Les jeunes péquistes veulent prendre plus de place au sein du parti

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Une refondation qui pourrait se terminer en éclatement


Les jeunes du Parti québécois (PQ) veulent changer la façon de faire de la politique et prendre une plus grande place au sein du parti. Si cela n’a pas marché pour le PQ les dernières fois, il est temps d’essayer autre chose, disent-ils.


Dans ce but, la présidente du Comité national des jeunes du Parti Québécois (CNJPQ), Frédérique St-Jean, a tenu une conférence de presse jeudi à Montréal pour présenter les attentes des jeunes péquistes à l’égard du Conseil national. Celui-ci doit avoir lieu la fin de semaine prochaine à Trois-Rivières.


Si la jeune députée bien en vue Catherine Fournier a tout récemment claqué la porte du PQ, déclarant qu’il n’a plus d’avenir et n’est plus le véhicule approprié pour mener le Québec vers la souveraineté, le CNJPQ n’est pas de cet avis. Pour ses membres, la démarche vers l’indépendance doit commencer au sein du PQ.


Pour y arriver, ils veulent d’abord et avant tout que la formation politique se recentre sur sa raison d’être, l’indépendance du Québec. Une demande unanime chez tous les jeunes consultés, précise Mme St-Jean.


Puis, ils veulent que les jeunes fassent vraiment partie du processus. Ils demandent donc que les jeunes de moins de 40 ans constituent 50 pour cent des délégués au congrès national extraordinaire qui aura lieu en novembre. Aussi, ils souhaitent que les jeunes soient bien représentés au sein des deux chantiers sur le point d’être entrepris : celui qui va rédiger la déclaration de principe et celui qui va s’occuper des nouvelles structures du parti.


Ils veulent aussi que les statuts de l’aile jeunesse soient récrits — par eux.


Quant aux façons de faire, l’aile jeunesse prône une plus grande ouverture : il est souhaité qu’au congrès extraordinaire les gens puissent directement envoyer des propositions, même s’ils ne sont pas membres du Parti. On veut que ces gens-là puissent être invités à titre d’observateurs et puissent défendre eux-mêmes leurs propositions et avoir un droit de parole, a expliqué la présidente.


Les jeunes ont des perspectives différentes et elles doivent être représentées pour que le PQ ait une chance de se renouveler, a-t-elle ajouté.









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