En ce 14 juillet, jour de la fête nationale française, Parc de la francophonie, Québec. Qu’est-ce que le créatif festival d’été de Québec nous réserve? À 19 h : Your Favorite Enemies. À 20 h, Failure. À 21 h 30 : Primus and The Chocolate Factory. Vous avez bien lu : trois groupes anglophones un 14 juillet au parc de la… francophonie. La France serait-elle devenue « our favorite enemie », et la relation qui nous unit une « failure »? La France, cette méconnue et mal-aimée dont on se contente paresseusement d’inviter des artistes surexposés comme Patrick Bruel sur les Plaines. C’est oublier toute la scène émergente française, de Grand Blanc à Feu ! en passant par Chatterton ou Baden Baden, tous accueillis par les Francofolies de Montréal. Ce jour-là, pensons big, toutes les scènes du festival d’été auraient dû s’ouvrir à la francophonie!
Après le sabordage de l’association Québec-France, après la vente de la Maison Chevalier qui abritait le consulat général de France, après la destruction de l’œuvre Dialogue avec l’histoire, ce nouvel affront témoigne une fois de plus à quel point Québec s’éloigne de ses racines et s’américanise vitesse grand V.
Je propose qu’on rebaptise le parc de la francophonie le « Commonwealth Square ». Ainsi, une certaine cohérence sera rétablie. Québec sera réconciliée avec sa véritable histoire, soit celle de fière capitale de l’empire colonial anglais.
Le « Commonwealth Square » de Québec
Tribune libre
Jean-François Vallée91 articles
Jean-François Vallée est professeur de littérature québécoise et française au niveau collégial depuis 1995. Son ambition de pédagogue consiste à rendre les étudiants non seulement inf...
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Jean-François Vallée est professeur de littérature québécoise et française au niveau collégial depuis 1995. Son ambition de pédagogue consiste à rendre les étudiants non seulement informés mais objectivement fiers de la culture dans laquelle ils vivent. Il souhaite aussi contribuer à les libérer de la relation aliénante d'amour-haine envers leur propre culture dont ils ont hérité de leurs ancêtres Canadiens français. Il a écrit dans le journal Le Québécois, est porte-parole du Mouvement Quiébec français dans le Bas-Saint-Laurent et milite organise, avec la Société d'action nationale de Rivière-du-Loup, les activités de la Journée nationale des patriotes et du Jour du drapeau.
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2 commentaires
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
19 juillet 2015p.s. Comme à New-Orleans, Louisiana, ils pousseront plutôt l'hypocrisie jusqu'à renommer le parc "French Quarter". On sait tous que le français est rare dans cet ersatz de lieu de survie de la francophonie étatsunienne, pays du crawfish des bayous. Au Québec, on utilisera les Frenchies pour le folklore demandé par les touristes avides de poutine.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
16 juillet 2015Notre avenir suivrait-il l'Histoire d'Irlande?
Wiki: "Le xixe siècle est marqué par une émigration massive des Irlandais (plusieurs millions) en direction de l'Amérique, émigration accrue par les conséquences de la terrible famine qui sévit en Irlande entre 1846 et 1848. La famine a fait un million de morts, qui cumulés à l'exode des habitants, ont provoqué une réduction de la population de l'île de 25% en à peine 10 ans11.
La famine est aggravée par le fait que le Royaume-Uni forcera les Irlandais à continuer leurs exportations de nourriture vers l'Angleterre, alors que la population irlandaise mourait de faim..."