Madame Payette frappe dans le mille

Tribune libre

Madame Payette, les constats que vous dressez sur le contenu des émissions des radios de Québec dans L'information à Québec : un enjeu capital touchent leur cible. Les réactions des principaux concernés les démasquent une fois de plus : elles sont dignes de voyous de ruelles rompus à l’intimidation. Ils attaquent en bande : « Allez, crient-ils, toute la gang ensemble, on lui pète la gueule! » Une belle unité stalinienne lie les Fillion, Maurais, Dupont, Napoli, Bouchard, Ségal et Landry, qui n’ont même pas lu votre étude.
Le pire est que vos propos sont modérés. Le portrait s'avère en réalité encore plus sombre.
La vérité, c’est que les radios de droite à Québec enveniment vraiment le climat social de Québec. J’y ai vécu 38 ans, assez pour constater que les boycotter est inutile : leur fiel s’immisce dans tous les endroits publics, colore toutes les conversations. Il suffit d’écouter les passagers de l’autobus ou la station syntonisée par le chauffeur, de magasiner à Place Laurier ou de faire la file au Centre Vidéotron pour reconnaitre les raisonnements spécieux et fallacieux entendus à la radio et recrachés tels quels, sans filtre. Petit à petit, l’incivilité, l’anti-féminisme, l’homophobie et le climato-scepticisme s’immiscent dans les esprits et teintent les propos.
La vérité, c’est qu’il n’existe aucun contre-discours crédible sur les ondes de Québec : les droitistes forment un troupeau uni qui monopolise les micros.

La vérité, c’est qu’aucun indépendantiste ou « gauchiste » n’a passé le test d’embauche dans ces trois radios depuis des décennies, alors qu’au moins 50 % des gens de Québec partagent ces idées. Sylvain Bouchard peut donc dormir tranquille, il ne perdra jamais sa job.
La vérité, c’est qu’à Québec, les clones d’Elvis Gratton ont pris le contrôle du crachoir et envoient paître systématiquement tous ceux qui ne pensent pas comme eux.
La vérité, c’est que ces animateurs sont les émules et les descendants de grand-papa André Arthur, qui a patiemment semé son style empoisonné non seulement à Québec, mais aussi à Saguenay (Myriam Ségal), Montmagny et Rivière-du-Loup (Daniel Saint-Pierre), où il tient chronique.
La vérité, c’est que ces animateurs connaissent très bien le poids des mots et les font servir à leurs fins. Connotés négativement : « syndiqué », « séparatiste », « péquiste », « québécois », « francophone », « gauchiste », « intellectuel » et « environnementaliste ». Leurs préférés : « environnementeur » ou « enverdeur ».
Connotés positivement : « travailleur non syndiqué », « fédéraliste », « libéral », « canadien », « anglophone », « conservateur », « militaire », « caquiste » et « pétrole ».
La vérité, c’est que ces radios sont, sur le plan politique, le bras médiatique des partis fédéralistes de droite. En 2014, c’était le Parti libéral du Québec. En 2015, le Parti conservateur du Canada. Leurs idées sont louangées et leurs élus acclamés, jouissant du privilège d’entrevues mielleuses, complaisantes. Je ne serais d'ailleurs pas surpris qu'on découvre que ces partis les financent en sous-main.
La triste vérité, c’est que même quand leurs idées triomphent politiquement, ils continuent à pleurnicher et à jouer aux victimes d’une gauche qui n’a pas plus de pouvoir politique en 2015 qu’elle n’en a eu depuis... Adam et Ève.
La vérité, c’est qu’il ne s’agit pas de radios d'opinions, mais de radios à une seule opinion, mur à mur. En fait, ils logent à l’enseigne des libertariens. Mais ça, ils ne l’avoueront jamais.
La vérité, enfin, c’est que ces radios sont si anglomanes et francophobes qu’on jurerait qu’elles se sentent investies de la mission de formater les Québécois en vue de leur assimilation dans l’Amérique anglophone. Tout ce qui est québécois leur est étranger, leur pue au nez. Ils dénigrent, voire haïssent tout ce qui se crée en français. À l’opposé, leur esprit critique disparaît devant tout ce qui vient de l’Amérique anglophone, dont ils embrassent et étreignent la culture.
Bref, pour renchérir sur le propos de Madame Payette, les animateurs de ces radios sont profondément aliénés, et irrémédiablement colonisés.
Et même ceux qui voudraient les ignorer doivent subir quotidiennement cet affligeant spectacle.

