Les éoliennes n'ont rien de vert!

Tribune libre

Je suis désolé de voir qu'il y a encore des Québécois qui pensent que l'éolien est vert.
Permettez-moi de présenter deux projets de centrales éoliennes actuellement à l'étude - celui de Saint-Valentin et celui de Saint-Cyprien, deux villages contigus.
À Saint-Valentin, la multinationale albertaine Transalta veut implanter 25 méga-robots et à Saint-Cyprien les exploitants des casinos illégaux de Kahnawake veulent imposer 8 méga-éoliennes pour recycler leurs dollars discutables.
Il est à noter que ces deux projets visent les meilleures terres agricoles du Québec, des terres cotées 1 et 2, les deux catégories supérieures. Détruire d'excellentes terres agricoles n'a rien de vert.
Surtout que ces projets vont occuper grosso modo une trentaine d'hectares de ces meilleures terres. Une trentaine d'hectares qui seront remplis de 30 000 mètres cubes de béton, de plusieurs kilomètres de chemins d'accès d'une largeur bien supérieure à celle des routes normales, de dizaines de kilomètres de fils enfouis, de pylônes géants.
Il faudra évidemment apporter sur place, par camion, tout ce béton, et l'acier, et les polymères et les huiles constituant ces éoliennes.
Il faudra ensuite les entretenir, avec tous les risques de déversement et d'incendie que cela entraîne.
Si l'on considère toute l'énergie qu'il faut dépenser et tous les gaz à effet de serre qu'il faut émettre pour fabriquer ce béton, ces aciers, ces polymères et ces huiles et tous les gaz à effet de serre qu'il faut émettre pour transporter tout cela et l'apporter dans les terres victimes, on peut difficilement croire encore que les éoliennes sont vertes. Elles sont une source de pollution effrayante.
Mais bien plus, la filière éolienne est désuète et inefficace. Elle ne fonctionne qu'un jour sur 5, en moyenne, et elle fonctionne surtout lorsqu'on n'en a pas besoin. Lors des grands froids, par exemple, elle n'est pas disponible.
Par ailleurs, elle coûte cher : près de 3 fois le coût moyen de l'énergie électrique en Amérique du Nord.
Ce prix moyen se situe à moins de 5 cents le kilowattheure, mais Hydro-Québec achètera l'électricité du projet à Saint-Cyprien à 13,3 cents le kilowattheure, si le projet voit le jour. Bien étrange façon de s'enrichir.
En fait, si ce projet voit le jour ce sont tous les Québécois qui verront leurs impôts grimper, tout comme leurs tarifs d'électricité, pour permettre aux investisseurs de Kahnawake de blanchir leur argent.
Rien dans tout cela n'est vert, tout a plutôt une couleur de m...
Pour plus de renseignements, voir http://le-vent-tourne.blogspot.com


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2011

    Ce n'est pas l'éolien qui est à blâmer mais les imbéciles du gouvernement Charest qui tolèrent le «free for all» en éolien comme en Gaz de schiste.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2011

    L'outrage se double d'une insulte à l'intelligence dans le cas des éoliennes. Les prix consentis aux cies éoliennes par Hydro Québec, pour une énergie dont elle n'a pas besoin, équivalent à des subventions. Le prix payé par Hydro et donc, par nous, contribuables québécois, est à l'oeil 30% plus élevé que celui que la société d'Etat obtient en vendant aux USA, par exemple. Il est difficile d'obtenir des chiffres précis parce que Charest a fait en sorte d'éviter le débat économique sur sa politique d'énergie éolienne. Il tente de faire la même chose avec les gaz de schiste. Soit dit en passant, dans cette même veine, Hydro Québec refuse de divulguer ses chiffres sur les droits pétroliers qu'elle a cédés au privé à Anticosti et dans le golfe. Au total, énergies éolienne, pétrolière et gazière confondues, l'argent part pour l'Europe, les USA et le Canada. A nous, il restera les miettes et les verres cassés du party. Charest n'est pas un pm. C'est le tenancier d'un bar ouvert où la boisson est payée par le cochon de contribuable québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2011

    Je me souviens de la journée où Hydro-Québec avait lancé son projet d'achat d'électricité d'éolienne. Les verts étaient complètement orgasmiques sur les ondes de Maisonneuve. C'était le plus beau jour de leur vie.
    Ils ne savaient pas que ca faisait du bruit, que ca détruisait un paysage et que ça coutait 2 fois plus cher que l'hydro-électricité au Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2011

    Les tarifs en vigueur le 1er avril 2010) est de 6,88 ¢ le kWh partout au Québec. En 2011, le coût total des projets éoliens récemment offerts est donc de l'ordre de 13,3 ¢ le kWh.
    Le gouvernement oblige Hydro-Québec à acheter l’électricité produite par les parcs privés d’éoliennes même si elle n’en a pas besoin.. La société d’état est forcée de payer cette électricité plus cher que le prix qu’elle facture à ses clients, nous tous, citoyens de toutes les régions du Québec. C’est ainsi qu’on engraisse les grandes fortunes dans le secret. Où sont les Partis politiques de l'opposition qui se laissent cuisinés et endormir au gré des vents?

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2011

    sans parler des tonnes de cuivres qu'il faut pour l'alternateur qui fournira le courant....
    http://2ccr.unblog.fr/2010/10/23/ecolo-ecolo/

  • Archives de Vigile Répondre

    13 février 2011

    Bonjour de France et d'un département défiguré par les parcs éoliens...
    Tout a fait d'accord : les éoliennes sont une escroquerie écologique !
    www.association-corbieres.com

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    13 février 2011

    Bien sûr, quand on est victime de crosseurs, on a droit à l'amertume. Mais tout ça, c'est parce qu'on ne vit pas dans un pays normal! Quand nos décisions se prennent à Toronto et Calgary, les pylônes se ramassent dans notre cour. Si on voyage dans des pays normaux, ces moulins sont dans des corridors venteux, premièrement, et disposés en forêts hors les activités de populations: sud des É.U. (déserts), Danemark (en mer), Espagne (montagnes désertiques), Argentine-Uruguay...
    Bref, la question de l'énergie sera celle qui achèvera notre Révolution tranquille jusqu'à s'approprier notre territoire et nos richesses naturelles.