Propos sur le "Bon anniversaire" de M. Oscar Fortin

Les ti-Jos Connaissants... et la propagande

Tribune libre 2010


Propos sur le [Bon anniversaire->29762] de M. Oscar Fortin

Bravo M. Fortin pour votre texte. Je suis sidéré des propos que j'ai lus suite à votre article. Cela prouve une chose, les centaines de millions que les USA ont dépensés chaque année en propagande de désinformation au sujet de Cuba a porté fruit, sans parler aussi des centaines de tentatives d'assassinats sur Fidel Castro, l'étranglement que les USA ont appliqué sur cette petite île qui a foutu à la porte les saletés américaines acceptées par leur âme damnée, Fulgencio Battista qui avait transformé Cuba en un vaste bordel et maison de jeu. Pour une fois que quelqu'un s'en prenait à l'oligarchie américaine….ils en ont payé le prix.
C'est bizarre, les ti-jos connaissants à la Pérez ne parlent pas de ça,….et pourtant, l'embargo américain encore en vigueur après tout ce temps, a été déterminant des difficultés de Cuba. J'ai un ami qui vit là-bas depuis plus de vingt ans et qui affirme ne jamais vouloir revenir vivre ici. Bien sûr ce n'est pas le Paradis mais comment expliquez-vous que Cuba a un des meilleurs systèmes de santé au monde. Le nôtre est miséreux à côté.
Il n'y a pas de pays parfait, il n'y a pas de système parfait mais il est facile pour quelques pseudo érudits, les pieds dans le tapis, de critiquer un système politique qui a su tout de même s'en sortir dans des conditions extraordinairement difficiles. Il ne s'agit pas ici de communisme de capitalisme ou autre ismes comme j'ai déjà dit. Le capitalisme appliqué ici maintenant est d'une saleté incommensurable. Nous n'avons de leçons à faire à personne. J'ai vécu dans un ViêtNam communiste qui a souffert des destructions incroyables et subit 5,000,000 de morts causés par le capitalisme sauvage made in USA. Le temps que j'y étais, (1987,88,89) j'avais une impression de plus grande liberté qu'ici. La seule chose qu'il ne fallait pas faire, bien sûr, était de critiquer le gouvernement. La vie de tous les jours était plus libre qu'ici. Bien sûr, dans le passé, quand les communistes sont entrés dans SàiGon le 30 avril 1975, la vie des saigonnais est devenue extrêmement difficile. Ils étaient considérés comme des traîtres pour avoir aidé les américains. Le pays était aussi empoisonné ( agent orange de Monsanto ) et détruit, en cendres. Cette époque est heureusement révolue et le niveau de vie s'est grandement amélioré. Cuba n'a pas eu cette chance d'être éloigné des USA.
Bon anniversaire Fidel et longue vie.
Ivan Parent
PS : Pour ceux qui n'ont pas d'œillères, je recommande la lecture di livre intitulé Fidel Castro, biographie à deux voix d'Ignacio Ramonet, journaliste espagnol. La traduction française est disponible chez Fayard/Galilée. Ce n'est pas un ouvrage de propagande, c'est une biographie.

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Ivan Parent403 articles

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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4 commentaires

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    18 août 2010

    Autre bonne nouvelle pour les amis de Fidel
    Trois prisonniers politiques cubains ―du groupe des 75 dissidents arrêtés dans la grande vague répressive du « printemps noir » de 2003― sont sortis de prison ce lundi (16-08-2010) et ont été conduits « manu militari » directement à l'aéroport de La Havane pour ensuite voyager en Espagne où ils arriveront ce mardi, selon des sources familiales et de la dissidence interne de l'île.
    Les prisonniers sortis de prison sont Efrén Fernández Fernández, Regis Iglesias Ramírez et Marcelo Cano Rodríguez, qui purgeaient des peines de 12 à 18 ans de prison. Fernández, de 47 ans et Iglesias de 40, membres du Movimiento Cristiano Liberación (MCL) et le médecin, Cano de 45 ans et membre de la Comisión Cubana de Derechos Humanos y Reconciliación Nacional (CCDHRN), voyagaient accompagnés d'un groupe de parents dans un vol régulier d'une ligne aérienne espagnole, comme l’ont indiqué des parents de ces dissidents.
    Trois autres prisonniers qui voyageront prochainement sont les journalistes indépendants Juan Adolfo Fernández Saínz, Fabio Prieto Llorent et Juan Carlos Herrera Acosta, du Movimiento Cubano Jóvenes por la Democracia(MCJD), qui purgeaient des peines de 15 et 20 ans de prison.
    Le jour que le peuple cubain aura fini avec ce goulag caribéen, les pro-castristes du monde seront les premiers à se mettre en avant de la « triple colonne » pour fêter la LIBERTÉ de Cuba, tel que l’histoire du communisme nous a montré, une fois disparu ce régime totalitaire et anachronique de l’emprise nationale des pays ayant souffert ce système mafieux.

