Printemps d’Orient - La Syrie

L’ADN de la République est en danger

Géopolitique — Proche-Orient

Printemps d’Orient
_ La Syrie
_ L’ADN de la République est en danger
_ Risque d’un conflit général
_ Une nouvelle constitution est en élaboration

Selon le média libanais, Walid Joumblatt, homme politique libanais, a effectué, à titre personnel, une visite au Qatar, quelques jours avant le début du Ramadan, dans l’espoir de renouer les relations entre la Syrie et le Qatar. Il a été surpris par la détermination de l’Emir du Qatar et par sa certitude de voir la pyramide de l’administration syrienne s’écrouler durant, ou au plus tard à la fin du mois, le Ramadan (fin du Jeun). On lui a dit : votre initiative est bonne mais tardive, nous fêterons la fin du jeûne ensemble à Damas. La mayonnaise n’a pas pris. Aujourd’hui, les mêmes promoteurs prévoient l’effondrement du gouvernement pour la Fête de Sacrifice qui aura lieu sous peu.

Dans une lecture libanaise des événements, s’appuyant sur des informations diplomatiques, on lit dans le journal libanais de l’opposition An nahar que le Président Assad est en train de prendre le dessus depuis l’échec de ceux qui pensaient exploiter le mois du Ramadan (Août) et inonder la rue. Les saoudiens sont occupés par leur propre maison, les égyptiens sont pris dans un engrenage sectaire et dans une anarchie profonde que le Président syrien avait prédite. Quant à la Turquie, elle a montrée clairement qu’elle est un « tigre en papier » (Hiyam al Kassify, in journal de l’opposition,  An nahar,  Le pari d’Assad pour refuser le financement de la TPSL, 12.10.2011, en arabe).
L’ADN de la République est en danger
En effet, les informations provenant du pays affirment que la densité des manifestations a baissé. Mais l’aspect a changé. La plupart des événements se déroulent actuellement à Homs, ville qui se trouve au centre de pays. Cette magnifique ville est connue aussi sous le nom de « la capitale des blagues », car les Homsis sont réputés par leur goût pour la joie et raconter des plaisanteries. Ni Homs, ni aucune ville en Syrie voire dans le monde ne mérite un tel destin. Espérant qu’il soit passager et que le bonheur reviendra vite.
La ville, grâce à sa situation géographique centrale est un carrefour régional. De ce fait, elle abrite des citoyens de toute appartenance religieuse et ethnique. Les séditieux concentrent leurs efforts dans cette ville en menant des actions honteuses et mal vaillantes. Ils enlèvent des citoyens d’un bord précis, ils les tuent dans l’espoir de provoquer les parents de ceux-ci et les pousser à les venger et entraîner, ainsi, le pays dans un cycle infernal de haine semblable à celui du Liban de 1975 à 1992, où les fleurons de la société ont été sacrifiés sur l’autel des représailles et des revanches.
Aujourd’hui, il y a un retour à la même technique employée à la fin des années 70 et au début des années 80 au siècle dernier lorsque les villes d’Alep et de Damas ont été le théâtre préféré de ces exactions. Cela en soi explique en grande partie le refus des Aleppins et des Damascènes de participer aux événements qui secouent le pays car ils étaient des témoins directs des cruautés commises à l’époque contre des citoyens de tout bord, Prof, Médecins, juges, militaires,… Le mode opératoire est le même, dont le but est d’entraîner le pays dans une guerre civile.
Ainsi, le 20 juillet comme le 5 octobre derniers, une étape plus que dangereuse a été franchie. Les corps de 30 personnes, respectivement, ont été assassinés et sont arrivés à l’hôpital central de Homs. Les esprits s’échauffent, la tension augmente et la question qui brûle tout le monde : est – ce que les autorités locales ou centrales vont pouvoir contenir la colère des familles de ces malheureux innocents ? Pour le moment, le gouvernement, a réussi à contenir et encadrer cette colère, mais pour combien de temps ?
Parmi les assassinats ciblés et dont les médias dominants éviteront certainement de parler, nous citons à titre non exhaustif :

