La fin du "bon gouvernement"

4 ans pour une démarche de souveraineté populaire

Chronique de Gilbert Paquette

"Qui remplacera Pauline ?" Au lendemain de l'effondrement du vote péquiste, le pire résultat depuis 1970, c’est une question que beaucoup se posent, mais ce n'est pas la bonne question!

Quand on arrive à un cul-de-sac, et nous sommes dans un cul-de-sac, on ne se demande pas, s'il faut un autre conducteur pour foncer dans le mur. On trouve d'abord un autre chemin. Il faut remettre en question non pas l'objectif, mais le chemin suivi par le Parti québécois depuis Lucien Bouchard, depuis l’après référendum de 1995.

Il faut une autre approche que celle du "bon gouvernement", celle d'un gouvernement provincial en attendant les "conditions gagnantes", en attendant le "référendum au moment opportun". C'est cette approche qui a été rejetée par la population parce qu'elle est passive, défensive, sans lien avec les questions qui préoccupent la population et en même temps déstabilisante et sans amorce de solution de notre question nationale. En essayant de façon pathétique de reporter la discussion sur l’avenir du Québec hors de la période électorale, on laisse aux adversaires toute la place pour dénaturer le projet d’indépendance, pour le limiter à « l’épouvantail » du référendum. Combien de fois allons-nous répéter ce scénario débilitant.

Ce qui a été rejeté, ce n'est pas l'indépendance puisqu'elle n’a pas vraiment défendue, et surtout, parce qu’on ne l'a pas préparée depuis près de 20 ans. La jeune génération, en particulier, n'a jamais entendu parler de ce projet emballant d'émancipation nationale dans un monde où seules les nations ont une voix à l'international, de ce projet d'une nation libre, vraiment responsable d'elle-même, française, solidaire sur le plan social, acteur dynamique de l’économie verte du XXIème siècle.

Malgré tout, l'appui à l'indépendance reste étonnamment solide, autour de 40%. Pour un indépendantiste, le seul "bon gouvernement" possible est un vrai gouvernement, le gouvernement d'un pays. Nous avons quatre ans pour le démontrer, pour faire adhérer à ce projet de pays. Il faut y travailler par une nouvelle approche comme celle fondée sur la souveraineté populaire qui se prépare aux État généraux que le Conseil de la souveraineté a initié en 2012.

Parti québécois, référendum et souveraineté sont devenus avec le temps synonymes dans l’esprit de la majorité de la population. Pourtant, le référendum n’est qu’un moyen d’exercice de la souveraineté populaire. Les partis n’en sont que les instruments. Au début, la création du Parti québécois a été le résultat d’un mouvement populaire profond, mais avec le temps, l’indépendance s’est instrumentalisée, menée par une classe politique bien intentionnée, mais en partie déconnectée d’une partie de la population. D’autres partis indépendantistes se sont créés. Même ensemble, ces partis ne font pas le plein des électrices et électeurs souverainiste et ils les divisent sur d’autres questions que sur celle, vitale, de l’indépendance nationale.

Il faut un changement de cap. Il faut départisaniser la démarche vers l’indépendance par sa prise en charge, par la société civile, sur la base de la souveraineté populaire. C’est à cela que pensait René Lévesque lorsqu’il affirmait : « Pour moi, tout parti politique n'est au fond qu'un mal nécessaire, un de ces instruments dont une société démocratique a besoin lorsque vient le moment de déléguer à des élus la responsabilité de ses intérêts collectifs. Mais les partis appelés à durer vieillissent généralement assez mal. Ils ont tendance à se transformer en églises laïques, hors desquelles point de salut. »

Au Parti québécois de nous démontrer, qu’il est autre chose qu’une « église laïque », qu’il a, comme je le pense, gardé ses idéaux. Qu’il nous démontre qu’il peut se remettre profondément en question et qu’il est prêt à ouvrir un véritable dialogue avec les autres composantes du mouvement indépendantiste. Qu’il se montre capable d’appuyer un véritable mouvement populaire d’émancipation nationale. La question s’adresse également à Québec solidaire qui n’arrive pas, lui non plus, à se mettre en campagne permanente pour l’indépendance avant, pendant et après les élections. À côté du renforcement du mouvement indépendantiste de la société civile, la convergence des partis indépendantistes doit également être à l’ordre du jour, car il faudra bien, aussi, que la prochaine élection ramène une majorité d’indépendantistes à l’Assemblée nationale.

Il faut redéfinir la démarche vers l’indépendance sur la base de la souveraineté populaire. Il faut viser une large coalition en faveur de l’indépendance, de la gauche à la droite, quelles que soient les allégeances partisanes, les classes sociales ou l’origine ethnoculturelle des citoyen-ne-s. Cette diversité, trop large pour coexister au sein d’un même parti politique, appelle une coalition de tous les partis et des mouvements nationalistes, sociaux, écologistes, féministes, économiques. C’est à cette condition que l’indépendance se fera.

