Le délire messianique de la COP 27

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Le rendez-vous doré de la fausse élite mondiale

Pour une 27e fois, les Nations Unies ont organisé une conférence sur les changements climatiques. Un post mortem s’impose.


BOURGEOISIE


Presque 45 000 personnes provenant de 195 pays et 1919 organisations se sont déplacées pour l’occasion. La délégation du Canada comptait environ 330 personnes. Autant d’amoureux de Gaïa qui traversent la planète, souvent en jets privés, pour un séjour dans les meilleurs hôtels d’une ville balnéaire égyptienne afin de discuter de l’urgence que les peuples réduisent leurs empreintes écologiques et acceptent avec enthousiasme une réduction de leur niveau de vie.  


Comment y voir autre chose qu’un cocktail fétide d’hypocrisie, d’incohérence et de suffisance ? Quand la bourgeoisie climatique prêchera par l’exemple plutôt que de nous sermonner et de nous culpabiliser injustement, peut-être sera-t-elle prise alors au sérieux !


Mais il y a pire.  


Au nom de la « justice climatique », les pays ont convenu de créer un fonds Pertes et dommages, en vertu duquel les pays réputés coupables de causer les changements climatiques devront envoyer plusieurs milliards de dollars aux pays qui en subissent les conséquences. 


L’éthique est remarquable. Mais l’idée est lamentable.  


L’histoire a montré que l’inefficacité, le gaspillage de fonds et la corruption gangrènent les États et leurs organisations. Et, loin de se résorber, l’infection ne fait que s’aggraver.  


Même à petite échelle, les gouvernements échouent à mener leurs missions avec probité et efficacité. Les médias nous en fournissent quotidiennement des preuves.


Alors, comment croire naïvement que le nouveau fonds, qui contiendra des milliards de dollars et qui impliquera des centaines de pays et des dizaines de milliers d’individus, sera utilisé à bon escient ? Comment nous assurer que notre argent permettra d’abreuver des vaches au Kenya plutôt que de financer la Rolex d’intermédiaires vénaux ?


CONFIANCE


Dans son délire messianique, la confrérie climatique réclame notre confiance aveugle. Or, même au pays des licornes une telle couleuvre ne passerait jamais !