Ottawa donne un coup de barre en matière de bilinguisme. Le gouvernement de Justin Trudeau a rectifié le tir jeudi en annonçant qu’une « nouvelle ère » allait débuter au Bureau de la traduction. L’embauche reprendra et la qualité sera replacée en tête des priorités de l’organisme.
Le Bureau de la traduction est une sorte d’entreprise au sein du gouvernement fédéral. Il regroupe traducteurs, interprètes et terminologues, tous des fonctionnaires dont les services sont vendus aux autres ministères. Le moral au sein du Bureau est au plus bas depuis quelques années, ayant perdu en quatre ans le quart de ses effectifs, soit 450 employés.
La ministre responsable des Services publics et de l’Approvisionnement, de qui relève le Bureau, Judy Foote, annonce un virage. « Je prends l’engagement de renouveler le Bureau de la traduction pour en faire un centre d’excellence, prêt à embrasser l’innovation, à adopter de nouvelles pratiques et à recruter les meilleurs diplômés », a-t-elle déclaré jeudi en comité parlementaire.
Au nombre des mesures prises, Ottawa s’engage à recruter au minimum 50 étudiants en techniques langagières par année au cours des cinq prochaines années, question d’assurer la relève. La ministre Foote crée aussi un nouveau poste de dirigeant principal de la qualité.
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