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Jean-François Vallée91 articles

  • 88 889

Jean-François Vallée est professeur de littérature québécoise et française au niveau collégial depuis 1995. Son ambition de pédagogue consiste à rendre les étudiants non seulement informés mais objectivement fiers de la culture dans laquelle ils vivent. Il souhaite aussi contribuer à les libérer de la relation aliénante d'amour-haine envers leur propre culture dont ils ont hérité de leurs ancêtres Canadiens français. Il a écrit dans le journal Le Québécois, est porte-parole du Mouvement Quiébec français dans le Bas-Saint-Laurent et milite organise, avec la Société d'action nationale de Rivière-du-Loup, les activités de la Journée nationale des patriotes et du Jour du drapeau.





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24 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 novembre 2015

    JE SUIS D,ACCORD À 100%. NON SEULEMENT ILS S'ATTAQUENT AUX PENSÉES DES GENS MAIS AUSSI À LEUR CORPS. BRAVISSIMO.

  • Alain Raby Répondre

    10 novembre 2015


    Incitation à la haine
    11 novembre 2015 | Stéphanie Béliveau Le 9 novembre 2015 | Médias
    Je crois que la vraie question au sujet des radios de Québec n’est pas la liberté d’expression, mais plutôt l’incitation à la haine. Et malheureusement, il y a trop peu de cynisme et d’humour dans leur discours pour pouvoir les comparer à Charlie Hebdo. Ces animateurs, au contraire, se prennent très au sérieux et leur but est de convaincre le plus grand nombre de gens possible qu’ils sont victimes d’injustice, et que les responsables de leurs malheurs sont les écologistes, les intellectuels, les cyclistes, les féministes, les autochtones, etc.

    Ces animateurs pointent des groupes sociaux et les stigmatisent, les démonisent, les ridiculisent, et ainsi, fort habilement, réveillent la haine, la colère, l’envie et les frustrations chez leurs auditeurs. Voilà d’où provient le climat vicié de Québec. Leur pouvoir est grand, il n’y a qu’à regarder la carte électorale de la dernière élection fédérale pour voir clairement le phénomène.

    Cette tactique de prise de pouvoir idéologique à travers les médias s’est vue nombre de fois dans l’histoire, cela dégénère immanquablement vers la radicalisation et la violence. N’y a-t-il pas une loi au Québec ou au Canada pour interdire les discours qui incitent à la haine ?

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2015

    Salut Jean-François, j'ai adoré ton texte pour me rendre compte plus tard que je te connais. Tu m'as enseigné au Cegep de Ste-Foy en 2001, j'étais du groupe en Histoire et civilisation. Je trouve la situation très préoccupante. C'est en partie à cause de ce climat malsain que j'ai déménagé à Montréal et à l'époque ce n'était rien à comparer à aujourd'hui. J'espère qu'il y a, aussi petit soit-il, un contre-discours véhiculé à quelques part dans la capital! J'aimerais bien, un de c'est quatre, discuter avec toi et quelques amis de l'époque comme dans le temps! Au plaisir.

  • Martin Perron Répondre

    9 novembre 2015

    Bravo, M. Vallée, vous visez aussi juste que Mme Payette ! J'ai lu votre article dans Le Devoir ce matin et j'ai encouragé les autres à le lire aussi. Malheureusement, une collègue de travail a déploré le montant de 16,000 dollars versé à Dominique Payette pour un rapport de seulement 52 pages, a-t-elle dit.. Je lui ai répondu que j'aurais été prêt à payer 100,000 dollars pour ce type de rapport. Une cour d'asphalte de moins quelque part pour avoir l'occasion de jeter un peu de lumière sur un phénomène aussi troublant, cela n'a pas de prix. Et comme un lecteur de Vigile l'a mentionné, l'hypothèse d'une opération psychologique montée exprès pour servir des fins politiques n'est pas à écarter du revers de la main.

