Les semaines à venir pourraient voir survenir des événements dramatiques, susceptibles de changer le cours de l’histoire, a prévenu l’économiste américain Lyndon LaRouche le 30 mai.
A l’heure où une cessation de paiements de la Grèce pourrait, à partir du 5 juin, faire tomber tout le système financier transatlantique, le danger que les oligarques de Londres et de Wall Street optent pour un affrontement stratégique pour se maintenir aux commandes augmente d’heure en heure.
Le refus de reconnaître le lien entre ces deux dynamiques risque de faire avorter les efforts de ceux qui cherchent sincèrement à empêcher un tel conflit, et qui s’expriment de plus en plus ouvertement à ce propos depuis quelques semaines.
Un analyste militaire américain, John Schindler, raconte qu’un haut responsable européen de l’OTAN lui avait dit qu’il s’attendait « à ce que nous soyons en guerre d’ici l’été. Si nous avons de la chance, il ne s’agira pas d’une guerre nucléaire. »
C’est dans ce contexte qu’il faut situer les récentes provocations de l’OTAN contre la Russie et la Chine. Les États-Unis continuent à fournir de l’aide militaire au gouvernement férocement anti-russe de Kiev, alors que l’OTAN conduit des exercices près des frontières russes, dans les États de la mer Baltique et de la mer Noire, et au large de la Scandinavie.
Par ailleurs, le gouvernement Obama intensifie ses menaces contre la Chine à propos des îles disputées dans la mer de Chine du Sud. Un avion de surveillance P-8 est entré le 20 mai dans l’espace aérien chinois en survolant l’archipel des îles Spratly, avec à son bord une équipe de tournage de la CNN. Après avoir enregistré les sommations de la marine chinoise, CNN a démarré une campagne contre les prétendues violations chinoises des voies de navigation.
Lors de la conférence annuelle de Shangri La sur la défense Asie-Pacifique, le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter a annoncé la multiplication des déploiements militaires américains dans la région, et une coopération plus étroite avec les pays de l’Asie du Sud-ouest, le tout dirigé contre la Chine.
Au cours de la même conférence, le ministre russe de la Défense Anatoly Antonov a présenté des détails sur les déploiements militaires de l’OTAN, citant en particulier la doctrine de Washington du Prompt Global Strike, soit une politique de première frappe. Il a également dénoncé la politique des « révolutions de couleur » en Europe centrale (la Macédoine n’en étant que le dernier exemple), le long des frontières de la Russie, au Moyen-Orient et maintenant dans la région Asie-Pacifique.
L’amiral Sun Jianguo de Chine, de son côté, a prononcé un discours sur le programme « gagnant-gagnant » du président Xi Jinping en matière de coopération pour le développement, tout en répondant directement à Ashton Carter lorsque celui-ci a tenté de présenter la Chine comme étant la seule à violer le droit international dans la mer de Chine du Sud.
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