Le jeune Issa al Aboud, à qui a été décerné le prix du plus jeune inventeur du monde (ville de Homs) ;
L’ingénieur Aouss Abdel-Karim Khalil, spécialiste en physique nucléaire (Université de Homs) ;
Docteur Hassan Id, Chirurgien en pneumologie, Chef de service de Pneumologie à l’hôpital national de Homs ;
Colonel, Docteur Naèle al Dakhil, vice-Doyen de l’Académie militaire de la chimie ;
Docteur Mohamed Ali AKil, vice-Doyen de la faculté des Architectes (Université de Homs).
Le juge George Ashqar (ville de Homs).
Docteur Mohamed al Omar, Professeur d’histoire à l’Université d’Alep (02.10.2011)
Sariya Hassoun (22 ans), le fils du Grand Mufti de la République qui était dans la même voiture que le Professeur Omar.
Le Grand Mufti est une personnalité connue pour son ouverture d’esprit à toutes les composantes de la société syrienne (28 branches entre religion et ethnie). C’est un coup dur pour les tolérants comme pour les réformateurs.
Les exécuteurs et leurs succursales sont en train de briser les éléments fédérateurs de la société, l’ADN de la République : joie, espoir, fraternité et tolérance et de les remplacer par des obsèques, des veuves et des orphelins.
La perte d’une seule vie, c’est déjà trop ! Comment expliquer ce silence du média international sur ces exactions?

Pendant que ce « feuilleton de la mort » s’effectue quotidiennement sur la base des Fatwas qui remontent à 1300 ou 1400 ans, les occidentaux, après avoir exploré la lune, concentrent leurs recherches sur la planète Mars dans l’espoir de trouver si « une vie » ou au moins « une trace de vie » a pu exister ou non !
Risque d’un conflit général
Une ambiance électrique, un environnement toxique comparable à celui des années qui ont précédé la guerre Irako-Iranienne, dominent actuellement dans les pays du Golfe. Ceux- ci font des appels du pied à Monsieur Erdogan afin de jouer le tampon et d’assurer un équilibre stratégique avec l’Iran.
Ces appels sont tout à fait analogues à ceux lancés à Saddam Hussein par ces pays et qui ont fini par infliger aux irakiens et aux iraniens des pertes colossales dont les conséquences humaines et matérielles perdurent jusqu’à maintenant. Cette guerre inutile s’est soldée par deux perdants, alors que les Monarques du Golfe sont restés tranquilles à l’abri et vous connaissez la suite.
La région, toute la région est devant un carrefour miné par le danger. Une tension palpable se dessine à l’horizon proche oriental entre le gouvernement de M. Erdogan et ses voisins. Les motifs d’inquiétude ne manquent pas : son ingérence dans la crise syrienne d’une part, la délimitation territoriale maritime internationale avec la Chypre ou l’installation de radars dans le cadre du bouclier anti-missile d’autre part, ont irrité ses voisins . La diplomatie turque est au dos au mur, elle est dans l’impasse.
Il est clair, maintenant, que Monsieur Erdogan a choisi son camp en créant la surprise. Les analyses de M. Cengiz Aktar, Professeur à l’université d’Istanbul l’expliquent parfaitement bien. [News Analyses: Turkey takes sides on Syria, faces new risks; In Todayszaman, 08.10.2011].
Selon M. Aktar, la Turquie accumule les pressions sur la Syrie : manœuvre militaire, sanction économique et bientôt diplomatique, fermeture, interception voire confiscation des armes destinées au gouvernement syrien.
Ankara se voit maintenant comme une terre d’accueil et d’asile aux opposants, la mise en place du Conseil National Syrien (CNS) dont le but est d’évincer le Président syrien, en est l’exemple.
Ni la Russie, ni l’Iran, ni l’Iraq ne sont pas d’accord avec cette ingérence de M. Erdogan et de son cabinet dans les affaires internes de son voisin.
De plus, Moscou et Téhéran voient d’un très mauvais œil l’installation en Turquie d’un système de radars à détection anticipative dans le cadre du Bouclier anti-missile. Les russes reprochent à la Turquie de les mettre en danger au sud de leur pays, alors que l’Iran voit que tout son territoire est surveillé et pense qu’une une « guerre spatiale  » a été déclarée contre elle.