  • Pierre Grandchamp Répondre

    9 novembre 2015

    Allez lire la chronique, dans le JdM, de l'un de ces *célèbres*animateurs de radio, un dénommé Landry:
    http://www.journaldemontreal.com/2015/11/09/la-vraie-histoire-du-rapport-payette
    Ça fait comprendre le personnage!
    N.B. Étant donné la situation, PKP et Agnès Maltais n'avaient pas le choix de se distancer....sinon ils étaient cuits dans le milieu. ON est rendus là|

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2015

    Enfin, on commence à dénoncer cette pollution des ondes à Québec. J'ai honte depuis de nombreuses années de ces animateurs si étroits d'esprit. Québec vaut mieux que ça. Et que dire de la violence de leurs propos envers madame Payette. Pas surprenant, ce n'est que la suite de leurs déversements quotidien de venin.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2015

    Bravo Jean-François pour cet excellent texte.
    Le plus inquiétant, c'est la réaction rapide de certains porte-parole du Parti québécois qui ont réagi, de toute évidence, sans avoir lu l'étude de Dominique Payette faite selon les normes d'une étude universitaire. Ils ne font que confirmer les conclusions de son étude que ces radios ont réussi à imposer un climat de peur. Qui peut se permettre de se retrouver dans la mire de ces démagogues ?

  • Jean-François Vallée Répondre

    8 novembre 2015

    Merci pour tous vos messages qui me confortent dans cette opinion.
    J'ai écrit ce texte habité par un sentiment d'impuissance devant le renforcement continu de ces radios.
    Quand donc un contre-discours crédible commencera-t-il à se faire entendre?
    À un moment donné, on ne sait plus trop par où prendre le problème. Au moins, côté réflexion, grâce à madame Payette et à quelques autres, certains yeux commencent à se dessiller.

  • Pierre Cloutier Répondre

    8 novembre 2015

    Ce qui serait intéressant c'est de savoir qui sont les propriétaires et actionnaires de ces stations de radio. Mettre des noms sur ces gens-là et chercher leurs affiliations politiques, leurs contacts, leurs réseaux. Pourrait-on, autrement dit, faire la cartographie de ces radios?

  • Pierre Cloutier Répondre

    8 novembre 2015

    Et moi je dis qu'il nous faut un plan de communication pour Québec et ses environs, pendant un an (2017) ayant comme thème : Québec, capitale internationale.
    Comment les radios poubelles pourraient-elles s'opposer à ce que Québec devienne une vraie capitale internationale avec des ambassades de tous les pays du monde sur son territoire?
    Expliquez-moi cela.

  • Alain Patenaude Répondre

    8 novembre 2015

    Très bon texte Monsieur Vallée. Il suffisait d'entendre les animateurs de la radio X répliqués massivement à ce rapport Payette, pour s'apercevoir que son compte-rendu a bien décrit la réalité. Les animateurs ont démontré de toute les façons que leur haine de la gauche était solide dans leur mépris de ce qu'on leur reprochait. Pendant le génocide du Rwanda, la radio propagandiste de Kigali a joué un rôle majeur dans l'hécatombe. Il n'est pas question de la même chose ici mais la propagande médiatique influence la population à bon ou mauvais escient. Nous comprenons mieux aujourd'hui pourquoi Harper venait toujours dans la ville de Québec: Parce qu'il savait qu'il y était bien reçu et que plusieurs candidats conservateurs risquaient de s'y faire élire. C'est ce qui est arrivé. La ville de Québec est à droite et les radio-poubelles contribuent à cette tendance d'être à part des autres dans le mépris de ceux qui ne pensent pas comme eux. Ils sont obligés de ridiculiser et de mépriser ceux qui les critiquent....De toute façon, c'est ce qu'ils veulent: ne pas être comme les autres........ils doivent être contents....

