Nombreuses ont été les interventions de divers orateurs qui sont venus s’exprimer dans le cadre de l’attentat de Québec sur l’importance du poids des mots. Le thème n’est peut-être pas nouveau mais il a encore aujourd’hui toute son importance, particulièrement sur un sujet aussi délicat que l’inclusion de la communauté musulmane dans la société québécoise.
Or, maintenant que les cérémonies d’appui aux familles éprouvées par la mort d’un des leurs est chose du passé et que des milliers de Québécois ont manifesté leur appui à la communauté musulmane, il m’apparaîtrait opportun de jeter un coup d’œil rationnel sur les suites à donner à ce triste événement.
Et, pour y parvenir, il suffit de se reporter au 28 janvier, soit la veille de l’attentat, lorsque le climat entre la communauté musulmane et les Québécois était souvent à couteaux tirés, notamment au chapitre de l’intégration des musulmans à la société québécoise.
En termes clairs, les vœux de rapprochement entre les deux communautés n’effaceront pas d’un coup de baguette magique les heurts auxquels le us et coutumes des musulmans sont confrontés avec ceux des Québécois depuis des décennies (et je pèse mes mots). Comme le dit fort à propos un proverbe suisse : « Les mots sont comme les abeilles : ils ont le miel et l’aiguillon ».
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