Kosher et halal au Saguenay-Lac-Saint-Jean

995def10dfc09931323344d2960c21e9

La religion des autres dans votre assiette

Traditionnels ou confessionnels?
Qui aurait cru qu’un jour, notre région qui est si fière de ses entreprises familiales verrait ses laiteries et ses fromageries, entre autres, solliciter des rabbins et des imams afin de conformer leurs produits aux exigences du capitalisme sauvage?
C’est bel et bien le cas, et quiconque éprouve le moindre intérêt pour la conservation de nos mœurs et tradition se doit d’être bien au courant de la menace qui plane sur le futur de l’alimentation régionale.
Deux phénomènes s’observent présentement au Saguenay :
-La modification religieuse (juive ou islamique) des procédés de fabrication dans le but de faciliter la mise en marché et l’exportation des produits.
-L’importation d’aliments conformes aux lois religieuses de l’islam dans le but de préserver ou de répandre la culture musulmane en région.
La plupart des producteurs concernés osent encore nous parler de tradition familiale et régionale alors que des chefs religieux étrangers dictent désormais les moindres détails de leur production. Il est aberrant de constater le piège que les trusts religieux de la distribution et du commerce au détail tendent à nos producteurs lorsqu’il s’agit d’exporter des aliments ou des ingrédients.
Religieusement certifiés au Saguenay-Lac-Saint-Jean
La grande majorité des produits laitiers régionaux sont certifiés par les rabbins de Montreal Kosher, un organe du Vaad Ha’ir de Montréal (un gouvernement religieux que la communauté juive du Québec s’est donné).
La laiterie de La Baie et la laiterie Nutrinor, qui détiennent à eux deux le monopole de la des produits laitiers dans la région, ont obtenu la certification kasher pour la vaste majorité de leurs productions respectives (40 produits pour La Baie et 35 pour Nutrinor). La laiterie de la Baie exporte aussi des aliments halals chez les musulmans de l’Ontario.
Normand Duperré, directeur de la mise en marché de la laiterie de La Baie expliquait, dans l’édition du 27 octobre 2013 du Progrès Dimanche :
«Nous n’avions pas le choix de trouver des options qui nous permettaient d’exporter à l’extérieur de la région pour élargir notre marché.»
«On doit tout faire pour répondre aux normes: un rabbin et un imam viennent à la laiterie bénir ces productions, ajoute-t-il. Cela nous permet aussi d’alimenter les grands de l’industrie qui ont besoin, par exemple, de beurre cachère dans leur recette pour obtenir la certification sur leurs produits.»
Comme M. Duperré l’explique, la certification est surtout considérée lorsque le produit est en fait un ingrédient de la recette d’un autre aliment kasher. Par contre, rien n’explique pourquoi les sceaux de certifications n’apparaissent pas sur les cartons de laits pourtant certifiés, alors qu’ils sont bien visibles sur les cartons de Natrel ou de Québon.
Un autre cas de certification religieuse navrante est celui de la fromagerie St-Laurent, encore une fois de réputation régionale et traditionnelle.
Depuis quelques années, les méthodes de récupération du lactosérum (résidu de la fabrication du fromage) se développent dans la région. Les fromageries rentabilisent maintenant ce « petit lait » qui était autrefois indésirable en le transformant en additifs alimentaires et autres ingrédients alternatifs.
Parmi les fromageries du Saguenay-Lac-Saint-Jean qui récupèrent le lactosérum, seule la fromagerie St-Laurent semble avoir été prise en charge par le trust kasher: sa production de lactosérum est supervisée par un rabbin du Vaad Ha’ir.
Dans un tout autre domaine, la distribution alimentaire régionale, R. Gravel Chicoutimi Inc. détient elle aussi, encore une fois selon le site officiel de Montreal Kosher, une certification pour le transport ou l’entreposage (?) d’huiles certifiées kasher.
Ce n’est certainement pas pour satisfaire une demande régionale que ces entreprises qui faisaient notre fierté soumettent maintenant leurs usines de production aux lois religieuses des communautés étrangères.
Aucune communauté juive n’est installée au Saguenay-Lac-Saint-Jean et notre communauté islamique n’a probablement jamais vu la couleur des fameux yogourts halals de la laiterie de la Baie, lesquels sont étiquetés en russe et expédiés directement en Ontario.
C’est plutôt un passage forcé pour les entreprises qui atteignent le sommet régional et qui souhaitent se tailler une place dans les monopoles alimentaires canadiens et internationaux où les juifs, religieux ou non, prospèrent depuis belle lurette.
Importation halal et rituels islamiques en région
