[->rub518]La nécessité de fonder un État québécois indépendant de langue française en
Amérique du Nord s’impose plus que jamais. En effet, nous venons
d’apprendre qu’un accord de Partenariat de Sécurité et de Prospérité de
l’Amérique du Nord sera ratifié le 20 août prochain à Montebello au Québec
par le président George W. Bush, le Premier ministre Stephen Harper et leur
homologue mexicain Felipe Calderon. Cet accord, qui devait être conclu dans
le plus grand secret, se veut la première étape d’un plan qui confirmera
une annexion de facto du Canada et du Mexique au géant étatsunien sans que
les peuples québécois, canadien, mexicain ne soient consultés. On assiste à
une véritable usurpation de notre démocratie par le complexe
politico-militaro-industriel étatsunien. Le but ultime de cet accord
s’avère la transformation de l’Amérique du Nord en État-forteresse
sécuritaire « orwellien » qui effacera les souverainetés nationales autres
que celle des États-Unis.
Les termes de cet accord transformeront profondément les structures mêmes
de notre État québécois, notre modèle social-démocrate et notre « vivre
ensemble »: effacement de notre Code civil québécois au profit de la common
law anglo-saxonne, déconstruction de nos lois et politiques linguistiques
et culturelles, privatisation accélérée de nos services publics de santé et
d’éducation, perte de contrôle de nos ressources hydro-électriques, etc.
Bref, on assistera à un effacement progressif de l’identité québécoise
planifié par les Anglo-Américains afin de satisfaire la soif de pouvoir et
de profit des corporations géantes.
Nous savions déjà que notre différence énervait les Canadiens-anglais,
maintenant nous savons que le vieux rêve d’assimilation totale des
Québécois de Lord Durham risque plus que jamais de devenir réalité si nous
demeurons les bras croisés, assis bien tranquillement dans notre confort
et notre indifférence. Nous avons donc le choix suivant : nous «
louisianniser » de manière bête et passive en gardant la gueule grande
ouverte comme une grenouille ou combattre avec la force d’un lion, crocs
sortis et griffes devant, afin de réaliser l’indépendance du Québec et
conquérir notre liberté.
Mes amis, il y a urgence : d’ici 2010, le Québec sera officiellement
devenu un protectorat étatsunien s’il ne réalise pas son indépendance. Si
la pérennité de notre langue française, notre culture québécoise et notre
identité unique dans le monde nous tiennent à cœur, nous devons gagner notre
guerre politique. Pour ce faire, puisque nous ne pouvons plus attendre le
PQ démissionnaire pour mener notre lutte de libération nationale, nous
devons construire une nouvelle locomotive politique qui saura conduire le
train du mouvement souverainiste vers son ultime et nécessaire destination
: l’indépendance du Québec.
Vivement un Nouveau Parti Indépendantiste!
Oublions les échecs du passé, et jetons un regard volontaire et libérateur
vers l’avenir!
Que les indépendantistes de tous les horizons voulant se battre se
rassemblent sur le quai de la gare, le sifflet de départ va bientôt
retentir!
Éric Tremblay
Militant pré-fondateur du NPI
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
Sommet de Montebello
L’indépendance du Québec : plus urgente que jamais
D’ici 2010, le Québec sera officiellement devenu un protectorat étatsunien s’il ne réalise pas son indépendance
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
23 juillet 2007Monsieur Tremblay,
LE NPI ne m'apparaît pas un acronyme fort original pour l'éventuel parti indépendantiste. Dire qu'il y aura un «nouveau» parti indépendantiste, donne à croire qu'il y en a déjà eu un ou plusieurs. Ce qui n'est pas le cas. Il faut donc faire disparaître le «n». Il reste PI. Parti indépendantiste. Rien de plus simple.
Si vous gardez le sigle NPI, les journalistes vont affubler les membres de «nipistes» ou quelque chose du genre. Comme il y a la particule «pistes» dans le sigle, on s'amusera à dire qu'il faut les sortir de....piste... Et l'acronyme suggère aussi autre chose qui fait un lien avec un besoin naturel humain. Ce n'est pas tellement évocateur.
J'avais songé à PIQ. Parti pour l'indépendance du Québec. Les journalistes vont parler alors de «piquistes». On voit vite le rapprochement: piquistes et «péquistes»... Je ne voudrais pas que le confusion s'installe.
Il faut donc songer à autre chose. On a déjà le RIQ. Mais est-ce qu'un rassemblement peut devenir un parti politique? En ce sens-là, on pourrait revenir aux sources et reprendre le très bel acronyme « RIN» avec un « Q » en arrière-plan.
Pour moi, le deuxième choix s'impose. En mémoire de Pierre Bourgault. Et du seul chef indépendantiste que le Québec a eu le courage de se donner.