L’indépendance n’est pas une question partisane, elle est une question qui doit se résoudre par l’exercice de la souveraineté populaire. En démocratie, en république, c’est le peuple, maître de son destin, en tant que seule autorité constituante qui doit définir ses institutions, sa constitution et non se les faire imposer d’en haut. Or le peuple québécois n’a jamais même été consulté sur aucune des constitutions qui l’ont régit jusqu’à maintenant. Actuellement, nous sommes régis par une constitution illégitime, imposée unilatéralement en 1982, qui consacre notre dépendance politique. Il est temps d’inverser ce processus en organisant le travail de la société civile au travail sur la définition de sa constitution, ce qui est, en même temps, faire la pédagogie de l’émancipation dans l’action.

L’extraordinaire mouvement du printemps 2012 doit nous inspirer. Pour réaliser les idéaux qui ont animé les partisans des réformes démocratiques, du Québec français, du développement durable, de la justice sociale, de l’accès à l’éducation, il faut que ces luttes citoyennes convergent et définissent le pays du Québec.

Squared

Gilbert Paquette68 articles

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Ex-ministre du Parti Québécois
_ Président des Intellectuels pour la souveraineté (IPSO)

Gilbert Paquette est un chercheur au Centre interuniversitaire de recherche sur le téléapprentissage (CIRTA-LICEF), qu’il a fondé en 1992. Élu député de Rosemont à l’Assemblée nationale du Québec le 15 novembre 1976, réélu en 1981, Gilbert Paquette a occupé les fonctions de ministre de la Science et de la Technologie du Québec dans le gouvernement de René Lévesque. Il démissionne de son poste en compagnie de six autres ministres, le 26 novembre 1984, pour protester contre la stratégie du « beau risque » proposée par le premier ministre. Il quitte le caucus péquiste et complète son mandat comme député indépendant. Le 18 août 2005, Gilbert Paquette se porte candidat à la direction du Parti québécois. Il abandonne la course le 10 novembre, quelques jours à peine avant le vote et demande à ses partisans d’appuyer Pauline Marois. Il est actuellement président du Conseil d’administration des intellectuels pour la souveraineté (IPSO).





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11 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    14 avril 2014

    M. François Ricard,
    Vous n'avez pas complété le syllogisme:
    -Si pikiou choisit "le bon gouvernement", écartant l'article UN, nous saurons clairement où aller militer pour le pays. PKP nous suivra-t-il à Option Nationale? Ou bien, est-il déjà retourné à ses affaires? Pas avec Philippe, quand même?... Et Aussant, l'avons-nous aussi gaspillé à jamais? Curzi, qui avait été de la même saignée, tente encore d'user de son charisme, mais il peut tomber dans des trappes comme "Hommes en Or", avec le vicieux Lagacé et le verre de terre Wauthier, écrasé sur le bar, trop faible pour supporter la marmotte qu'il a sur la tête.

  • François Ricard Répondre

    13 avril 2014


    J'aime bien l'idée d'un référendum interne sur l'objectif principal du PQ:
    1- l'indépendance ou
    2-le bon gouvernement
    Il ne sert à rien de réunir un congrès national si on n'a pas, au préalable, répondu à cette question fondamentale.
    Deuxième étape, un congrès national pour bien définir la République du Québec dans sa forme et ses valeurs, identifier les avantages politiques, économiques et culturels d'un Québec indépendant.
    Troisième étape, le choix d'un chef qui accepte les résolutions du congrès.
    Avec une démarche claire sur l'accession du Québec à l'indépendance, le PQ pourra se rallier le vote indépendantiste, de tous les indépendantistes, et avec un projet de société stimulant, inciter les jeunes à se joindre au mouvement indépendantiste et à se déplacer pour aller voter.
    À la fin de la première étape, si l'orientation du parti est nettement sur l'indépendance, tous les indépendantistes, de QS, de l'ON, du PI, devraient s'impliquer pour les deux autres étapes. Il en ressortirait un nouveau parti dynamique. Peut-être avec un autre nom...

