En quelques semaines, sous la pression de la crise financière, les premiers ministres Brian Cowen d'Irlande, Papandréou de Grèce et Berlusconi d''Italie ont quitté leur poste de responsabilité. Littéralement congédiés par les marchés financiers. Mais remplacés par qui?
Par ceux-la même qui font la pluie et le beau temps dans la présente crise économique.
C'est Mario Monti qui a remplacé Sylvio Berlusconi. Après avoir été commissaire européen il est allé travailler chez Goldman Sachs. Il était là depuis 2005. C'est Lucas Papadémos qui a succédé à Georges Papandréou. Il était le président de la banque centrale hellénique quand avec Mario Draghi, alors vice-président de la branche européenne de Goldman Sachs et aujourd'hui président de la Banque centrale européenne, il truquait les comptes de la Grèce pour la faire entrer dans la zone euro. Etc. Etc.
On retrouve les hommes de Goldman Sachs dans les entourages de toutes les directions des pays qui connaissent des difficultés. Cette banque d'affaires américaine joue sur tous les tableaux. D'un côté elle trafiquait les chiffres de la Grèce. De l'autre elle spéculait sur la faillite de celle-ci. Bref, pour Goldman Sachs, il n'y a pas de limites à faire de l'argent, Quitte à mettre des peuples à genoux. Et à les saigner jusqu'au bout.
Si aujourd'hui c'est Berlusconi et Papandréou qui sont congédiés c'est que depuis longtemps la démocratie elle-même l'a été par les puissances d'argent qui ont imposé aux politiques leurs points de vue et leurs pratiques. Une république de fourbes.
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