Je vais encore le répéter, parce que cette donnée ne semble pas avoir été encore pleinement assimilée : [JAMAIS LA CONJONCTURE NE SERA PLUS FAVORABLE->26878].
Aux éléments de conjoncture économique qui avantagent désormais la thèse de l’indépendance, s’ajoutent désormais des éléments de conjoncture politique, tant à Ottawa qu’à Québec, qui nous permettent d’espérer enfin réussir à atteindre notre objectif de faire du Québec un pays indépendant.
Pour ce qui est de la conjoncture économique, j’ai déjà couvert ce sujet à plusieurs reprises, et il n’y a pas une journée qui passe qui ne vienne confirmer la justesse de ma lecture.
Quant à la conjoncture politique, j’ai été moins explicite. Alors soyons-le !
Le Canada est présentement dirigé par un gouvernement conservateur minoritaire dont les valeurs sont diamétralement opposées à celles du Québec. Il faut le dire et le répéter sur tous les toits, exemples à l’appui. Ce gouvernement conservateur est présentement enferré dans plusieurs scandales qui affaiblissent son emprise et ses perspectives d’être réélu avec une majorité. De plus, il cherche à adopter des mesures qui vont directement à l’encontre des intérêts du Québec et des Québécois.
Le Parti Libéral fédéral ne parvient pas à retrouver son allant « pré-commandites ». La faiblesse du leadership de Michael Ignatieff y est pour quelque chose, mais il y a un certain nombre d’autres facteurs qui tendent à démontrer qu’il est de plus en plus difficile de réconcilier des intérêts régionaux de plus en plus divergents. Au surplus, au Québec, la mauvaise performance du PLQ rejaillit sur l’image du PLC comme s’en plaignent de plus en plus ouvertement certains de ses membres parmi les plus influents.
Au Québec, la situation n’est plus à décrire, tellement elle est mauvaise pour le PLQ, donc pour le camp fédéraliste. C'est pourquoi il est si important de lui servir le coup de grâce le plus rapidement possible. Après, il en aura pour des années à se dépêtrer dans des enquêtes, et il ne s'en remettra probablement jamais.
Et nous sommes-là, figés dans de vieilles rancoeurs, à laisser le temps filer.
Or ce temps est précieux. En bons stratèges, nous devrions profiter de la faiblesse de l’adversaire, une faiblesse d’un ordre de grandeur jamais vu, pour mettre sur les rails le plus rapidement possible « L’INDÉPENDANCE EXPRESS » en mettant de côté nos vieilles querelles, et en lui donnant un élan tel que rien ne pourra plus l’arrêter, ne laissant aux uns et aux autres que le choix de sauter dans le train en marche ou de le regarder passer.
Personne ne reste insensible à la dynamique d’une situation, et tout le monde cherche à être du bon bord au bon moment. Il ne nous reste plus qu’à démontrer, et vite, que la roue tourne pour nous pour profiter au maximum du désarroi et de la désorganisation de l’adversaire. Une stratégie comme celle que je propose se mène au pas de charge.
***
Ce faisant, nous devons prendre garde à ne pas dilapider le plus grand capital que nous ayons, la légitimité face à l’illégitimité de nos adversaires. Jamais elle n’a été plus criante. C’est pourquoi, tout en faisant les choses vite, il faut se soucier de les faire bien. Pour ma part, la reprise de la démarche des États généraux du Canada français là où elle a été interrompue en 1969 me semble procéder de la plus grande légitimité.
J’ai proposé que cette démarche soit chapeautée par le Conseil de la souveraineté et certains ont soulevé des objections. Elles peuvent être facilement surmontées. En effet, rien n’empêcherait le Conseil de la souveraineté de confier cette tâche à un comité organisateur au sein duquel se retrouveraient des personnes en qui tout le monde peut avoir confiance. Ce serait une preuve de sa bonne foi, bien que celle-ci ne fasse aucun doute à mes yeux. Au point où nous en sommes, il ne devrait plus y avoir un seul indépendantiste qui vienne mettre en doute la sincérité des autres.
Pour son rôle et sa crédibilité dans le mouvement indépendantiste, l’ancien ministre Gilbert Paquette, s’il souscrit à cette démarche, devrait approcher le Conseil de la souveraineté et vérifier sa disponibilité à jouer ce rôle. Si, comme je m’y attends, celui-ci se montrait favorable, l’INDÉPENDANCE EXPRESS serait sur les rails, et il ne nous resterait plus à nous tous, que de contribuer à lui donner tout l’élan nécessaire.
