En Occident, le Québec bat le record des couples non mariés. C’est peu dire que le mariage n’est plus valorisé chez nombre d’enfants du divorce.
Indéniablement, le divorce a des conséquences souvent néfastes sur les enfants. Les parents divorcés qui ne prêchent plus par l’exemple devraient cesser de rationaliser cette réalité douloureuse en claironnant que «les enfants s’adaptent à tout». Oui, mais à quel prix?
Chez les enfants du divorce, il y a dans le refus de se marier une peur inavouée de s’engager, surtout chez les jeunes hommes, qui préfèrent ainsi se garder une porte de sortie.
Banaliser le mariage
Le mariage n’est plus une institution phare dans notre société atomisée. Or le mariage demeure une reconnaissance sociale d’un choix privé. C’est un contrat qui ne peut être banalisé au même titre que des contrats d’assurance ou d’emploi. Nous ne sommes pas que des individus, mais également des êtres sociaux.
L’État confère donc au mariage des droits particuliers, y compris des protections financières. Or une majorité de Québécois souhaitent désormais que les conjoints de fait, en cas de séparation, accèdent de facto à ces avantages.
Le Conseil du statut de la femme, favorable à ce changement, se défend d’infantiliser les gens, car ce sont les gens à faible revenu et les femmes qui souhaitent ces mesures.
Rôle de l’État
Or, n’assistons-nous pas à une lente disparition de cette institution par laquelle l’État confirme son désir de protéger le couple, les enfants et le patrimoine familial?
La décision de s’installer en ménage et de faire des enfants ne doit pas être prise à la légère. Il faut donc gratifier ceux qui se soumettent aux lois régissant le mariage civil.
Chacun est libre de se marier ou pas. Mais l’État doit offrir des avantages à ceux qui assument légalement cette responsabilité.
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