Posons-nous la question: les médias doivent-ils présenter la majorité ou toutes les ethnies imaginables? C'est là l'affrontement entre la vision multiculturaliste et la vision de l'identité culturelle distincte.
La présence des minorités se fait dorénavant sentir partout dans les médias. La loi l'oblige-t-elle? Pas sûr. Ne pourrait-on pas y déceler là une politique fédéraliste visant à imposer la présence des ethnies allophones à la population native selon les principes multiculturalistes enchartrés?
Quelques exemples:
- Les circulaires et les pubs télé traduites venant du Canada ou des États-Unis montrant de nombreuses ethnies dans une proportion qui dépasse largement notre réalité à nous Québécois.
- Certains invités aux quiz télé présentés à l'heure du souper, manifestement choisis en fonction de leur statut de minorités visibles.
- Dans des émissions comme Bazzo, Génial! ou Tout le monde en parle, où on voit continuellement des spectateurs à l'arrière-plan de l'animateur et des invités, le réalisateur place toujours à des endroits judicieusement choisis quelques membres de communautés étrangères (soyez assurés qu'ils ne se sont pas assis là au hasard).
- N'importe qui peut observer sur nos réseaux télé le nombre élevé de films de fin de soirée avec des noirs. Parfois on croirait regarder la télé à Brazzaville ou à Port-au-Prince. C'est simplement le fait que cela ne représente plus du tout la composition de la majorité de notre population, pas plus que si 4 films de fins de soirée sur 5 présentaient des Chinois, des Arabes, des latinos ou des Hindous.
Toutes ces tentatives concertées tentent de nous faire accroire que les allophones se sont intégrés et se sont ralliés de bon gré à la culture québécoise; rien de plus faux et de plus trompeur! Un sur cent le fait. Les Québécois de l'île de Montréal le savent mieux que quiconque dans leurs rapports quotidiens avec ces étrangers qui font tout pour le rester.
Le message subliminal que la propagande fédéraliste cherche à faire passer est celui-ci: "voici ce que vous n'êtes pas mais que nous voulons que vous deveniez". Mais rien, j'ai bien dit rien, ne nous oblige à devenir tel que les multiculturalistes le complotent pour notre perte.
La question cruciale à se poser est la suivante: les médias doivent-ils refléter l'identité culturelle québécoise de la majorité qui la compose, ou doit-on la renier petit à petit pour céder la place à chacune des minorités avides de s'imposer en tant que tel? C'est l'un ou l'autre, les deux ne peuvent coexister. Dans un cas, nous préservons ce que nous sommes, dans l'autre, nous nous étiolons jusqu'au métissage complet qui scellera notre disparition définitive en tant que nation distincte. Notre identité culturelle historique deviendra rapidement chose du passé.
Toutes les ethnies représentées dans les médias ne correspondent aucunement au portrait du Québec hormis Montréal; personne ne se reconnaît là-dedans. Pourquoi devrait-on imposer l'image d'une seule ville québécoise ou de tout un pays canadien à l'ensemble d'une province qui est une nation à part entière dotée d'une identité culturelle propre?
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale
En complément de lecture: pourquoi il faut combattre la multiculturalisation des sociétés occidentales: http://blogues.journaldemontreal.com/bock-cote/general/multiculturalisme-a-la-francaise/
Les médias doivent-ils présenter la majorité ou toutes les ethnies imaginables?
L'affrontement entre 2 visions: identité culturelle versus multiculturalisme
Lorsque même la pub est au service d'une propagande douteuse
Tribune libre
Réjean Labrie880 articles
Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème gén&ea...
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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.
Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.
L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.
Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.
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1 commentaire
Jean-François-le-Québécois Répondre
8 juillet 2012Ces représentants de minorités ethniques et culturelles, ont déjà des pays où leur culture est majoritaire, solide, et ce ne devrait pas être le rôle de nos propres médias, que de faire de façon disproportionnée, pour ainsi dire, la promotion de ces cultures étrangères. Chaque chose à sa place.
Nous avons grandement besoin d'un pays. Si grandement besoin, de notre propre, vrai pays! Mais tous ces ressortissants d'autres nations, ont simplement choisi de quitter les leurs.
J'emprunterai une petite phrase, à nos amis anglophones, pour appuyer mon propos: le Québec étant bien une nation, avec son territoire, son histoire, ses propres droits et intérêts à défendre, alors «Love it or leave it!», chers amis représentants de minorités! Voilà.