En réaction au texte «John James Charest?» de M. Jacques Lalonde
Nathalie Tremblay, Lévis - M. Jacques Lalonde affirme qu'étant donné qu'il a été élu en 1984 sous le nom de «Jean» Charest, le nom qu'il utilise dans sa poursuite contre Me Bellemare est bel et bien légitime.
Je voudrais juste attirer l'attention sur le fait qu'il faut bien s'informer avant d'affirmer - la main sur le coeur - qu'une chose est vraie. Si Monsieur Charest s'est bien fait élire sous le prénom de Jean au fédéral en 1984, alors, comment se fait-il que l'on retrouve sur la photo officielle de ce gouvernement - cadre accroché sur un mur de la Chambre des Communes à Ottawa -, et au milieu de tous les autres, la photo de ce monsieur avec inscrit au-dessous en lettres petites majuscules: Hon. John James Charest et au-dessous : Député de Sherbrooke et Ministre d'État Jeunesse. [Nommé à ce poste le 30 juin 1986 et demeuré jusqu'au 20 janvier 1988].
Cela ne prouve-t-il pas clairement qu'il a été élu sous son vrai prénom donné à la naissance, quand de plus, lorsqu'on le recherche au Barreau du Québec, on le retrouve aussi encore inscrit sous le nom de John James Charest?
Remarquez que je n'en n'ai rien à faire qu'il ait changé de prénom en le francisant en plus; c'est le fait qu'il l'ait fait seulement pour s'attirer plus facilement les votes de la majorité francophone du Québec, surtout au moment où il est venu prendre son poste de «Messie» au Québec à la fin des années 1990... et que la question de son prénom n'a jamais été claire. La franchise et la clarté ont bien meilleur goût! Donc, il est bel et bien encore officiellement un «John James»... sinon, il aurait changé cela dans ses papiers officiels. J'en sais quelque chose, j'ai un jour choisi d'utiliser un autre de mes prénoms donnés à ma naissance, donc bien légitime, et j'ai dû quand même faire refaire tous mes papiers officiels, partout. Pourquoi donc en serait-il autrement pour John James Charest qui lui, n'a pas fait cette démarche... ?
À l'évidence, il était et il est bien «John James» Charest, et ce, dans la conscience et le ressenti d'une majorité de Québécois en plus.