    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    18 août 2010

    Cesser d'aduler Fidel Castro et de mépriser Batista.
    J'ai connu un Cubain qui l'exécrait fondamentalement.
    Le grand tort de Batista était d'être un mulâtre qui prenait parfois des libertés avec Washington.
    Côté havre de prostitution, la réputation de Montréal n'était pas meilleure. Et encore, la profession n'est pas si méprisée à Cuba aujourd'hui.
    La prostitution: modèle de réussite sociale à Cuba
    http://recherche.cyberpresse.ca/cyberpresse/redirect/field/url/?document=wcm.cyberpresse.ca/article/4282662
    Fidel Castro n'est pas devenu riche en prenant le pouvoir, il l'était déjà par fortune familiale. Né bâtard d'une bonne engrossée par un important cadre local de la United Fruit Company, son père a divorcé de sa première femme pour épouser sa bonne et légitimer le petit Fidel.
    Fidel a pu avoir une éducation chez les Jésuites et faire son Droit aux États-Unis. Après l'attaque de la forteresse de Moncado, il fut emprisonné, mais pas exécuté sans doute à cause des relations de son père. Il fut expulsé du pays.
    Sa vie a d'étonnants avec Pierre Trudeau. Un autre fils de riche qui fit ses études chez les Jésuites de Brébeuf, puis son droit à l'Université de Montréal, puis Harvard. Trudeau voulait faire la révolution au Québec comme dans les pays d'Amérique du Sud. D'abord fasciste, Trudeau a viré communiste après la seconde guerre mondiale. Trudeau a participé à des émeutes arcandistes, mais les relations du paternel lui ont sauvé d'un casier judiciaire pour lui permettre de faire son Droit. Dem ême, il fut protégé du service militaire en se faisant chasser d'un manège militaire.
    Trudeau comme Castro était des athlètes.
    D'où les affinités en ces deux compañeros.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 août 2010

    Je dois ici seconder M. Bousquet parce que, en tant qu'autre Ti-Jos Connaissant, pas toujours les pieds dans le tapis, il m'arrive d'y mettre mon grain de sel après avoir lu une brique de biographie de Fidel, visité l'île plus d'une fois, et pas qu'à l'intérieur des grilles d'un tout inclus de Varadero, suivi un cours d'espagnol complet à Cienfuegos d'où sorties en montagne dans les camions d'armée et visité l'assommant monument au Che à Santa Clara, visité clinique médicale(meilleure au monde, hum!)et école primaire (hum!) mangé une langouste clandeatine dans une famille puis fréquenté les Cubains et autres Latinos à diverses occasions à Montréal. Suivi les journaux pertinents. Bon, c'est pas trois ans au Vietnam, mais je considère mon expérience valable. 'scusez.

  • Gilles Bousquet Répondre

    17 août 2010

    M. Parent écrit dans le texte plus haut : «ces frivoles prises de bec somme toutes insignifiantes. Le résultat est que cela enlève l’envie de participer à des échanges d’idées. On se dit, à quoi bon ! »
    Et ici, il écrit : «C’est bizarre, les ti-jos connaissants à la Pérez »
    Vous courez le risque de partir une prise de bec vous aussi avec M. Pérez à moins qu’il aime se faire appeler « Ti-jos connaissant », ce qui serait légèrement surprenant. Vous le prêchez, faut débattre des idées, pas insulter leurs porteurs.