Ami, entends-tu le vol noir du corbeau sur nos plaines ?
_ Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
_ Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme !
_ Chant des partisans
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Pour l’histoire / Pour l’interprétation

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Je suis toujours surpris des commentaires que suscitent mes articles, et dont certains lecteurs choisissent de me faire part soit publiquement sur le site même de Vigile, soit en privé via son service de messagerie.
Ces réactions témoignent d’un degré insoupçonnable d’opposition au régime actuel et du talent avec lequel certains sont capables de l’exprimer. Je serais à la place des dirigeants actuels que je serais très inquiet. Ils ne soupçonnent pas la férocité du retour de manivelle qu’ils se préparent à encaisser.
Je vous cite en exemple les capsules vidéo que vous retrouverez sur la chaîne 81PARADIS81 sur YouTube. Mais ne vous vous limitez pas à celles-là. En accédant à cette chaîne, vous découvrirez toute une pléiade d’autres vidéos sur les mêmes thèmes ou sur des thèmes apparentés, et vous serez surpris de l’intensité de la colère qui gronde sous un couvert d’apparences tranquilles.
En visionnant plusieurs de ces messages m’est revenue en mémoire une expression qui m’avait frappé du temps de mes études universitaires : « Le mépris n’aura qu’un temps ».
Ne me souvenant plus à qui nous en étions redevables, j’ai fait une recherche rapide sur Google pour découvrir qu’il s’agissait en fait du titre d’un film d’Arthur Lamothe sur les conditions de travail dans l’industrie de la construction, des conditions qui avaient justement donné lieu à l’adoption d’une loi que le gouvernement Charest vient tout juste d’abolir, aux applaudissements niaiseux d’une droite aveugle (certains diront que c’est un pléonasme).

Quel hasard ! Regardez bien cet extrait que vous trouverez sur YouTube. Je vous garantis que les cheveux vont vous en dresser sur la tête. Il y est même question de l’échangeur Turcot. Plus d’actualité que ça, tu meurs.
C’était en 1969, un an avant 1970 et la proclamation de la Loi sur les mesures de guerre.
Il faut croire que la colère constitue toujours le prélude à l’espoir.