POUR SORTIR DE L’ORNIÈRE (3)
L’indépendance EXPRESS
Jamais l’illégitimité du camp adverse n’a été plus criante
Chronique de Richard Le Hir
Richard Le Hir673 articles
Avocat et conseiller en gestion, ministre délégué à la Restructuration dans le cabinet Parizeau (1994-95)
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15 commentaires
Gilbert Paquette Répondre
3 mai 2010M. Thompson, vous écrivez: " concernant les états généraux, j’ai plutôt dit que j’y voyais « pour le moment » une nouvelle occasion de nous asseoir autour d’une table jusqu’à ce qu’une concertation ou une union s’ensuive en ajoutant : Nous passerions d’abord des mois sinon des années à nous "ostiner" sur la forme de la table ! »
À ceci je réponds qu'il faut d'abord la concertation entre indépendantiste, ensuite les États généraux pour donner de la force au mouvement et assurer une mobilisation populaire large.
Je diffère d'idée avec M. LeHir sur des élections précipitées. Il faut bâtir la concertation d'ici les élections et amorcer une campagne sur l'indépendance si on veut qu'il se passe autre chose à la prochaine élection que des chicanes de politiciens pour une gouverne provinciale d'ailleurs évanescente. Il faut que la prochaine élection marque le début de l'accession à l'Indépendance nationale.
Pour cela, il faudra une mobilisation populaire qui ne pourra se faire sans une union des indépendantistes des partis et des mouvances sociales de gauche ou de droite.
Claude G. Thompson Répondre
2 mai 2010Monsieur Le Hir,
Loin de moi l’idée de vouloir vous convaincre de quoi que ce soit. Nous sommes, à moins que je n’aie rien compris à la raison d’être de Vigile, dans un site de discussions et d’échanges sur le projet souverainiste du peuple et de la nation du Québec dont nous désirons la naissance en tant qu’État indépendant et souverain.
C’est précisément parce que vous ne voulez pas écarter d’un revers de la main “ ce qui vous semble être mes plus intimes et sincères convictions” que je réponds à vos propositions. Il est certain que la concertation et l’union sont loin de s’imposer à tous avec la même nécessité. C’est la raison pour laquelle il est impératif d’en discuter pour que des échanges qui pourraient en résulter ressortent des éléments essentiels sur lesquels nous puissions majoritairement nous entendre dans une perspective d’union transpartisane, citoyenne et politique.
J’admire votre pragmatisme et je suis intimement convaincu qu’une fois comprise et intégrée l’idée de la nécessité de l’union et de la concertation de nos forces autour de la « raison d’État », il ne saurait y avoir de division quant à l’État lui-même ni sur ce qui, précisément, est essentiel à sa fondation. Je ne vois rien là qui pourrait heurter l’ego de qui que ce soit.
Vous me permettrez d’être tout à fait en désaccord avec vous lorsque vous affirmez que toute idée qui n’est pas suivie est nécessairement mauvaise puisqu’elle ne se matérialise pas. À ce compte, nous devrions sans tarder renoncer à l’idée de l’indépendance attendu qu’elle ne s’est pas encore réalisée. L’adage nous enseigne que ce sont les idées qui mènent le monde. L’histoire nous enseigne que rien n’est plus vrai.
Dans un de ses commentaires, monsieur Charbonneau écrit :
“Mais, paradoxalement, je partage totalement le sentiment de « non-urgence » de M. Thompson.
Les campagnes électorales ne sont pas vraiment les moments propices à l’Éveil politique. Ce serait plutôt le contraire. Pendant ces campagnes, les spécialistes de l’image et les stratèges de la manipulation de l’électorat déploient leur génie à faire élire les moins crédibles et la plupart du temps, ils réussissent.
Pensons aux réélections des Charest et Harper, c’en est renversant.
Les campagnes électorales sont les pires périodes à l’Éveil politique, c’est la grande période à « l’endormissement ».”
Parlant de l’idée de « l’indépendance express », monsieur Charbonneau écrit :
“De mon côté, lorsque je parle d’un wagon en préparation pour s’arrimer à l’Indépendance Express, je ne parle pas du tout d’un wagon électoral, mais bien d’un wagon conçu spécialement pour tenter d’UNIR nos forces.
Un wagon spacieux fait pour accueillir toutes et tous les Québécoises et Québécois. Tous ceux qui ont le Pays à cœur et qui veulent agir peuvent monter à bord en ne demandant pas à leur voisin : « Tu es de quel parti ? » « Tu es de droite ou de gogauche ? » , mais en disant plutôt, ensemble nous allons finir par nous y rendre.”
Monsieur Charbonneau est, sur Vigile, un intervenant dont les opinions et les commentaires sont inspirants. De la même façon, les vôtres nous interpellent. Mes appels au dialogue et à la discussion ont donc, me semble-t-il, tout à fait leur place, vu la mission et le rôle que Vigile s’est donné et qu’il remplit admirablement.