Dimanche dernier, une menace directe a été formulée par le conseiller militaire de l’Immam Ayata Allah Khamny (Le guide Suprême de l’Etat de l’Iran). Sous la forme d’un avertissement et d’une mise en garde à Ankara, le Général conseiller, a demandé à M. Erdogan de modifier sa politique en ce qui concerne ces radars et de ne pas s’immiscer dans les affaires de son voisin sinon, la Turquie risque d’avoir des problèmes avec l’Iran, l’Iraq et la Syrie.
La tension augmente à un rythme relativement accéléré entre Damas et Ankara, mais en politique rien n’est impossible, il faut espérer, malgré tout, que la raison et le pragmatisme l’emportent. Les quatre pays ont, plus ou moins, presque la même composition ethnique et religieuse et ils se complètent parfaitement bien sur le plan économique et peuvent constituer ensemble une zone de prospérité formidable. Nos pensées vont, en effet, à l’essai européen de la CEE, qui a démarré avec un nombre relativement faible et dans un lapsus de temps -sur l’échelle historique- est devenu un grande espace englobant 27 pays. L’Europe est devenue aujourd’hui un oasis de paix : Moins de frontières = moins de conflits = moins ou pas de guerre. C’est une très bonne équation.

De gauche à droite : M. Abdallah Gul (Turquie), M. Mahmoud Ahmadinajadi (Iran), M. Bachar al-Assad (Syrie). Les trois pays plus l’Iraq peuvent constituer un formidable espace de prospérité proche oriental.

Moscou se distingue !
Quant aux russes, leur soutien au gouvernement syrien est multiple : un véto à l’ONU, l’envoi d’un sous-marin vers leur base maritime à Tartous en Syrie, des travaux d’élargissement de cette base prévus pour bientôt, et selon un site libanais proche de Damas, des techniciens et membres des forces spéciales syriennes ont été déjà entrainés et formés par les experts russes pour la mise en place du système de missiles Iskandar dans le pays. Ces systèmes sont en mesure de franchir tous les dispositifs ABM existants et futurs [http://red-stars.org/IMG/jpg/iskander_TEL.jpg].

