisée par un travail de cohésion à l’interne du parti. Avant de persuader et unir l’électeur derrière l’idée, le parti doit convertir la majorité de ses membres clés à l’idée. La diffusion de points de vue favorables doit être amplifiée pour contrer ces efforts.
COHÉRENCE HISTORIQUE
Le Québec s'est apparemment joint à la fédération par un vote en Assemblée. Pourquoi ne pourrait-il pas en faire autant pour en sortir? Un vote en Assemblée menant à sa sortie ne peut pas être illégitime si celui qui a mené à son entrée ne l'était pas. Inversement, si un vote en Assemblée menant à sa sortie n'est pas légitime, alors le même vote qui a mené à son entrée ne l'a jamais été.
Très peu de nation sur Terre ont obtenu leur souveraineté politique par voie de référendum. À peine une douzaine sur 146 pays existants, soit 0.7%. L’idée qu’il est un prérequis incontournable est questionnable. Elle est nourrie par l’adversaire pour tenter de maintenir le mouvement sous paralysie.
APPROCHE INCLUSIVE ET NON PARTISANE EN ASSEMBLÉE
Le vote en Assemblée gagne à être libre, c'est-à-dire que tous les députés en chambre, incluant ceux à l’opposition, sont invités à voter sans ligne de parti.
Le résultat du vote en Assemblée sera prévisible puisqu’il sera décidé par défaut le soir de l’élection. La pression sur les partis adverses sera alors de faire un choix entre faire le saut historique avec une sérénité tournée vers l’avenir ou s’attacher au passé avec grogne et mépris.
S’agissant d’un vote historique et sans retour, montrer respect et diplomatie face à l’opposition est essentiel pour effacer les différents et débuter une réconciliation. Être député d’opposition votant contre une décision collective de telle envergure historique est susceptible de créer sentiments amers, stigmatisation et honte face aux générations futurs.
Il convient d'adopter une retenue partisane qui met l’accent sur l’inclusion de tous dans le projet collectif une fois le vote passé. Les éléments les plus amers, humiliés et impuissants de l’opposition auront tendance à se radicaliser et voir comme impossible tout futur commun. Ceci doit impérativement être désamorcé par l’ouverture et l’inclusion.
Ces députés votant contre la déclaration vont être sollicités par les opposants hors Québec les plus radicaux qui chercheront à se servir d’eux comme porte-parole ou pion dans une stratégie pour renverser la décision populaire.
Les citoyens fédéralistes les plus radicaux ont prouvé qu’ils sont capables des plus bas coups lors des dernières consultations populaires sur la question. Un effort particulier doit être fait pour éviter qu’ils capitalisent la parole de citoyens qui sont peut-être réticents au changement mais en bout de ligne tout à fait réconciliables.
Suivant le principe « diviser pour régner », l’opposition doit être détachée de ses éléments les plus radicaux en offrant des places de choix aux plus aptes à la réconciliation.
Plus simplement dit, il ne suffit pas de passer au vote en Assemblée, il faut préparer des conditions de réconciliation dans l’immédiat qui suivra. Qu’il s’agisse de nomination de postes clefs, d’invitation à participer aux décisions majeures, il est impératif de créer les conditions d’une coopération de la part de l’opposition libre d’humiliation et de honte.
L'image d'un accord commun au vote en Assemblée crée une idée forte de coalition populaire. Donner une image transparente et trans-partisane au projet le renforce considérablement. Il empêche l'adversaire de démoniser un seul parti, ou tenter de balayer le mouvement comme une cause excentrique soutenue par une minorité.
Très peu de communicateurs souverainistes souligne à l’électeur qu’un vote pour l’indépendance ne signifie pas que le nouveau pays sera pour toujours gouverné par le parti qui a mené à sa création. Il est pourtant bénéfique de rappeler à l’électeur que la CAQ, le PLQ et QS existeront toujours après l’indépendance et seront disponibles comme choix de gouvernement. C’est d’ailleurs à partir de ce moment que l’électorat pourra agir normalement et voter pour des positions socio-économiques uniquement, finalement libérés de la question nationale. Ils ne seront jamais libérés de la question nationale à l’intérieur du Canada.
LES 5 PREMIÈRES ANNÉES
Puisque l’approche jumelle automatiquement arrivée au pouvoir et indépendance, le nouveau gouvernement aura à sa disposition cinq années pleines pour officialiser et organiser le nouvel état. S’il gère ces années avec tact, diplomatie, ouverture et conciliation, une paix politique et sociale sera valorisée et quelconques éléments radicaux cherchant à renverser le geste seront perçus comme marginaux. Il va sans dire aussi que ces récalcitrants seront facilement éclipsés des médias par des nouvelles plus captivantes et historiques liées à l’établissement d’une nouvelle nation (équipe olympique québécoise, signature de traités, accueil d’ambassades, etc.).
La réussite de ce plan exige une discipline et une retenue. Un code de conduite qui permet à la fois de débattre avec beaucoup de mordant puis de montrer diplomatie et respect l’instant suivant.
Louis Charlebois
http://www.vigile.net/Antidote-aux-paralytiques
Réécriture du programme
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
1 mai 2014@M. Charlebois:
Si on veut se créer un pays, il faudra le doter d'une constitution.
Vous n'en faites aucune mention dans votre projet. Comment envisagez-vous le processus qui pourrait mener à une constitution? Un référendum devra-t-il être tenu sur ce sujet?
Archives de Vigile Répondre
1 mai 2014On a 4 ans pour préparer le terrain avant la prochaine élection, il faut donc saisir ce moment pour expliquer le projet de pays avant de le mettre en pratique. On ne peut pas demander aux électeurs de nous suivre s'ils n'ont pas été consultés d'abord et informés sur le projet.
Cessons de critiquer et mettons nous au travail immédiatement, occupons le terrain car le PLQ risque d'occuper toute la place si on ne fait rien durant ces 4 ans. Il faut neutraliser l'adversaire en parlant plus fort que lui et en lui coupant l'herbe sous le pied avec notre projet de pays.