Je suis tout à fait d’accord avec vous en ce qui a trait à l’actuel gouvernement et n’en ai pas fait secret dans mes interventions. Par ailleurs, concernant les états généraux, j’ai plutôt dit que j’y voyais « pour le moment » une nouvelle occasion de nous asseoir autour d’une table jusqu’à ce qu’une concertation ou une union s’ensuive en ajoutant :
“ Nous passerions d’abord des mois sinon des années à nous "ostiner" sur la forme de la table ! », comme vous le dites si justement. D’ailleurs, c’est ce que nous faisons depuis des années ; nous quereller sur la forme de cette table ; 1000 constituants, maintenant, ou après les élections... etc., etc. D’accord, oui à des États généraux du peuple souverain du Québec, mais il nous faut davantage que cela, surtout s’il est question d’élections précipitées. ”
Quant à la peu probable union des forces indépendantistes, que vous qualifiez de rêve, je ne crois pas qu’il y ait trop de méfiance et de ressentiment accumulés pour que ce soit impossible. Au contraire, en continuant incessamment d’en parler et d’en faire connaître et comprendre l’intérêt, voire la nécessité, les Québécois réaliseront que nous devons cesser de remettre le pouvoir entre les mains de leaders charismatiques pour l’exercer nous-mêmes en faisant savoir haut et fort à nos hommes et femmes politiques, tous partis confondus, ce que nous souhaitons et ce que nous désirons.
Et ce que nous désirons, c’est l’avènement du pays, de la République démocratique du peuple souverain du Québec.
Oui, il y a définitivement une tendance lourde qui ne nous laisse pas indifférents.
Claude G. Thompson
Gilbert Paquette Répondre
2 mai 2010Bonjour M. LeHir,
J'ai lu avec plaisir, bien qu'en retard, votre message sur "L'indépendance EXPRESS". Je suis également convaincu que jamais la conjoncture n'a été aussi bonne pour la reprise du combat indépendantiste tant la décomposition et la faillite de ce régime devient de plus en plus évident. Vous y reprenez une idée d’États généraux de l’indépendance que j'ai lancé pour la première fois entre l'élection de 2007 et 2008 et à quelques reprises par la suite.
J’ai par la suite mis en oeuvre votre suggestion en rencontrant à plusieurs reprises le président du Conseil de la souveraineté Gérald Larose et plusieurs autres leaders d’opinion indépendantiste depuis presque deux ans.
L’idée chemine, mais trop lentement à mon gout. M. Larose s’emploie à mettre d’accord les partis politiques et divers mouvements de la société civile (syndicats, mouvements sociaux,...). Nous avons le même objectif. J'espère me tromper mais je doute qu’il réussisse à faire changer le PQ de sa trajectoire vers le pouvoir provincial, un but noble mais dont on a expérimenté les limites par le passé quand à la progression de l'idée d'indépendance. On le saura au début de juin quand Pauline Marois déposera son projet de programme en vue de leur congrès de juin 2011.
De mon côté, j’ai provoqué des réunions de leaders de mouvements indépendantistes pour contribuer à créer un mouvement de concertation en dehors des partis politiques. Il ne suffit malheureusement pas de convoquer les gens pour la grande Alliance indépendantiste dont je rêve se fasse. Mais je peux vous l'affirmer: nous voulons mettre en place une campagne pour l’indépendance, d’ici, pendant et après la prochaine élection. J'espère que le PQ voudra aussi le faire, mais nous n'attendrons plus après lui. Il faut dès l'automne démarrer une campagne où on dénonce le régime (et non les politiciens) et où on met en évidence que l’avenir passe par l’indépendance. Pour le moment, vous verrez que notre colloque des IPSO du 8 mai, que j'ai organisé avec le Bloc québécois, va faire du bruit. Ensuite suivront les mobilisations de la Fête des patriotes et de la Fête Nationale. Je souhaite qu’à l’automne nous pourrons accroître davantage le mouvement de concertation indépendantiste.
Quant au leadership que vous me prêtez, je suis devenu prudent avec les années, tout en étant encore plus déterminé qu’avant. Encore faut-il que l’on mette les chances de succès de notre côté. On a vu ce qui est arrivé au PI. Ce que j’ai commençé à faire avec d’autres "têtes de réseau" est plus solide. Je pense davantage à un leadership d’équipe plutôt qu’à un nouveau sauveur qui tomberait du ciel, ce que je ne suis pas.
Je vous remercie de vos interventions. Je suis bien sûr prêt à prendre toutes les initiatives qui m’apparaîtront utile ou que les autres voudront bien me confier dans un seul but, l'indépendance de notre pays.
Serge Charbonneau Répondre
2 mai 2010Monsieur Thompson et les élections.
Élections, démission de Jean Charest, élections précipitées...
Ou pas d'élections...
Pour moi et pour tous, il est évident que ce gouvernement n'a plus la confiance de la population.
Normalement, dans une telle situation, on exige des élections.
Mais, paradoxalement, je partage totalement le sentiment de «non-urgence» de M. Thompson.