Les structures opposantes se précisent
Selon Docteur Haitham al-Mana, opposant établi à Paris, le CNS (Conseil National Syrien), qui est natif d’Istanbul, a une connotation idéologique particulière car les islamistes constituent 60 % du Conseil, alors qu’ils ne méritent pas cette forte présentation. D’ailleurs, pour lui, le CNS d’Istanbul n’est que le « club syrien de Washington ». L’Administration états-unienne, après avoir perdu la bataille du Liban contre le Hezbollah et celle du nucléaire contre l’Iran, tente de transformer ou d’utiliser la révolution pour contrecarrer l’influence iranienne dans la zone.
Pour Dr. H. al-Mana, il est sûr que l’Administration états-unienne financent les événements en Syrie, mais certains pays du Golfe aussi. Enfin, sa séparation d’avec le Docteur Berhan GALIOUN, Patron de CNS, Professeur à l’université de la Sorbonne à Paris, est due principalement aux concessions accordées par ce dernier aux islamistes et à son refus d’assister aux dernières assises du Comité de Coordination Nationale (CCN) à Berlin. (Entretien par le journal libanais al –Akhbar)
De son côté, M. Hassan Abdel AZZIM, Patron du Conseil des Coordinations Nationales (CCN), basé à Damas, qui englobe 15 partis politiques opposants dont Le Rassemblement National démocratique, Le Rassemblement des Gauches Marxistes, les partis du Mouvement National Kurde, plus des personnalités indépendantes, a déclaré son désaccord avec le CNS car cette entité politique tente de monopoliser l’espace politique syrien…il a également souligné que les organisateurs de ce Conseil (CNS) ont refusé de tenir leur assises dans des pays arabes tel que le Liban ou l’Egypte. Il a également souligné une différence de taille avec le CNS : l’intervention étrangère. L’opposition de l’intérieur refuse toute sorte d’ingérence étrangère, contrairement au CNS. Enfin, M. Abdel AZZIM, n’a formulé aucun avis contre la naissance de CNS, il s’est contenté de dire : « c’est leur droit. »
Moscou propose une table ronde !
Après avoir confirmé leur soutien et leur attachement au Président syrien, soit par le véto à l’ONU, soit par la déclaration officielle contre le « Step down » de M. Obama, la Russie joue un rôle de médiator - médiateur plus qu’actif dans la réconciliation syro-syrienne dont le pays a besoin. Ce rôle aurait pu être mené par les turcs si M. Erdogan n’avait pas perdu son statut d’impartialité.
La Russie est prête à contribuer au dialogue politique entre les autorités et l'opposition en Syrie, a indiqué mardi le ministère russe des Affaires étrangères à l'issue d'une rencontre du vice-ministre Mikhaïl Bogdanov avec une délégation d'opposants syriens en visite à Moscou (Ria Novesti, 11.10.2011).
L'amorce d'un dialogue entre le pouvoir et l'opposition syriens afin de faire tomber la tension doit être le principal objectif des efforts de médiation internationaux, a déclaré jeudi Alexandre Loukachevitch, porte-parole de la diplomatie russe (Ria Novesti, 13. 10. 201).
Et selon un haut responsable russe du ministère des affaires étrangères, l’affaire syrienne est suspendue pour le moment au conseil de sécurité à l’ONU, mais le projet conjoint de la Russie et de la Chine est, par contre, toujours d’actualité, il suffit de se mettre d’accord entre les différents membres concernés pour le relancer. Rappelons que ce projet, qui n’est débattu que dans un cercle limité parmi les experts, consiste à condamner toute sorte de violence (gouvernement comme les protestants) et à appeler au dialogue immédiat. Le Président russe Medvedev, a déclaré à plusieurs reprises qu’il existe parmi les protestants des gens armés qui peuvent être qualifié de terroristes.
Moscou, a accueilli, en septembre dernier, deux délégations de l’opposition et un représentant de l’Administration.