Si nos producteurs régionaux trouvent un moyen de charmer certains distributeurs en bafouant la tradition, la jeune communauté islamique du Saguenay-Lac-Saint-Jean est loin d’y trouver son compte. L’histoire le prouve, juifs et musulmans religieux ne font pas nécessairement bon ménage.
Les abattoirs régionaux, visiblement, n’ont toujours pas recours à la prostitution religieuse pour ouvrir les portes de nouveaux marchés, contrairement à nos laiteries et fromageries. Pour contrebalancer la donne, depuis le mois de juin 2013, un nouveau genre d’épicerie à donc été ouvert au Saguenay sous la bannière « Mon Afrique au Saguenay ».
Les propriétaires soucieux de satisfaire la petite communauté musulmane importent donc par leurs propres moyens, aux 3 semaines, la viande de bétails abattus selon le rituel islamique de la dhabiha. Le rituel implique en fait l’égorgement et la saignée de la bête, le tout exécuté en direction de La Mecque au son des paroles sacrées «Bismillah Allahou Akbar».
Les rituels alimentaires musulmans n’ont pas lieu dans la région, sauf dans le cas de la laiterie de la Baie et d’une importante fête religieuse célébrée à Alma et commanditée par un prétendu organisme d’intégration, Portes ouvertes sur le lac.
La fête d’Aid El-Kebir est un rituel musulman d’importance majeure ou les moutons sont sacrifiés conformément à la dhabiha. Ils tentent en fait de reproduire la scène biblique où l’ange Gabriel remplace le fils qu’Abraham s’apprêtait à sacrifier à Dieu par un agneau.
Bien que les organisateurs aient pris la peine de mentionner que les agneaux allaient être sacrifiés à Montréal et importés en région pour l’édition 2013 d’Aid El-Kebir (probablement par Mon Afrique au Saguenay), l’histoire des éditions précédentes semble un peu plus obscure.
C’est que les rituels précédents ont eu lieu dans les installations de La petite ferme du coteau, un organisme œuvrant dans la zoothérapie pour handicapés au Lac-Saint-Jean. Cela rappel les nombreux problèmes occasionnés par cette fête en Europe, où plusieurs pays comme la Belgique ont dû imposer une réglementation stricte parce que les rituels de sacrifices étaient pratiqués de manière insalubre chez les fermiers qui se prêtaient au jeu.
Si nous connaissons une expansion rapide de la communauté musulmane, comme l’ont vécu plusieurs autres régions du Québec, les producteurs régionaux, s’ils n’adoptent pas volontairement certaines modifications à leurs méthodes de productions, finiront peut-être par faire face à des revendications islamiques.
Pour en finir avec l’hypocrisie des entreprises
La grande majorité des aliments disponibles sur les étalages saguenéens, en provenance d’autres régions, provinces ou pays, portent déjà la certification kasher. Des scandales de produits du poulet secrètement certifiés halal ont aussi étonné les clients des épiceries québécoises au cours des dernières années.
La présence d’aliments produits dans la région était jusqu’à maintenant réconfortante. Beaucoup de Saguenéens et de Jeannois avaient l’impression de se retrouver devant un produit authentiquement régional, représentatif du savoir-faire des gens d’ici. Le fait que des producteurs régionaux soumettent leurs procédés à des lois religieuses, strictes et étrangères brise violemment cette illusion.
Chez les Nationalistes du Saguenay, nous croyons que c’est le manque d’informations et l’inconscience du public régional qui laisse le champ libre aux producteurs régionaux pour des certifications en douce.
Ces derniers, confrontés à une population conscientisée, réfléchiraient probablement deux fois avant de compromettre leurs réputations d’entreprises familiales, régionales et traditionnelles.
Ouvrons les yeux et partons à la reconquête de nos traditions.
Sources:
http://mk.ca/food-guide/0/0/Nutrinor%20-%20Laiterie%20Alma
http://mk.ca/food-guide/0/0/Laiterie%20de%20la%20Baie
http://mk.ca/food-guide/0/0/R.%20Gravel%20Chicoutimi%20Inc.
http://mk.ca/food-guide/0/0/Fromagerie%20St-Laurent
http://m.ledevoir.com/societe/sante/50168/recherche-le-petit-lait-un-grand-aliment
http://www.lesaffaires.com/archives/generale/le-lactosrum-un-produit-sans-valeur-qui-fait-le-bonheur-des-biotechs/506424
https://fr-ca.facebook.com/EpicerieEthniqueMonAfriqueAuSaguenay
http://virtuel.lepoint.canoe.ca/doc/hebdo_le-point/journal_le_point_du_lac_2011_12_13/2011120901/4.html
http://www.lbr.ca/index.php?pageID=5&idA=20675
http://www.lbr.ca/index.php?pageID=15&idA=989
http://cahiers.lequotidien.com/cahiers_speciaux/2013/CahierEconomique_271013/files/assets/basic-html/page64.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFd_al-Adha


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé