Je trouve soit condamnable, soit déplorable, soit admirable la couverture québécoise des déboires de l'armée canadienne en Afghanistan, selon les points de vue, tous plausibles, où je me place.
Comment qualifier cette couverture quand, dans un même souffle, elle lance des cris éplorés à chaque décès d'un soldat canadien et se drape dans son opposition à la présence de celui-ci sur les lieux du combat ? La logique voudrait qu'elle se réjouisse de cette bavure conséquente puisqu'elle confirme la justesse de son opposition. Hypocrisie ? Inconscience ?
À moins -- mais ne serait-ce pas trop optimiste de prêter tant d'intelligence concertée à nos journalistes ? -- que cette couverture ne relève d'un grand sens de la stratégie qu'on pourrait comprendre ainsi : montrer que la nation québécoise, pacifique, s'oppose aux actions militaristes canadiennes mais qu'elle aime suffisamment chaque individu canadien pour pleurer sincèrement la mort de l'un d'eux ?
Et le bloc québécois dans cette galère: hypocrite, inconscient, stratège? Ou impuissant, comme d'habitude?
Hypocrisie ? Inconscience ? Stratégie ?
Le Canada en Afghanistan
Andrée Ferretti124 articles
"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "
Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille mod...
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"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "
Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille modeste, elle fut
l'une des premières femmes à adhérer au mouvement souverainiste québécois
en 1958.Vice-présidente du Rassemblement pour l'indépendance nationale, elle
représente la tendance la plus radicale du parti, privilégiant l'agitation sociale
au-dessus de la voie électorale. Démissionnaire du parti suite à une crise
interne, elle fonde le Front de libération populaire (FLP) en mars 1968.Pendant
les années 1970, elle publie plusieurs textes en faveur de l'indépendance dans
Le Devoir et Parti pris tout en poursuivant des études philosophiques. En 1979,
la Société Saint-Jean-Baptiste la désigne patriote de l'année.
Avec Gaston Miron, elle a notamment a écrit un recueil de textes sur
l'indépendance. Elle a aussi publié plusieurs romans chez VLB éditeur et la
maison d'édition Typo.
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