Les campagnes électorales ne sont pas vraiment les moments propices à l'Éveil politique. Ce serait plutôt le contraire. Pendant ces campagnes, les spécialistes de l'image et les stratèges de la manipulation de l'électorat déploient leur génie à faire élire les moins crédibles et la plupart du temps, ils réussissent.
Pensons aux réélections des Charest et Harper, c'en est renversant.
Les campagnes électorales sont les pires périodes à l'Éveil politique, c'est la grande période à «l'endormissement». Sur ce point nos journalistes "Haut-parleurs" répéteurs font un excellent boulot. Disons qu'on ne s'enfarge pas avec les anciennes promesses qui reviennent avec la même efficacité ou avec des statistiques qui seraient trop éloquentes ou encore ces dossiers qui reculent au lieu d'avancer. Non, la couleur de la cravate et la largeur du sourire dominent les observations journalistiques et on répète, et on répète, et on répète toutes les conneries que nos braves en quête d'électeurs et d'électrices peuvent dire pour "séduire" l'électorat. La réalité des choses qui existe hors de la période électorale disparaît tout simplement.
Donc, les élections... Peut-être que nous sommes mieux de poursuivre « ce bon temps de désagréments qui éveillent » plutôt que de nous précipiter dans cette période où l'on sortira massivement les anesthésiants.
Je ne crois pas que la locomotive de l'Indépendance Express soit les élections.
De mon côté, lorsque je parle d'un wagon en préparation pour s'arrimer à l'Indépendance Express, je ne parle pas du tout d'un wagon électoral, mais bien d'un wagon conçu spécialement pour tenter d'UNIR nos forces.
Un wagon spacieux fait pour accueillir toutes et tous les Québécoises et Québécois. Tous ceux qui ont le Pays à cœur et qui veulent agir peuvent monter à bord en ne demandant pas à leur voisin: «Tu es de quel parti?» «Tu es de droite ou de gogauche?» , mais en disant plutôt, ensemble nous allons finir par nous y rendre.
On prépare un wagon.
Rien de spectaculaire, rien de "génial", juste un wagon spacieux servant à UNIR.
Jusqu'où ira-t-il ? Nul ne peut le savoir avec assurance, mais il peut aller loin. Ce sera chacun des passagers qui fera en sorte qu'il nous mène loin. Ce wagon sera mû par la volonté collective de faire reconnaître notre Pays. Il sera mû par notre conviction collective et notre ferme volonté de récupérer tous nos outils, économiques, politiques et juridiques qui nous sont enlevés par le gouvernement étranger d'Ottawa.
J'espère que ce wagon sera bientôt prêt à accueillir tous ceux et celles qui sont bien déterminés à se rendre à destination.
On s'active à le finaliser.
Mais, je le redis, ce wagon, il n'a rien de spectaculaire ni de "génial". Son génie viendra du nombre de personnes qui y monteront et, partant de ce point, il risque de RÉUNIR du génie.
Le wagon n'est rien, ce sont ces passagers qui le rendront génial. C'est chacun d'entre nous qui pourra en faire un OUTIL terriblement efficace.
Serge Charbonneau
Québec
@ Richard Le Hir Répondre
1 mai 2010Monsieur Thompson,
Je vous avoue avoir un peu de peine à comprendre l’insistance que vous mettez à m’interpeller. Votre opinion vaut la mienne. Il se trouve tout simplement qu’elles sont différentes. Vous voudriez me convaincre de la vôtre. Et au fond, vous souhaitez que je puisse convaincre le moins de monde possible de la mienne. Sans doute m’accordez-vous un pouvoir et une influence que je n’ai pas.
Malgré tout, je ne peux écarter du revers de la main ce qui me semble être votre plus intime et sincère conviction et je vais essayer de vous répondre en essayant d’être le plus clair possible.
Je reconnais toute la valeur de la concertation et de l’union. Étant foncièrement pragmatique et ayant une certaine expérience de la vie et des humains, je sais toutefois que la concertation et l’union, aussi désirables puissent-elles être, sont loin de s’imposer à tous avec la même nécessité. Les perceptions divergent, les expériences divergent, les points de vue divergent, les intérêts divergent, les tempéraments divergent, les ego sont ce qu’ils sont, et rares sont les moments de grâce où enfin la concertation et l’union deviennent possibles.
Aussi devient-il impossible d’attendre, avant d’entreprendre une action, que toutes les conditions optimales soient réunies.
Vous ne semblez pas aimer ma métaphore du train. J’ai voulu être concret pour faire image. Si vous vous sentez plus à l’aise dans l’abstraction, appelons cela une initiative. Devrais-je conclure que vous me contestez le droit de lancer l’idée d’une initiative ? Je ne force rien du tout, bien au contraire. Je lance une idée. Si elle est bonne, elle sera suivie, et si elle est mauvaise elle tombera à l’eau. Et je demeure très modeste. Je ne prétends même pas que mon idée pourrait être bonne même si elle n’est pas suivie. Pour le pragmatique que je suis, toute idée qui n’est pas suivie est nécessairement mauvaise puisqu’elle ne se matérialise pas.
