Cela était sans doute inévitable étant données les politiques monétaires menées par les banques centrales. Mais cela est rendu possible par le manque de réforme du système financier depuis la crise de 2008 et les nouvelles innovations. Et nous n’en sommes sans doute qu’au début…
En fait, les problèmes du néolibéralisme, par la pression qu’il met sur les salaires des classes populaires et moyennes, en ralentissant la reprise, prolonge le stimulus monétaire et provoque un effet de ciseau entre la pression sur les salaires et les prix des biens et services tout en nourrissant, comme toujours, le prix des actifs. Et pour que la bulle grossisse de manière déraisonnable, il vaut mieux que les taux restent bas le plus longtemps possible, avant qu’un nouveau choc sur les prix (probablement venu des matières premières) ne pousse les taux à la hausse, faisant s’effondrer le château de carte. Il est bien sûr impossible de prévoir précisément quand cela arrivera mais il semble probable que cela arrivera avant la fin de la prochaine décennie étant donnés les déséquilibres déjà accumulés…
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