Par la suite, une délégation sénatoriale moscovite a effectué une visite de cinq jours sur le terrain et une prise de contact a été faite avec les différents partis sur place. Le Président de cette délégation a déclaré à maintes reprises qu’une solution pacifique basée sur le dialogue entre les syriens est possible. Il a déploré aussi le refus de certains de dialoguer avec le gouvernement.
Pour le mois d’octobre, deux délégations de l’opposition seront encore reçues à Moscou. Cette dernière s’est dite prête à accueillir une table ronde afin de trouver une issue convenable et la mise en place d’un nouveau gouvernement qui exprime les différentes affinités du pays. Selon le journal libanais al-Akhbar (les informations), Moscou a proposé le nom de l’opposant, Docteur Haitham al-Manna (établi à Paris) pour être à la tête de ce nouveau cabinet.
Selon le site de la résistance libanaise (proche du gouvernement syrien), le nom de Dr. Haitham Al Manaa, fait partie de quatre noms qui circulent pour diriger un cabinet de coalition nationale. Dr. Haitham Al Mana est originaire de la ville de Daraa d’où les événements ont démarré.
Quant aux autres, il s’agit de le Docteur Berhan GALIOUN, l’avocat Abdel Majid Manjouné et un Professeur à l’université d’Alep dont le nom n’a pas été dévoilé.
Donc, les tractations sont en cours et un dénouement positif de la crise est en vue.
Et l’Administration syrienne ?
Quant à l’Administration actuelle, le panel des décrets promis et que nous avons souligné dans une note précédente a été publié au journal officiel, et il ne reste plus que la suppression de l’article 8 de la constitution tant réclamée par l’opposition, alors que l’article 3 qui précise la religion du Président, mérite aussi une étude urgente afin de l’amender ou de le modifier. Dans les années 70, le législateur, a fait une tentative sérieuse, afin de supprimer l’article 3 mais il s’est heurté d’un refus catégorique de la part des Docteurs en Religion.
Une nouvelle constitution est en élaboration
Sur le Web, on circule actuellement une nouvelle version de la constitution, probablement dans le but de mesurer la réaction des gens. Nous ne pouvons pas en discuter en détail puisqu’elle n’est pas encore officialisée. Cependant, elle est beaucoup plus égalitaire et beaucoup plus juste que celle en vigueur: l’appartenance ethnique ou religieuse du candidat à la Présidence n’est plus mentionnée, ceci vide l’article 3 de son contenu.
Si l’information est confirmée, c’est une mutation constitutionnelle. Là, on peut parler d’une révolution positive, car on met les citoyens sur le même pied d’égalité.
On a appris qu’un décret présidentiel, daté de 15 octobre 11, venait d’être promulgué en vue de mettre en place une commission afin d’élaborer un projet de la nouvelle constitution. Elle est composée de 29 personnes spécialistes en la question et dont certaines appartiennent à l’opposition. Un délai de quatre a été accordé à cette commission pour pouvoir le faire, ce qui correspond aux nouvelles élections législatives, ainsi, le nouveau Parlement pourra débattre cette nouvelle constitution et si elle obtient l’accord du deux tiers de l’assemblée nationale, elle sera proposée à la population par un référendum.
Des nouvelles parlent aussi d’une réunion extraordinaire du parti Ba’as qui aurait lieu sous peu afin de modifier son statut, passant du rôle de leader à celui d’un parti comme les autres. Autrement dit, l’article 8 sera caduc.
La date des élections des conseils locaux, l’équivalant des conseils régionaux ou départementaux en France, est prévue pour le 12 Décembre de cette année alors que les élections législatives sont prévues au courant de février 2012.
Un dernier mot
Réconciliation. Réconciliation. Réconciliation. La Syrie n’a pas beaucoup de pétrole, donc, ce n’est pas la peine de s’entretuer, mais elle a beaucoup d’atouts, une situation géographique remarquable, une civilisation vieille de 7000 ans et une richesse humaine inépuisable. Elle vivra.
Fayez NAHABIEH
France
18.10.2011.
Complément d’Information : La ligue arabe
A la demande des pays du Golfe, la ligue des pays arabes a tenu une réunion extraordinaire dimanche dernier au Caire afin d’étudier la question syrienne. Ce qui est frappant que ces pays dont certains sont sans aucune constitution, ne pensent pas du tout aux citoyens du Bahreïn et du Yémen, alors que ceux-ci sont nés selon le même processus biologique et physiologique que leurs semblables syriens. C’est trop infligeant, regrettable ! Plusieurs poids mais sans mesure.
Des mauvaises langues disent que les pays du Golfe craignent vraiment la naissance de la troisième république en Syrie sur des bases laïques et démocratiques. Ces craintes ne sont pas infondées, car les réformes sont reparties et elles seront irréversibles Cost to cost.

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Fayez Nahabieh3 articles

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Fayez NAHABIEH. Ingénieur agronome, intéressé par les problèmes du Moyen-Orient, membre des Amis du Monde Diplomatique

Docteur de l’Institut National Agronomique Paris-Grignon
Ing.Agro. / DEA. Sci.A.





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 octobre 2011

    A l'attention de M.JCPomerleau,
    Merci de votre intervention, mais auriez-vous la gentillesse de développer un peu plus vos pensées.
    Merci.
    F.Nahabieh

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    27 octobre 2011

    Merci de votre contribution à Vigile.
    Il importe de comprendre qu'ici comme ailleurs ce sont les États qui sont visés par l'Empire.
    JCPomerleau