Votre résistance devant la perspective d’élections générales que vous qualifiez à l’avance de précipitées me surprend. Avez-vous quelque chose à perdre ? Pour moi, il n’y a rien de précipité à favoriser la chute d’un gouvernement aussi pourri que celui nous avons en ce moment. Au contraire, je prétends que le maintien de ce gouvernement en place constitue un affront collectif dont nous ne pouvons tolérer qu’il se poursuive autrement qu’au détriment de notre honneur et de notre dignité. Nous avons le devoir de ne pas accepter l’inacceptable.
Il a été question de résistance ces derniers temps. Voici une illustration parfaite de cas où nous avons le devoir de résister, et ne pas le faire augurerait bien mal de la suite des choses. Si nous ne sommes pas capables de nous lever en bloc pour dénoncer la corruption de ce gouvernement et de nous affranchir « au plus sacrant » de sa tutelle, nous ne serons pas davantage capables de faire l’indépendance qui va exiger encore plus de force de caractère de notre part.
Par ailleurs, vous voyez dans une reprise des États généraux des années 1960, une autre occasion de parlotes sans issue.
Encore une fois, je suis en désaccord avec vous. Il se trouve que j’ai fait une bonne partie de ma carrière professionnelle dans la résolution de problèmes en groupes. Et souvent avec des personnes possédant des titres professionnels longs comme le bras et des ego surdimensionnés. Je sais que la perspective de résoudre un problème concret en vue d’atteindre un objectif partagé dans un délai déterminé est très motivante et l’emporte sur les prétentions et les ego au point de laisser tout le monde surpris quand l’exercice est terminé. Mais enlevez l’un quelconque de ces éléments, et tout tombe à l’eau.
Quant à espérer faire une éventuelle union des forces indépendantistes avant des élections qui arriveraient à leur terme normal, vous pouvez y rêver si vous voulez, mais je crois qu’il y a beaucoup trop de méfiances et de ressentiment accumulés pour que ce soit possible. Imaginez, certains gardent encore sur le cœur le sabordage du RIN en faveur du PQ ! Même du temps de René Lévesque, leader charismatique s’il en était, les tensions étaient féroces. Et ce n’est pas faire injure à Pauline Marois que de dire qu’elle n’est pas une leader charismatique, même si elle a par ailleurs de grands talents. En fait, le fractionnement du mouvement indépendantiste n’a jamais si important.
On appelle ça une tendance lourde.
Richard Le Hir
Archives de Vigile Répondre
1 mai 2010« Bleuet bionique » écrit
Je crois aussi, maintenant, qu’il faut changer l’appelation (sic) du camp adversaire. Il ne faut plus parler des libéraux, conservateurs, adéquistes et autres tutti quanti mais des fédéralistes.
Pour ma part, je crois qu'il faut être plus précis. Comme ces gens ne sont même pas fédéralistes car ils ne respectent pas le partenaire québécois et font du «canadian nation building», il convient d'utiliser un terme plus juste. Comme certains j'utilise depuis longtemps le terme unitaristes canadiens pour les désigner.
Soyons cohérents, parlons tous dorénavant d'unitaristes canadiens, ou simplement d'unitaristes : des gens qui pratiquent l'unitarisme.
L'Encyclopédie de l'Agora donne cette définition de l'unitarisme :
« Théorie et méthode politique dont l'objectif est d'imposer par des méthodes fortes et parfois nettement anti-démocratiques, sinon militaires, la primauté d'un État central dominateur sur les État membres d'une fédération. Les méthodes de l'unitarisme sont caractérisées par une grande absence de scrupules démocratiques et l'utilisation de fonds publics importants, devant revenir aux États membres, pour supplanter ces derniers dans leurs responsabilités et acheter les consciences des citoyens. Exemples: l'ancienne U.R.S.S. pratiquait l'unitarisme et l'actuelle Russie suit ses traces. On observe cette tendance dans le gouvernement canadien dit «fédéral» depuis 1968 ».
N'est-ce pas une excellente description des adversaires du Québec quand on pense à tous les coups fourrés qu'ils nous ont faits, particulièrement depuis P.E. Trudeau et Jean Chretien qui vit en Ontario depuis plus de 40 ans ? Je m'abstiens d'en faire la liste, même résumée, elle est bien connue...
Claude G. Thompson Répondre
1 mai 2010Monsieur Le Hir.
Vous écrivez :
“ La seule façon de parvenir à une union et à une concertation, c’est de lancer une idée, un projet, suffisamment motivants pour emporter l’adhésion de la majorité. ”
Je suis heureux de vous voir ici d’accord avec l’idée que l’union et la concertation doivent être au rendez-vous pour emporter l’adhésion de la majorité; cette majorité qui inclut, il va de soi, les querelleurs et les partisans électoralistes dont les divisions désolent tant de souverainistes et affichent nos faiblesses plutôt que nos forces.
