La pandémie et sa gestion ont fait perdre 10 % des emplois au Québec.
Le virus que le président américain qualifiait de chinois a frappé fort. Il a frappé les populations, au même titre que la grippe saisonnière qui cause un nombre annuel de décès plus élevé que le Covid, mais il a surtout donné un coup majeur à l’économie. Le confinement, justifié ou non, a mis à mal les économies nationales et a permis aux géantes multinationales d’étendre leurs parts de marché, étouffant ainsi les PME qui peinaient déjà à concurrencer les grands distributeurs comme Amazon.
Je ne suis pas un adepte du « tout économique ». L’économie est pour moi un sujet secondaire, mais force est d’admettre que lorsqu’elle ne permet plus de nourrir la nation, lorsqu’elle ne permet plus aux travailleurs de gagner leur pain, elle revêt dès lors une importance primordiale. Et dans le cas du Covid, c’est exactement ce qui s’est passé.
Le confinement et l’arrêt des économies nationales ont eu un impact majeur sur les PME. Forcées de cesser leurs activités, elles ont continué à payer pour certains frais fixes comme les loyers, sans pour autant bénéficier d’entrées d’argent permettant de compenser ces dépenses. Pour certaines, ce fut fatal. Notons qu’aussi illogique que cela puisse paraître, si les petits commerces durent fermer, les géants comme Wal Mart ou Amazon purent continuer leurs opérations avec l’aval des gouvernements. Cela redirigea le commerce vers ces entreprises et a forcé plusieurs consommateurs à redéfinir leurs habitudes d’achat, habitudes qu’ils ont apparemment conservées malgré le déconfinement et la « relance » de l’économie.
Cela s’est évidemment traduit par des pertes d’emplois. Et au Québec, ces pertes sont majeures selon les données récemment publiées par l’Institut de la statistique du Québec dans le bulletin Marché du travail et rémunération.
Par rapport à l’an dernier, le Québec a perdu 10% de ses emplois, ce qui signifie qu’un travailleur sur dix se retrouve sans gagne-pain, chiffre qui n’inclut pas ceux qui étaient déjà au chômage avant la crise et dont les perspectives d’emploi sont encore plus limitées.
Au total, ce sont 450 000 emplois qui ont disparu à cause de la pandémie et de sa gestion par le gouvernement. De ce nombre, 365 000 emplois ont été perdus dans les industries de services, le secteur tertiaire, alors que 50 000 l’ont été dans l’industrie de la fabrication.
Sans surprise, on apprend que ce sont les jeunes qui ont été le plus touchés. Leur volume d’emploi a diminué de 25%. Alors que dans les dernières années, ils entraient sur un marché du travail qui approchait le plein-emploi, leurs perspectives d’avenir sont aujourd’hui beaucoup moins roses.
On se demande comment l’économie pourra se relever d’un tel sinistre, d’autant plus qu’Ottawa avance pour le moment une solution pour le moins inusitée : l’augmentation de l’immigration. Selon les idéologues en place au gouvernement Trudeau, la relance passe par l’immigration de masse.
Avec de tels dirigeants, plus intéressés à avancer leur agenda idéologique que de répondre aux besoins de la population, on peut craindre pour l’avenir.