La langue fut le ciment par lequel la France fut consolidée. Le français est le dénominateur commun des populations qui le partagent.
Or, l’évidence d’une déconstruction de la France par la ruine de sa langue, outil de civilisation, devient de plus en plus manifeste. Il y a, bien sûr, comme le rappelle régulièrement notre grand linguiste Claude Hagège, l’agressivité conquérante de l’anglo-américain. Il faut avouer, aussi, que notre intégrité n’est pas assurée par des institutions qui devraient nous protéger et qui ne cessent de nous trahir.
L’enseignement de langue et de culture d’origine, dit ELCO, est l’un de ces moyens sournois visant à déchirer la trame nationale. Ainsi, l’Union européenne, en 1977, a-t-elle enjoint aux pays qui en sont membres de permettre l’enseignement des langues maternelles, au niveau de l’école primaire et des collèges, des jeunes ressortissants de neuf États : l’Algérie, la Croatie, l’Espagne, l’Italie, le Maroc, le Portugal, la Serbie, la Tunisie et la Turquie. Les enseignants sont nommés et rémunérés par ces pays, et le temps scolaire qui leur est attribué peut, maintenant, être intégré au cursus officiel des élèves quand, auparavant, il n’était perçu que comme un complément optionnel. De sorte que près de 100.000 élèves, actuellement, bénéficient de ces séances, et dans un cadre dont la vocation, normalement, est la laïcité.
Or, des cas de prosélytisme religieux ont été observés, par exemple, comme l’indique Le Figaro du 2 mars 2015, dans le chapitre V du manuel conçu par le ministère turc de l’Éducation. Ce quotidien rappelle en outre que le Haut Conseil à l’intégration, dès 2012, avait mis en garde contre les dérives communautaristes de l’ELCO.
Si l’on jette un regard sur le portail d’EDUSCOL, on prend connaissance des principes qui président à cet enseignement, et l’on remarque que son objectif consiste à structurer le langage parlé dans le milieu familial, à favoriser l’épanouissement personnel de l’enfant par la maîtrise de la langue maternelle. Et l’on s’étonne. Pas seulement que l’« épanouissement personnel de l’enfant » soit si étranger à l’usage du français, mais aussi parce que l’insistance sur la « langue maternelle », dans un pays où l’on veut désormais vivre, soit un facteur déterminant. Il relevait d’une situation qui était ce qu’elle était, en 1977, à l’époque où l’on considérait que l’immigré ne l’était que provisoirement, et qu’il serait amené à retourner dans son pays. Les choses étant ce qu’elles sont, le « Grand Remplacement » ayant permis à ce que certains territoires de notre pays soient livrés, de façon apparemment pérenne, à une autre culture que la nôtre, il n’est pas douteux que l’ELCO soit devenu une voie royale pour cimenter un certain nombre de communautés allogènes.
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