PKP contre Power ?

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Deux poids, deux mesures

Depuis la candidature de Pierre Karl Péladeau, on entend toutes sortes d'allégations et de questions. Certains voudraient que le parti québécois soit maintenant devenu par la seule magie de cette candidature aussi à droite que le parti libéral du Québec, toutes les autres candidatures progressistes étant effacées d'un coup de baguette magique. D'autres craignent tout à coup une orientation politique des médias alors qu'on tolère depuis des années la ligne éditoriale politique de l'autre empire médiatique, sans compter Radio- Canada sous l'emprise du fédéral.
Pour un indépendantiste, la vraie question c'est: sommes-nous mieux outillé maintenant pour obtenir un appui majoritaire de la population? Quand on est en lutte et qu'on veut arriver quelque part, on ne se demande pas si les véhicules sont de la bonne couleur, on les utilise ! Oui l'arrivée de PKP va entrainer de nouveaux appuis à l'indépendance, en réponse directe à Philippe Couillard qui veut faire croire que l'idépendance n'a rien à voir avec l'économie.
Mais on peut regretter que Québécor n'oriente pas mieux ou ne choisisse pas mieux les commentateurs qui y écrivent pendant que La Presse, le Soleil, les autres médias de Power Corp et toute la presse anglophpone combattent activement notre émancipation nationale.

PKP contre Power, ce n'est malheureusement pas pour demain !

Squared

Gilbert Paquette68 articles

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Ex-ministre du Parti Québécois
_ Président des Intellectuels pour la souveraineté (IPSO)

Gilbert Paquette est un chercheur au Centre interuniversitaire de recherche sur le téléapprentissage (CIRTA-LICEF), qu’il a fondé en 1992. Élu député de Rosemont à l’Assemblée nationale du Québec le 15 novembre 1976, réélu en 1981, Gilbert Paquette a occupé les fonctions de ministre de la Science et de la Technologie du Québec dans le gouvernement de René Lévesque. Il démissionne de son poste en compagnie de six autres ministres, le 26 novembre 1984, pour protester contre la stratégie du « beau risque » proposée par le premier ministre. Il quitte le caucus péquiste et complète son mandat comme député indépendant. Le 18 août 2005, Gilbert Paquette se porte candidat à la direction du Parti québécois. Il abandonne la course le 10 novembre, quelques jours à peine avant le vote et demande à ses partisans d’appuyer Pauline Marois. Il est actuellement président du Conseil d’administration des intellectuels pour la souveraineté (IPSO).





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