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2015

    Monsieur Vallée
    Voici la copie conforme d'un commentaire de M. Jean Claude Pomerleau paru dans le Devoir du 27 janvier 2009 et que j'avais conservé précieusement.
    LE MYSTÈRE DE QUÉBEC EXISTE, JUSTEMENT DEPUIS 1759.
    "Une claire baigneuse a ramené sur elle toute la lumière..." (Saint-Denis Garneau)
    (1) La prise de Québec en 1759 en a fait une ville de garnison par des forces d'occupation. De cet état de fait découle un phénomène qui est propre à tous les peuples conquis: certains petits notables et commerçants se mettent à tirer profit de la collaboration avec ce nouveau pouvoir qui assujettit leur peuple.
    (2) Qu'à cela ne tienne, cette élite colonisée qui tire un avantage de la situation finit par être la meilleure alliée des forces occupantes en protégeant l'avantage qu'elle tire de la situation. Avec le temps, ce réseau d'intérêts grandit et de plus en plus de gens, qui vivent de la rente du statu quo, deviennent réfractaires à tout ce qui pourrait signifier un changement de situation.
    (3) D'où la réaction viscérale que cette élite a face au changement que suppose la libération. Elle est donc prête à tout pour le combattre. Même à voiler les droits démocratiques de son peuple ( M. Jean Pelletier, ex-maire de Québec, était un membre éminent de cette élite).
    (4) Curieusement, ceux qui invoquent le devoir de mémoire pour justifier la commémoration de la Conquête de 1759 sont justement ceux-là qui ont tout fait pour pour que notre histoire et nos symboles nationaux soient évacués des Fêtes du 400è. Ils ont collaboré honteusement à nous faire passer, l'Habitation de Québec (1608) pour ma "cabane au Canada". Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour un gros "party". "Y a tu d'la bière icitte".
    (5) Le problème, c'est que ce réseau d'intérêts s'est accaparé le pouvoir et ont fait de la ville de Québec, la Capitale nationale de tout un peuple, un éteignoir pour notre espoir de se débarrasser des pouvoirs coloniaux qui ont annexé notre État par les armes en 1759.
    (6) Que la petite élite de la ville de Québec, ne reculant devant rien pour se payer un "party", "ramasse sur elle toute la lumière", au détriment de la dignité en imposant à tout un peuple cette commémoration, nous amènera peut-être à percer le mystère de Québec, qui existe justement depuis 1759! JCPomerleau
    André Gignac 8/11/15

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2015

    Semeuse de peur cette radio mercenaire poubelle qui pollue le ciel québécois des ondes depuis bientôt deux générations. Ça laisse des traces. Le monde politique en a peur au pont où, à un certain moment, dans les milieux politiques victimes de leurs propos haineux, il ne fallait plus parler de radio poubelle mais de radio d'opinions ou de radios populaires! Mon oeil! Une poubelle a toujours été une poubelle. Il faut bien appeler les choses par leur nom. Et plus que des poubelle, ces radios sont des instruments pernicieux qui dirigent des courants subversifs. On les a vues faire descendre dans les rues de Québec, des milliers de moutons revêtus de chandails bleus ou faire l'achat de petites pelles bleues, afin d'obliger les gouvernements à se ranger de leur côté pour la construction d'un nouvel amphithéâtre de 400 millions. On les a vues combattre les regroupements municipaux, démolir un projet d'escalier monumental qui aurait relié la haute et la basse-ville, don de la France pour le 400e anniversaire de la fondation de Québec. Dans les années 30, on a vu des milliers d'A
    llemands vêtus de chemises brunes aux ordres d'un dangereux meneur d'hommes. Ça ne vous fait pas peur?