Bien sûr que l’union et la concertation ne sont pas des choses que l’on force. Je serais le dernier à le prétendre. Mais on ne force pas davantage le départ d’un train, « express ou pas » quand on veut mettre de l’avant l’union de nos forces.
Par ailleurs, si nous attendons qu’elles surviennent pour en prendre acte, nous risquons d’attendre longtemps. Union et concertation s’appellent. Vous remarquerez que depuis que je vous interpelle, je ne cherche que cela. Comme beaucoup d’autres Vigiles, j’appelle mes concitoyens à l’union et à la concertation et comme beaucoup d’autres, j’ai lancé quelques idées qui me semblent mériter que nous en débattions entre Vigiles.
N’est-ce pas là la raison première qui présida à la venue sur internet de l’extraordinaire outil de promotion de l’indépendance de notre nation et de l’union des forces indépendantistes qu’est Vigile?
Vous écrivez :
“ Pour ma part, la reprise de la démarche des États généraux du Canada français là où elle a été interrompue en 1969 me semble procéder de la plus grande légitimité. ”
C'est bien beau, mais je ne vois là rien d’autre qu'une nouvelle occasion de « nous asseoir autour d’une table jusqu'à ce que concertation ou union s’ensuive. Nous passerions d’abord des mois sinon des années à nous "ostiner" sur la forme de la table ! », comme vous le dites si justement. D'ailleurs, c'est ce que nous faisons depuis des années; nous quereller sur la forme de cette table; 1000 constituants, maintenant, ou après les élections... etc. etc. D’accord, oui à des États généraux du peuple souverain du Québec, mais il nous faut davantage que cela, surtout s'il est question d'élections précipitées.
En être je veux bien, mais « en être » à quoi au juste, et qui soit en mesure de « lancer une idée, un projet, suffisamment motivants pour emporter l’adhésion de la majorité. »
Lancer une idée ou un projet motivant pour emporter l’adhésion de la majorité n’est pas suffisant pour parvenir à l’union et à la concertation. À ce compte, il y a longtemps que nous les aurions obtenues. Or, elles ne sont pas survenues d’elles-mêmes et ne surviendront certainement pas d’elles-mêmes malgré le désir que nous pourrions en avoir.
Lancer un train et nous donner le choix d'embarquer sans autre garantie que le seul fait de savoir « qu’une fois l’INDÉPENDANCE EXPRESS lancé sur ses rails nous verrons que nous trouverons tout naturellement le chemin de l’union et de la concertation » et que ma contribution, comme celle tous les autres sera déterminante ne suffit pas pour me convaincre.
“ Une fois l’INDÉPENDANCE EXPRESS lancé sur ses rails... ”
Belle métaphore, mais quels sont les termes de ce que vous proposez ? Sauter dans un train c'est bien beau, mais de quel train s'agit-il ?
Ne laisser « aux uns et aux autres que le choix de sauter dans le train en marche ou de le regarder passer. » ne nous dis pas, à part précipiter les élections, à quoi carbure votre train.
On a bien vu ce qu'ont donné les élections précipitées de décembre 2008.
Franchement, je veux bien croire que vous vouliez faire oublier votre précipitation électoraliste, mais n'est-ce pas un peu mince comme contenu alors que les contentieux sont si importants, les fractures si béantes ?
“ ... nous allons tout naturellement trouver le chemin de l’union et de la concertation. ”
Nous ne demandons que cela, mais comment le ferons-nous ? À quoi sert une voie express si elle est constamment congestionnée par les obstacles résultant des accidents qui s’y succèdent faute d'union sur l'essence même de ce qui nous motive à l’emprunter ? Avant d’envisager la voie express et de donner le signal de départ, nous devons nous être entendus sur les termes séparant ce qui est essentiel, à savoir les intérêts supérieurs de la nation, de ce qui est accessoire.
Il me semble que ce qui est essentiel c'est l'État, pas le gouvernement de l'État, subordonné à un État illégitime que nous devons attaquer pour de bon et sans relâche pour l’invalider.
Cela ne peut se faire unilatéralement.
Dans un contexte d'union et de concertation sur une raison d'État, seul ce qui donne accès au gouvernement du peuple pourrait faire l'objet de division gauche, droite, centre, vert, etc. Il ne saurait y avoir de division quant à l’État lui-même ni sur ce qui est essentiel à sa fondation. Or, qu'est-ce qui est essentiel à sa fondation et sur quoi pouvons-nous largement nous entendre, citoyens et partis politiques, PQ, QS, PI, voire vert et ADQ ? Voilà sur quoi doit reposer notre désir de « faire l’union de toutes nos forces transpartisanes, citoyennes et politiques » sans contredire nos convictions respectives.
