Le pétard mouillé de Jolin-Barrette

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On réclame de l’audace


Simon Jolin-Barrette, le ministre québécois de la loi la plus amochée de notre histoire, j’ai nommé la loi 101, nous annonçait récemment une mesure cosmétique pour valoriser le français auprès des immigrants.


Le lonesome cowboy du gouvernement de François Legault, dans une CAQ où plusieurs se méfient de la promotion du français, nous prépare-t-il un pétard mouillé ?


Quand on me dit qu’on va investir dans l’intégration des nouveaux arrivants, je m’attends à un montant spectaculaire à la hauteur de la tâche !


Mais 513 000 $ répartis entre 12 organismes sociaux, c’est peu... N’attendons pas de miracle ! Cette somme est dérisoire quand on sait qu’en débarquant du bateau ou de l’avion, le nouvel arrivant se trouve un job comme livreur de pizza auprès d’un employeur de connivence où l’usage du français est inexistant. On n’a qu’à regarder le nombre de plaintes pour s’apercevoir que telle est la réalité. Le français n’est pas une langue de rue. 


Comme Bourassa


Ne serait-il pas plus facile d’exiger de tout candidat, depuis son lointain patelin, de passer obligatoirement par l’Alliance française ? Il y a des Alliances françaises dans presque toutes les grandes villes du monde et je me souviens très bien que Robert Bourassa avait collaboré avec elles pour franciser par avance des candidats à l’immigration.


Dans les années 1990, j’ai aidé une famille mexicaine à s’établir chez nous. Après trois mois de cours à l’Alliance, ils avaient acquis des rudiments de français. Ça avait accéléré le processus.


Silence radio


De la part de Jolin-Barrette, c’est le silence radio en ce qui concerne les raisons sociales anglaises des commerces. Même chose au sujet du centre-ville anglicisé ou du cégep Dawson qui nous anglicise à nos frais. 


On aimerait bien que Jolin-Barrette applique la formule de Danton, « De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace », mais ne rêvons pas : le gouvernement est désormais à 11 mois des élections. Préparons-nous à demeurer sur notre appétit.











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