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2015

    Le rapport de Dominique Payette sur les radios privées de Québec est vraiment fait avec sérieux. L'auteure cite abondamment des recherches faites aux États-Unis sur le même type de radio. Elle se penche sur le type de propos tenus en ondes, elle évoque les cibles constantes des radios de Québec: Gabriel Nadeau-Dubois, Ahmir Khadir, les Autochtones, les assistés sociaux, les artistes et les féministes, les intellectuels constamment discrédités... Ce qui est frappant, c'est la concentration de la droite, voire de l'extrême-droite. Je vous suggère de lire ce rapport pour vous faire votre propre idée. Moi, je trouve ce rapport intéressant, mais ce n'est qu'une amorce. Dominique Payette écrit notamment, après avoir publié un premier rapport sur le sujet en 2011, intitulé L'INFORMATION AU QUÉBEC, UN INTÉRÊT PUBLIC, que «Le temps écoulé rend seulement la situation plus grave et les solutions un peu plus complexes à trouver et à appliquer, mais aussi encore plus urgentes.» (p.6) En page 14 de son rapport, elle fait de très bons rapprochement avec les lois qui ont été adoptées à l'Assemblée nationale pour contrer la discrimination et le bullying dans les écoles ainsi que pour contrer le harcèlement au travail, révélant en quelque sorte à quel point les propos tenus en ondes, pourtant aussi graves, sont tolérés. Elle cite d'ailleurs une autre étude, celle de Vincent, Turbide et Laforêt (2008), sur le même sujet. Dans cette étude, les auteurs notaient ceci: «Nous pouvons conclure qu'un processus de désensiblisation à la violence verbale est véritablement amorcé.» (p.21 du rapport Payette) En ce qui concerne l'auditoire, Dominique Payette précise elle-même qu'il serait temps qu'une étude s'y intéresse, mais elle remarque que c'est une étude qui sera forcément plus longue et beaucoup plus complexe. Quiconque a lu l'essai LA PEUR de Jean-Charles Harvey, livre fait à partir d'une conférence faite par Harvey en 1945 et dans laquelle il dénonçait courageusement le régime de peur imposé par le clergé catholique (Harvey avait d'ailleurs été congédié de son poste d'éditorialiste au Soleil après avoir écrit et fait publier un roman dénonçant le régime de peur du clergé), quiconque a donc lu cet essai reconnaîtra, en lisant la page 23, le type exact des moyens pris par le clergé et tout pouvoir démagogique pour contrôler une population... Les radios-poubelles plongent la région de Québec dans une nouvelle forme de Grande Noirceur. J'y retourne, c'est passionnant, mais terriblement inquiétant.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 novembre 2015

    Merci Jean-François!
    Ton commentaire est tout a fait juste.
    Une radio doit informer les gens sur plusieurs point de vue de l'actualité.
    Toutefois, il me semble que la radio de Québec n'a qu'une seule idée et que les personnes qui n'ont pas la même idée sont des imbéciles, des ignorants , des incompétants et des moins que rien.
    Parce que je suis souverainiste, j'ai l'impression de me faire ridiculiser par ces animateurs qui n'ont qu'une seule vision ; c'est dommage.
    Nous respectons les idées des adversaires mais a Québec pour les radio-man si tu ne penses pas comme eux tu ne mérites pas d'exister.
    Continuons et ils finiront peut-être par comprendre.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 novembre 2015

    M. Vallée, excellent article.
    Bien vu:
    «l’incivilité, l’anti-féminisme, l’homophobie et le climato-scepticisme s’immiscent dans les esprits et teintent les propos.»
    Et:
    «La vérité, c’est que ces animateurs connaissent très bien le poids des mots et les font servir à leurs fins. Connotés négativement : « syndiqué », « séparatiste », « péquiste », « québécois », « francophone », « gauchiste », « intellectuel » et « environnementaliste ». Leurs préférés : « environnementeur » ou « enverdeur ».
    Connotés positivement : « travailleur non syndiqué », « fédéraliste », « libéral », « canadien », « anglophone », « conservateur », « militaire », « caquiste » et « pétrole ».»
    Voir mon article: La propagande de la radio de la ville de Québec Tribune libre de Vigile samedi 1er août 2015

    Une remarque: Madame Payette, c'est Lise Payette. Votre titre aurait dû être: Dominique Payette frappe dans le mille.
    Salutations
    Robert Barberis-Gervais, 6 novembre 2015

  • Archives de Vigile Répondre

    7 novembre 2015

    Bravo monsieur Vallée vous avez cerné tout le problème de la grande région de Québec, incluant bien sûr Chaudière-Appalaches.
    Je demeure dans Bellechasse et je peux vous affirmer que la pensée de droite règne en maître. C'est même triste de discuter avec des gens qui ont par ailleurs un bon raisonnement mais en ce qui concerne la mentalité que vous décrivez à l'égard des "syndiqués, séparatistes,péquistes, assistés sociaux..", ils ne réfléchissent plus et toutes ces catégories devraient disparaître pour que la société se porte mieux.
    Ils peuvent même tolérer des injustices à leur égard puisqu'ils ne peuvent remettre en cause ce qu'eux et tous autour d'eux ont adopté comme "religion de droite".
    Nous sommes plusieurs à penser qu'il n'y a plus de discussion posée possible avec ces personnes et ce déplorable état de fait nous amène à rapprocher ceci avec les années qui ont précédé la 2e guerre alors que les radios allemandes préparaient les cerveaux à rejeter toutes les catégories de personnes culpabilisées par le régime.
    Bravo aussi à madame Payette et à madame Marois qui a beaucoup souffert de cette mentalité dans notre région.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 novembre 2015