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    13 avril 2014

    Il y a un os! Dans un cahier "La Souveraineté", Le Devoir du weekend présente sous la plume de Lisa-Marie Gervais: "Jeunes cherchent cause porteuse".
    Le sociologue Jacques Hamel dit: " ...les 20-30 ans sont beaucoup plus soucieux des libertés individuelles, chères aux libéraux, que des droits collectifs. C'est l'univers anglo-saxon, la culture américaine qui fait ça. Les jeunes prônent les libertés individuelles, non pas parce qu'ils sont plus égoïstes, mais parce qu'ils ont l'impression qu'ils n'ont plus besoin de l'État pour les garantir. La langue française n'a plus besoin d'être soutenue par l'État. Je n'ai qu'à la parler et la défendre." !!!
    D'où vient cette conception? Voyons encore:
    "...génération n'a pas connu René Lévesque, ni les référendums... la vendeuse de chez Eaton qui ne parlait pas français, ne peux m'identifier à ça!... jeunes encore plus ouverts sur le monde, voyagent beaucoup (?) parlent plusieurs langues (?)... ouverts sur l'autre, sur la diversité..."
    On est loin de la République!
    Ben voilà, les Lumières en France, pas connu, ne peux m'identifier; Darwin, pas connu, ne peux m'identifier; Gandhi, Luther King, La Shoa, pas connu, pas à m'identifier... génocide au Rwanda...
    Quand on dit manque de culture générale, d'enseignement de l'Histoire, de simple perspective mondiale sur les entités nationales...

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    13 avril 2014

    Bravo ! Tout y est; vous avez ménagé presque tout le monde, mis au goût de jour et articulé vos propositions, bien attaché les ficelles, du moins en apparence.
    Mais je sens bien qu'au fond, au fond de l'abime, c'est l'inéductable péquiste, qui, à l'instar d'un curé Labelle, brode une nouvelle utopie de circonstances en l'étayant même d'une citation de l'associationniste René Lévesque.
    Cela fait déjà quarante ans que le PQ abreuve les foules de sa stratégie de pouvoir et "bon gouvernement", que ses "sages" et autres acrobates de l'esprit désorientent et décontenancent les militants par de fumeuses stratégies servant finalement de prétexte inavoués et inavouables pour éviter de parler d'indépendance ou reporter indéfiniment celle-ci.
    Il faut être un ancien évêque ou un ex-apparatchik du PQ pour croire et faire croire que ce parti a "gardé ses idéaux" indépendantiste et qu'il est réformable.
    Arrêtez votre romance: procédez à une analyse complète de la situation, incluant le volet géopolitique contemporain et présentez un plan qui se tienne.
    Nous n'avons plus de temps à perdre.

  • Gilbert Paquette Répondre

    12 avril 2014

    À Pierre Cloutier: Vous dites "Même le CSQ est encore pogné avec la chouveraineté ronronnante et mollassonne." La suite des choses vous donnera tort, à commercer par le changement de nom que je prépare au CSQ.
    À Ougho: Je n'ai pas d'influence particulière sur l'avenir du PQ mais, comme vous l'aurez compris, j'affirme que le combat indépendantiste doit être pris en charge par la société civile, fondé sur la souveraineté populaire, les valeurs du républicanisme et une démarche constituante. Tant mieux si cette action peu influencer une réorientation du Parti québécois et des autres partis.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 avril 2014

    4 ans et demi c`est bien long. Je regarde autour de moi mes amis qui voulaient un pays, y ont travaillés et certains n`y seront plus. Certains enfants sont éparpillés partout dans le monde et les petits-enfants ne savent pas de quoi on parle. Les immigrants on en parle pas.
    Donc je crois que lundi a été malheureusement la plaque tournante de notre avenir.
    Vous dites...Cette diversité, trop large pour coexister au sein d’un même parti politique, appelle une coalition de tous les partis et des mouvements nationalistes, sociaux, écologistes, féministes, économiques. C’est à cette condition que l’indépendance se fera.
    Pas demain la veille !!!!

  • Archives de Vigile Répondre

    12 avril 2014


    Parti républicain du Québec...
    Il me semble que ça ferait bien. Ça ouvrirait en tout cas la porte à un travail de conception et de rédaction d'une constitution républicaine laquelle serait évidemment en contradiction avec la patente monarchique que le pays voisin (le Canada ça s'appelle) nous impose depuis 1982. Cette constitution républicaine aurait aussi une grande utilité pédagogique à condition qu'elle ne soit pas seulement l''oeuvre d'experts.
    Moi qui ne suis pas une expert, je proposerais une article 1, pas très original, mais assez fondamental:
    Art. 1 -- Le Québec est une république démocratique qui n'admet pas d'autre autorité que celle du peuple.
    [ Commentaire : dans une république c'est le peuple qui est roi alors qu'au Canada c'est la reine d'Angleterre.]
    [Je vais oser un article 2]
    Art. 2 -- Le peuple exerce son autorité de différentes manières non exclusives :
    soit en déléguant à des représentants élus le mandat de faire des lois pour le bien de la république et de ses membres,
    soit par voie de référendum,
    soit par d'autres mécanismes (institutions, organismes de surveillance, comités...) dont le but est d'empêcher que les élus puissent agir à l'encontre du mandat qui leur a été confié.
    [Ça pourrait commencer par quelque chose du genre. La suite appartient à tout le monde du Québec. Et on peut en faire une grande partie par internet; il n'est pas nécessaire de se réunir au Jeu de Paume... enfin pas dans l'immédiat. Déjà ces deux articles ouvrent la porte à pas mal de pédagogie, que ce soit sur la nature d'une république ou encore sur le programme législatif qu'ils impliquent.]

