Aujourd'hui, le Canada a commencé à bombarder l'Iraq et la Syrie, justifié en grande partie par une « attaque terroriste », dont l'histoire s'effondre. J'ai écrit précédemment sur l'arrière-plan suspicieux des attaques à Ottawa et dans une autre ville près de Montréal il y a quelques semaines, mais de nouveaux détails ont émergé qui posent de sérieuses questions sur l'histoire officielle entourant la fusillade au mémorial de guerre et au parlement d'Ottawa par Michael Zehaf-Bibeau.
Le premier problème est avec la, à ce jour, célèbre image de Bibeau, un keffieh autour de la moitié inférieure de son visage, arme à la main.
Selon le site Canada.com, cette photo de Bibeau n'avait pas été prise avant sa supposée attaque pour les intérêts de la propagande, mais montre plutôt un Djihadiste à l'ancienne en pleine action :
« Mais cachée à la vue évidente dans la photo est la force concrète du Monument commémoratif de guerre du Canada. La photo a été prise par un touriste alors que l'homme armé se lançait dans une fête à la fusillade, contournant par le côté ouest du monument depuis l'arrière. »
Oui, vous avez bien lu. Apparemment, Bibeau a été suffisamment prévenant pour s'arrêter et poser pour un « touriste », soit juste avant ou juste après qu'il ait supposément tué le caporal Nathan Cirillo. Dans la photo, il pointe son arme, ce qui signifie qu'il est soit dans la phase de prendre en joue le soldat et a décidé de mettre les choses en pause pendant un moment pour regarder la caméra, soit il avait déjà tué le caporal et prenait le temps de consentir à la demande du photographe pour un rapide cliché du terroriste fraîchement « pur sang ».
Quant à la manière dont la police a mis la main sur la photo ; dans le coin inférieur droit de la photo, il y a un rectangle noir qui est, apparemment, la caractéristique du zoom sur les téléphones BlackBerry. Après que le « touriste » ait pris la photo de Bibeau, la police d'Ottawa s'est emparée de l'appareil et a pris une photo de la photo avec un téléphone BlackBerry et ensuite l'a diffusé « à chaque policier d'Ottawa » et « à d'autres agences d'application de la loi ». Dans les sept heures suivant la fusillade, la photo, avec le rectangle, était apparue sur le compte Twitter de @ArmedResearch. Comment cette personne, qui est apparemment un historien militaire, a eu cette photo est toujours un mystère, bien qu'il a déclaré qu'elle était en premier apparue sur le « compte Twitter lié à l'EIIL - @V_IMS ». Ce compte Twitter, qui tweetait en français, a été suspendu en moins d'une heure.
Pour sa part, CBS News canadien a confirmé qu'ils ont reçu la photo de Bibeau et son nom de « sources de maintien de l'ordre É.-U. ». Le chef de la police d'Ottawa, Charles Bordeleau, a dit que déterminer comment cette photo avait circulé, et par qui sera une préoccupation pour ses policiers. Aucun doute.
Et si ce vieux conte chenu ne déclenche pas votre détecteur de connerie, considérez ceci :
Quelques jours après les « attaques terroristes », CBC news présentait un rapport exclusif qui prétendait décrire les « dramatiques détails de comment exactement le tireur fut finalement stoppé et tué, à bout portant par le Sergent d'armes , Kevin Vickers ».
Voici Evan Solomon de CBC News nous racontant frénétiquement via ces dramatiques instants finaux du Oussama ben Laden canadien alors qu'il a radicalement rencontré son égal dans la forme du Superman Sergent d'armes, Kevin Vickers qui devrait vraiment, vous l'admettrez, recevoir des propositions de tenir le premier rôle dans le prochain film Mission Impossible.
En plus du drame excessif et de l'obséquiosité des présentateurs, le problème principal est ces trous de balles dans le mur de l'alcôve dans le bâtiment du Parlement qui donne la preuve solide pour attester la vibrante histoire du triomphe de la liberté et la démocratie canadiennes sur le terrorisme islamique nihiliste.
Voici une capture de la vidéo que vous venez de regarder, montrant les « trous de balles » dans l'alcôve où Bibeau a rencontré la mort le mercredi 22 octobre 2014 :
Et voici une image de la même alcôve prise par Google quelque part avant (probablement 2013) le 22 octobre 2014 :
Vous voyez le problème.
Juste pour être sûr que l'image Google de l'alcôve n'avait pas été prise après « l'attaque terroriste », j'ai glané une image du comptoir de la bibliothèque qui, d'après le rapport de CBC, fut frappé par une balle :
Personne ne devrait être surpris, après tout, c'est le boulot des médias grands publics de mentir à l'auditoire occidental sur la « menace terroriste », donc ils continueront à soutenir les guerres pour le profit des élites corporatives et politiques. Cela fait sens, d'une certaine manière malsaine, psychopathique, spécifiquement quand vous comprenez que le bombardement canadien des « cibles EIIL » offrira le fondement à plus « d'attaques terroristes » contre des citoyens canadiens. En conclusion, par conséquent, ce n'est pas une guerre contre des « terroristes islamiques », c'est une guerre contre les citoyens ordinaires des nations occidentales par les psychopathes occidentaux en position de pouvoir.
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