Le PQ n'a plus le choix

Tribune libre

Il est 10h10, le NPD est en train d'anéantir le Bloc. Toute une claque.
Ce comportement de la population est clairement une volonté de changement. La montée du NPD a commencé immédiatement après le congrès du PQ, où les militants ont, envers et contre toute la population du Québec (Pauline Marois à 20%), installé Mme Marois durablement aux commandes du parti (93%). Cette mort du Bloc est, pour beaucoup, la réponse de la population au comportement douteux du PQ, qui promet que les choses soient menées pendant encore 10 ans comme elles ont été menées depuis 15 ans. La population veut autre chose, du vrai changement.
Si le Bloc ne survit pas, inévitablement, le PQ devra se remettre en question. Foncièrement. Devenir authentique et plus jamais ce comportement de vendeur louche. Cependant ça ne sera pas possible avec Pauline Marois, qui est une politicienne professionnelle aguerrie, on l’a vu aller au dernier congrès.
Pour le bien de la cause autant que pour la survie du parti il faut que Pauline Marois quitte la direction du PQ.
Pierre Bouchard, Escoumins
Note à Vigile : un autre Pierre Bouchard est présent dans les commentaires de la tribune libre, alors je vous demande de bien vouloir accoler "Les Escoumins" à ma signature, pour mes textes et mes commentaires. Merci


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5 commentaires

  • DENIS RATTÉ Répondre

    9 avril 2014

    À titre de Devoir de mémoire!!! Marcel Haché, 3 mai 2011 00h30
    L’électorat québécois vient de donner un grand coup de balaie. Si vous pensez que cet électorat plus que tanné va bientôt remiser son balaie, vous avez tort.
    Le P.Q. est en conquête du pouvoir : qu’il ressorte seulement son repoussoir, le référendum, ou pire, le plusse pire, qu’il se mette lui-même à déstabiliser sa propre chefferie, et vous verriez le méchant coup de balaie que l’électorat assènerait au P.Q. plutôt qu’au P.L.Q. lors d’une prochaine élection. Et d’autant plus que le gouvernement MAJORITAIRE conservateur pourrait d’ici là avoir les coudées franches pour voler au secours des rouges. (contre les « separatists »)
    La défaite du Bloc est une défaite secondaire en comparaison de ce que pourrait être une prochaine défaite du P.Q.
    Il serait grand temps de considérer les conservateurs comme de redoutables stratèges politiques plutôt que de les prendre pour une gang d’illuminés. À partir de ce soir, Nous avons un p.m. typiquement West Island, Jean Charest, appuyé à Ottawa, pour défendre « les intérêts du Québec », d’un ancien d’Alliance-Québec.
    Ne pensez-vous pas qu’il y aurait chose à faire que de « shaker » la chefferie de Pauline Marois, les ennemis ne lui manquant pas…

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2011

    Qui vivra verra, moi je pense que Marois n'a pas beaucoup de choix, elle doit quitter la chefferie si elle veut sauver son parti. Québec-Solidaire gagne du gallon à force de se rapprocher de l'électorat, Marois fait partie de la vieille école qui ne fait que faire stagner la situation politique québécoise, rien ne se passe au PQ. Je sens le changement, il est grand temps que ça change, je suis vraiment enchanté de voir que l'électorat est écoeuré de ces vieux politiciens pleins de cashs qui se foutent bien des pauvres travailleurs qui voient leur argent dilapidé dans des affaires croches. Vive le Québec Solidaire, à bas le PQ. Marois est bonne pour lancer de belles phrases et rester assise à attendre le pouvoir. Kadhir lui, ne se gêne pas pour marteler les déboires du PLQ et j'aimerais bien le voir à la place de Marois ou mieux encore, à la place de Charest.

  • Éric Messier Répondre

    2 mai 2011

    Je suis d'accord avec M. Haché.
    De taper sur Marois après la débâcle de ce soir est un mauvais réflexe.
    Marois n'EST pas le PQ, elle en est la cheffe.
    Et n'oubliez pas que nombre de Québécois qui ont voté NPD ce soir ne sont pas nécessairement anti-PQ ou anti-souveraineté, ils croient surtout que le Bloc n'était plus la mailleure chose pour eux à Ottawa.
    À tort bien sûr.
    Ils ont préféré élire des poteaux dont plusieurs sont unilingues anglophones.
    Dans les années à venir, en attendant peut-être même un retour du Bloc (quand les Québécois auront déchanté avec Mister Moustache) il faut se focuser à nouveau sur la scène québécoise. Il faut élire le PQ et que ce dernier commence par adopter une Constitution QUÉBÉCOISE, puisque nous n'avons aucune dans le Canada actuellement.

  • Marcel Haché Répondre

    2 mai 2011

    L’électorat québécois vient de donner un grand coup de balaie. Si vous pensez que cet électorat plus que tanné va bientôt remiser son balaie, vous avez tort.
    Le P.Q. est en conquête du pouvoir : qu’il ressorte seulement son repoussoir, le référendum, ou pire, le plusse pire, qu’il se mette lui-même à déstabiliser sa propre chefferie, et vous verriez le méchant coup de balaie que l’électorat assènerait au P.Q. plutôt qu’au P.L.Q. lors d’une prochaine élection. Et d’autant plus que le gouvernement MAJORITAIRE conservateur pourrait d’ici là avoir les coudées franches pour voler au secours des rouges. (contre les « separatists »)
    La défaite du Bloc est une défaite secondaire en comparaison de ce que pourrait être une prochaine défaite du P.Q.
    Il serait grand temps de considérer les conservateurs comme de redoutables stratèges politiques plutôt que de les prendre pour une gang d’illuminés. À partir de ce soir, Nous avons un p.m. typiquement West Island, Jean Charest, appuyé à Ottawa, pour défendre « les intérêts du Québec », d’un ancien d’Alliance-Québec.
    Ne pensez-vous pas qu’il y aurait chose à faire que de « shaker » la chefferie de Pauline Marois, les ennemis ne lui manquant pas…

  • Archives de Vigile Répondre

    2 mai 2011

    Si le Bloc s’est fait planter par les Québécois ce soir, ce n'est certainement pas la faute au PQ de Mme Marois qui s’est sortie de vacances pour venir porter au secours de M. Duceppe qui se savait perdu depuis quelques jours.
    Le problème est simple : Il manque une solide majorité de Québécois pour acheter la simple souveraineté du Québec depuis 1995 quand il leur a été proposé la souveraineté-partenariat. Depuis ce temps, ils ont simplement enlevé, sous la pression des purs et durs, le partenariat, ce qui durcissait l'option de la souveraineté qui devenait "simple séparation". À la place d'aider, ce mouvement a éloigné les souverainistes mous qui viennent de voter pour le NPD et son fédéralisme asymétrique, ne laissant au Bloc que 25 % des votes, le nombre de souverainistes purs et durs.