  • Éric Lévesque Répondre

    12 avril 2014

    Je suis amplement d'accord avec vous, une chance que vous êtes là.... Vous savez quand les partis politiques (Élites) sont faibles, c'est au mouvement sociaux d'être fort, c'est une puissante opportunité qu se représente. QS qui augmente à pas de tortue, le PQ qui mange sa raclée historique et ON qui est en voie d'extinction (oui ça me désole quand même), il faut mettre de l'avant la souveraineté populaire et donner le pouvoir au peuple directement via une constitution et arrêter la souveraineté nationale qui ne fait pas rêver les gens. Ceci aura pour effet de mobiliser les jeunes au projet de pays par le fait même... une pierre deux coups. Évidemment, il y a d'autres facteurs à tenir en compte, mais ma plus grande crainte est la direction que le PQ va prendre et j'ai peur qui prenne la même direction.
    P.S. Je trouve encore déplorable de voir certain commentaire ici qui vous disgracie pour des détails.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    12 avril 2014

    Et qui remplacera Gilbert Paquette?
    A moyen que celui-ci COMPRENNE enfin qu’il faut innover à TOUS les niveaux pour parvenir à percer le scepticisme du peuple, des changements sont à faire à la tête des organisations souverainistes.
    Ce que je souhaite, c'est que des hommes comme Paquette reste chef de leur organisation respective mais qu'à cette période fragile de notre époque, ils puissent s'ouvrir (enfin!) aux autres organisations et à d'autres approches pour faire la souveraineté.
    La souveraineté, elle se fait. Elle ne se quémande pas.
    C’est de « l’effet levier » dont on a besoin. Et pour se faire, le renforcement et le rapprochement des réseaux souverainistes sont essentiels.
    Monsieur Paquette,
    Vous avez vous aussi, une prise de conscience à faire.
    Si vous restez à la tête de Cap indépendance, je vous en prie, enlevez vos ornières et comme j’ai déjà dit à madame Marois, c’est « tout nu sur une table à danser devant tout le monde » que vous parviendrez à décaper vos certitudes et vos vieilles façons de faire.
    Navré pour le ton dur, mais Pauline Marois a eu sa longue suite d’émules dans le mouvement souverainiste. Ils étaient certes de bonne foi, mais têtus et sans écoute pour l’approche des autres.

  • Pierre Cloutier Répondre

    11 avril 2014

    Je n'ai jamais entendu le mot "république" au PQ pas plus que le mot "indépendance" Ce sont 2 mots tabous. Même le CSQ est encore pogné avec la chouveraineté ronronnante et mollassonne. Mettre le mot souveraineté aux poubelles est la première chose à faire. Mais Gilbert Paquette ne l'a sans doute pas encore compris.
    Une fois le mot souveraineté envoyé dans les poubelles de l'histoire, on pourra alors introduire le mot république. Psychologiquement, c'est une étape très difficile à franchir pour beaucoup.
    Se débarrasser de la "chouveraineté ronronnante et mollassonne" et mettre le cap sur l'indépendance et la République. Voilà qui demande du courage pour les péquistes.
    Pierre Cloutier

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    11 avril 2014

    Monsieur Paquette,
    Vous savez qu'on discute, aux États généraux, du principe de la souveraineté populaire comme la représentation du pouvoir politique qu'on accorde au peuple. Et ceci constitue l'adhésion tacite des Québécois au républicanisme.
    Régulièrement, des Québécois se sont affairés à démontrer que la distinction de notre société québécoise se traduit par les caractéristiques de la République, par opposition au libéralisme des Anglo-saxons. Et ces chercheurs insistent pour dire qu'une sérieuse forme de pédagogie serait nécessaire pour vaincre les préjugés d'une population mal informée par les médias envers le républicanisme.
    Il serait logique de croire que ce débroussaillage fait, un nouveau vocabulaire sortirait sur la scène politique, favorisant la participation des jeunes qui ont été induits à associer le PQ, l'indépendance, le référendum, au "Vieux Parti" de leurs parents. Et en plus du vocabulaire, les notions nouvelles viendraient éclairer la nécessité de confronter ce gouvernement canadian délétère.
    Cependant, la rumeur veut qu'au Parti Québécois, on serait farouchement allergique au républicanisme... sauriez-vous nous dire s'il ne s'agit là que d'un problème de manque d'information?...
    Votre réponse, M. Paquette, en tant qu'ex-ministre du cabinet Lévesque, pourra trancher sur la pertinence d'envisager ou non la venue du mot république dans un éventuel renouveau du nom et du logo du Parti Québécois.