    J'ai travaillé à Québec au cours des 15 dernières années. C'est stupéfiant à quel point une bonne proportion des résidents de Québec sont endoctrinés par cette bande de démagogues. Ils boivent leurs paroles et répandent ensuite tout ce fiel déversé comme de bons apôtres au service de leur gourou.
    Dans l'histoire de nos civilisations, les villes conquises ont toujours donné naissance à une bonne proportion de citoyens collabos. Il faut croire qu'à Québec, ceux-ci se sont généreusement reproduits au fil des générations qui ont suivi.
    Il demeure tout de même difficile à comprendre ce qui peut bien se passer dans la tête d'un individu pour qu'il ne se sente heureux qu'en pratiquant quotidiennement le mépris de sois-même......

  • François A. Lachapelle Répondre

    7 novembre 2015

    Félicitations Monsieur Vallée,
    Votre article est très éclairant pour le montréalais que je suis. L'air de Québec contamine l'ère du Québec. Il faut arriver à décrypter le "mystère politico-social de la ville de Québec et de sa région immédiate".
    La tolérance locale envers cette radio-poubelle qui distille son venin est révélatrice d'un problème de nature globale et sociale, aux nombreuses causes.
    Vous écrivez: « Je ne serais d’ailleurs pas surpris qu’on découvre que ces partis les financent en sous-main. »
    Il faut investiguer d'où vient leur financement. On ne serait pas surpris d'apprendre que leur financement est "canadian" d'où si loin que Toronto Inc.. Il faut sauver le Canada d'une implosion par la sécession du Québec.

  • Denis Julien Répondre

    7 novembre 2015

    Et la pensée unique d'extrême-droite continue de polluer mur à mur les ondes radio de Québec. Ses animateurs accusent leurs détracteurs de vouloir favoriser cette pensée unique alors qu'ils en sont les principaux voir les seuls ayatollahs.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 novembre 2015

    300% d'accord avec vous.

  • Pierre-Yves Dubreuil Répondre

    6 novembre 2015

    bonjour,
    Bon texte!
    je me rappelle d'une entrevue accordée a PKP il y a quelques mois par Normandeau/Duhaime et le duo ne cessait de mettre des mots dans sa bouche. Il y avait clairement , selon moi, une volonté hypocrite de vouloir attaquer sans se soucier des réponse obtenues (pour éviter le débat) .
    Je pense que leur attitude est amplifiée par règne libéral ( qu'il savent très bien corrompu) et se bombent le torse du fait qu'ils fassent de la radio dans la capitale.
    Une chose est certaine, on doit pouvoir rivaliser avec ce type de radio pour diminuer leur crédibilité si on veut se faciliter la tâche pour les prochaine élections et l'indépendance de façon générale.
    Le contrôle effectif du territoire passe par le contrôle des commnications également

  • Archives de Vigile Répondre

    6 novembre 2015

    Comme tout cela est bien dit et très véridique. Et si nous pouvions connaître effectivement qui les soutient , il est fort probable que nous découvririons que le but recherché de ces commanditaires est de détruire la base de la culture et de l,appartenance au peuple fondateur francophone encore majoritaire à Québec. Montréal est cuit ,passons à Québec. Un peuple qui n,a plus de base solide on peut le jeter à terre et en faire de bons esclaves. La radio de Québec c,est :destruction, dévalorisation, nivellement vers le bas par le langage, la pensée unique et l'utilisation de la répétition d'éléments qui alimentent leur propagande mensongère. Ca devient contagieux et finalement,le public finit par accepter et suit bêtement la tendance de l'opinion. Gens de Québec! Relevez-vous!

  • Archives de Vigile Répondre

    6 novembre 2015

    Vous avez parfaitement raison, c'est ça la vérité.
    Bravo et merci pour cet article. Enfin, quelqu'un qui remet les pendules à l'heure!