STRATÉGIE CANADIENNE DE L’ÉNERGIE

Les libéraux minent l’autonomie du Québec, dénonce le PQ

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L’aveuglement et l’irresponsabilité du gouvernement Couillard

Le Parti québécois se dit stupéfait de l’adhésion du gouvernement du Québec à la Stratégie canadienne de l’énergie.

Le député Bernard Drainville, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’énergie et de ressources naturelles, affirme que cette décision sera lourde de conséquences parce que, selon lui, les Québécois ont une vision aux antipodes des valeurs canadiennes.

M. Drainville estime que le premier ministre Philippe Couillard est en train de céder au reste du pays le contrôle du développement et de la souveraineté énergétiques du Québec. Il le soupçonne de « chercher [ainsi] à se faire de nouveaux amis » parmi ses homologues provinciaux.

Bernard Drainville lui demande d’expliquer en quoi il défendra « l’intérêt du Québec en attachant sa stratégie énergétique à celle du reste du Canada ». Le député péquiste est d’avis que le premier ministre éprouvera de la difficulté à faire la démonstration que cette idée est pertinente puisque, selon M. Drainville, il est clair que « la vision québécoise est axée sur les énergies renouvelables [alors que] celle du reste du Canada est beaucoup plus centrée sur le développement du pétrole de l’ouest » du pays. Il ajoute que Philippe Couillard devra dire s’il « est en train d’accepter la priorité accordée au développement pétrolier […] et donc le passage sur notre territoire de l’oléoduc [Énergie Est] de TransCanada ».

Son collègue Stéphane Bergeron, porte-parole péquiste en matière d’affaires intergouvernementales, souligne que le Québec a « clairement développé une identité énergétique qui lui est propre ». Il note que le Québec est parmi les leaders mondiaux en matière d’hydroélectricité, qu’il participe au marché du carbone et qu’il favorise l’émergence des technologies vertes. Selon le Parti québécois, plusieurs principes de la Stratégie canadienne de l’énergie menacent d’affaiblir le pouvoir du gouvernement du Québec de décider « dans le meilleur intérêt du Québec ».

De son côté, le premier ministre Philippe Couillard estime que le Québec est plus fort quand il fait des alliances avec le reste du Canada.


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