Les écuries d’Augias

31e92ee879e0d7b2dbce51e7f7ff0582

Legault doit bannir la dénigrante expression « province » pour parler de l’État national du Québec

François Legault nous a beaucoup claironné que son parti est nationaliste ou patriotique (puisque le mot « nationaliste » est vomi par les Emmanuel Macron de ce monde), mais il tarde à le prouver.


Combien de reculs depuis un mois et demi ? D’abord, au sujet de la laïcité; ensuite, de l’immigration (dont l’inconscience fait que nous perdons notre raison d’exister). Pas un mot encore au sujet de l’anglicisation galopante qui inquiète pourtant Régis Labeaume dans la capitale.


Vous arrivez à la 19e minute de la 3e période, monsieur Legault – à la veille du commencement des travaux de l’Assemblée –, si vous ne comptez pas un but, la désillusion va s’installer !


État-nation


Récemment, la Ville de Montréal annonçait qu’elle mettra bientôt fin – à compter de lundi prochain – au mépris du drapeau du Québec... qui retrouvera sa place prééminente. Merci à mes compatriotes et à la Société Saint-Jean-Baptiste qui ont mené et gagné ce combat en mettant la Ville au pied du mur ! Mais pourquoi notre premier ministre n’avait-il pas souligné cette anicroche pendant sa récente visite à la mairesse Plante ? Il aurait pu.


Pourquoi n’insiste-t-il pas déjà pour bannir la dénigrante expression « province » pour parler de l’État national du Québec ? Ça laisserait le terme « province » dans la bouche des seuls fédéralistes pour qui le Québec n’est pas une nation. M. Legault n’a rien dit non plus contre la manie de clamer la fausseté du « Montréal territoire mohawk non cédé »...


Pas de gants blancs


Monsieur Legault, si je pouvais vous donner une boussole, elle vous indiquerait la voie du nationalisme modéré décomplexé, du combat pour le français et du nettoyage des écuries d’Augias, notamment l’assainissement de la « culture d’entreprise » au sommet d’Hydro-Québec ou chez Bombardier.


Les gens puissants qui gravitent autour de ces monstres jadis glorieux n’attendent que la prochaine élection pour vous défenestrer, crier bon débarras et renfiler leurs pantoufles libérales préférées ! Avec ces profiteurs, pas de gants blancs !