« L'indépendance express », une belle image, mais qui apporte quoi de nouveau au juste ? N'est-ce pas ce qui a toujours été souhaité ?
L’indépendance est là, à notre portée, c’est vrai. La conjoncture est favorable, mais elle peut l’être de façon probante dans la seule mesure où nous ajouterons à la déconfiture du PLQ, l'indispensable union de nos forces citoyennes et politiques. Reste à mettre autour de l'os que vous nous tendez, la viande qui fera des prochaines élections à Québec et Ottawa des élections bel et bien décisives.
Monsieur Charbonneau parle de wagons qui éventuellement s’arrimeront à ce train. Que transporteront ces wagons ? Des outils pour construire l'union ? Si oui, quels seront ces outils ? Nous devrions en avoir un aperçu dès maintenant, autrement, précipité dans des élections, il sera trop tard pour le faire et prévenir la division de nos forces. Ce qui ne pourra que nous voir gaspiller l'avantage que nous détenons et que vous décrivez si bien.
Ces wagons doivent être arrimés à la locomotive, sinon ils resteront en gare si elle part sans eux.
Au plaisir de faire ensemble cette union, attendu que vous vous dites favorable à cet indispensable avènement avant les élections.
Claude G. Thompson
Archives de Vigile Répondre
1 mai 2010Dans le texte de Richard Le Hir on y lit un appel assez évident à l'endroit de monsieur Gilbert Paquette, dont la notoriété et l'éloquence n'est plus à faire.
Je reprends donc cet appel envers ce leader des forces indépendantistes du Québec: monsieur Paquette je joints ma voix à celle de Richard Le Hir et probablement à celles d'autres voix pour vous demander de prendre le bâton du pèlerin tout comme celui du leadership dans le mouvement. Vous avez un jour rêvé d'être porté à la tête d'un parti politique dont on ne reconnaît plus aujourd'hui le leadership qu'il devrait occuper, trop affairé aux préoccupations à l'égard de l'électorat et de priorités autres que celle de l'indépendance de notre nation.
Monsieur Paquette prenez votre place et soyez dès maintenant le leader de l'indépendance du Québec. Cette fois-ci vous pouvez avoir l'assurance de mon soutient entier et total.
Normand Perry.
Serge Charbonneau Répondre
1 mai 2010Peut-on forcer l'union, la concertation ?
NON, a-b-s-o-l-u-m-e-n-t NON.
« Nous passerions d’abord des mois sinon des années à nous "ostiner" sur la forme de la table ! » R. Le Hir
Ça, c'est bien vrai. Juste un tout petit projet, ridicule de simplicité et on bascule dans des «ostinations» déchirantes et pratiquement "fatales".
Plusieurs sur ce site, savent de quoi je parle.
La seule façon de parvenir à une union et à une concertation, c’est de lancer une idée, un projet, suffisamment motivants pour emporter l’adhésion de la majorité. Une fois cette adhésion acquise, l’union et la concertation surviennent d’eux-mêmes, parce que tout le monde cherche à atteindre le même objectif, et qu’il est à portée de la main. R. Le Hir.
Absolument, c'est exactement ce que je me disais, mais lancer un projet, aussi ridicule de simplicité soit-il, est un défi.
Parfois on se demande si les gens veulent vraiment un pays ou s'ils veulent chacun «leur» pays. Ou encore parfois on dirait que chacun voudrait devenir «le père ou la mère de «l'Indépendance».
J'avoue que faire l'union est un défi aussi grand que faire le Pays. Je me dis même que faire l'union est cent fois plus difficile que faire le Pays. Si nous étions unis, je crois que le Pays nous l'aurions depuis longtemps.
Concernant l'Indépendance Express, je crois qu'il y a un wagon bien astiqué (peut-être même une locomotive rutilante) en gare. On cherche un peu les rails, mais la voie se dessine de plus en plus. Je crois bien, M. Le Hir, que bientôt, l'Indépendance Express va pouvoir s'allonger d'un spacieux wagon qui sera prêt à prendre le rail.
Il y a sûrement plusieurs autres wagons ou locomotives qui sont en préparation. Le but sera d'allonger l'Indépendance Express pour embarquer toute la population québécoise. Et je crois que nous irons enfin à destination.
Depuis Meech, jamais aucun autre moment n'a été aussi favorable.
Moi, sur cet Indépendance Express, j'embarque.
Salutations,
Serge Charbonneau
Québec
Archives de Vigile Répondre
1 mai 2010Je crois aussi, maintenant, qu'il faut changer l'appelation du camp adversaire. Il ne faut plus parler des libéraux, conservateurs, adéquistes et autres tutti quanti mais des fédéralistes.
Quand Charest est, encore, coupable de fraude, il faut dire: les fédéralistes fraudent encore les québécois. Quand Harper décide de reduire le poids du Québec à Ottawa, il faut dire: les fédéralistes diminuent encore le Québec, et ainsi de suite. Eux, ne se gênent pas pour nous nommer de tous les noms, alors faisons, partout, le lien entre la corruption et ces fédéralistes en les mettant tous dans le même bâteau, celui de nos adversaires.
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30 avril 2010Madame Maude a raison, il faut que l'information circule et les moyens qu'elle propose lancent un appel aux gens à se réunir, à comprendre, à y voir clair. Et à choisir l'Indépendance !
@ Richard Le Hir Répondre
30 avril 2010Réponse @ M. Thompson
M. Thompson,
L'union et la concertation ne sont pas des choses que l'on force. Ce sont des réalités dont on prend acte lorsqu'elles surviennent. Nous n'allons pas nous asseoir autour d'une table jusqu' à ce que concertation ou union s'ensuive. Nous passerions d'abord des mois sinon des années à nous "ostiner" sur la forme de la table !
La seule façon de parvenir à une union et à une concertation, c'est de lancer une idée, un projet, suffisamment motivants pour emporter l'adhésion de la majorité. Une fois cette adhésion acquise, l'union et la concertation surviennent d'eux-mêmes, parce que tout le monde cherche à atteindre le même objectif, et qu'il est à portée de la main.
Une fois l'INDÉPENDANCE EXPRESS lancé sur ses rails, vous allez voir que nous allons tout naturellement trouver le chemin de l'union et de la concertation. Et votre contribution, comme celle de nous tous, sera déterminante. En êtes-vous ?
Richard Le Hir
Claude G. Thompson Répondre
30 avril 2010Monsieur Le Hir,
Vous écrivez : « Je vais encore le répéter, parce que cette donnée ne semble pas avoir été encore pleinement assimilée : JAMAIS LA CONJONCTURE NE SERA PLUS FAVORABLE. »
La conjoncture est effectivement favorable parce que la partie adverse s’est rendue elle-même victime de ses turpitudes.
Pour qu’elle nous soit favorable, nous avons du chemin à parcourir, à commencer par passer de la division à l’union. Nos forces divisées, nos troupes dispersées et le découragement généralisé qui en a résulté nous ont appris, lors des élections précipitées de décembre 2008, combien le manque de préparation, de planification et « d’union » nous fut fatal.
Qu’est-ce qui a changé depuis ?
Bien que mieux renseignés et beaucoup plus conscients de nos divisions, nous n’avons pas encore entrepris la nécessaire démarche de concertation qui nous permettrait de passer à l’action et de réaliser « l’union indispensable » de nos forces souverainistes, quelques soient leurs modes d’expression : de gauche, de droite, de centre, vert, laïque…
Réalisons que nous sommes loin du compte et évitons de nous précipiter dans des élections sans avoir d’abord fait l’union de nos forces, autrement nous risquons de définitivement gaspiller nos chances de pleinement profiter de la conjoncture actuelle qui pousse nos adversaires et nos ennemis politiques dans les câbles. Le moment est plus que jamais idéal pour rallier nos forces dispersées autour d’un projet congruent, mené avec discipline dans le respect mutuel et la connivence autour d’un programme commun de « gouvernement de souveraineté du peuple et de l’État du peuple » endossé par toutes les composantes citoyennes et politiques de la mouvance souverainiste.
Oui, la conjecture peut être encore plus favorable.
L'indépendance ne pourra être que le résultat de la fin de la division de nos forces et leur usage concerté et responsable dans l’union et la convergence qui seules peuvent engendrer l’unité, la confiance et la reconnaissance de la richesse de la diversité culturelle qui ne contredit ni ne menace nos convictions personnelles, mais dont la mise en commun fait notre grandeur.
« L’indépendance expresse » ne saurait se faire au seul nom de l’illégitimité du camp adverse, aussi criante soi-elle.
Nous ne pourrons emprunter cette voie que lorsqu’une direction commune, sans heurt ni querelles aura été définie, après nous être entendus sur l’essentiel, c’est-à-dire « faire l’union de toutes nos forces transpartisanes, citoyennes et politiques ».
Claude G. Thompson
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30 avril 2010Excellent, Mme Levasseur!
L'express des patriotes entre en gare. Montons à bord. Bravo, M. Le Hir. Votre stratégie
doit être soutenue par tous les indépendistes.
Lawrence Tremblay.
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30 avril 2010Là je trouve que vous avez une bonne idée.
Il faut mobiliser les gens maintenant et annoncer nos couleurs. Plusieurs d'entre nous pourraient faire des forums communautaires dans chaque régions, ouvrir des Cafés politiques comme il y en a dans les milieux étudiants de ma région, créer une journée par semaine pour faire avancer l'idée de l'indépendance et créer un média écrit national pour informer les gens sur toutes les mesures mises en oeuvre.
Il faut s'activer maintenant et arrêter d'en parler juste entre nous.