Grande langue

Il importe que des personnalités publiques prennent la parole

Tribune libre

"Je me sens immigrant dans mon propre pays."

Charles-Henri, 14 ans
Richard Desjardins exprime son inquiétude face à la déforestation du Québec. Roy Dupuis défend La Romaine. Plusieurs personnalités connues des Québécois ont pris la parole pour s’opposer à la vente du Mont-Orford par les libéraux.
On peut également compter sur des écrivains, cinéastes et comédiens de renom pour défendre le français et le Québec indépendant d’Ottawa.
Les gens d’affaires se font plus discrets…
Lorsqu’une personne sort de l’anonymat, sa responsabilité envers les autres devient plus grande. Elle se fait, en quelque sorte et qu’elle le veuille ou non, la porte-parole de la société de laquelle elle est issue. Plusieurs se refusent à assumer ce rôle et se contentent de parler d’eux, de leurs projets, de leurs recettes de pâté chinois et de beauté. On peut arguer qu’il est légitime de leur part de taire certains sujets. Il n’empêche que ce refus de l’engagement social et politique est souvent dicté par la crainte de décevoir son public ou de perdre des clients. Pourtant, c’es souvent tout l’inverse qui se produit. Endosser une cause, c’est faire preuve de noblesse. On se souviendra des textes de François Avard sur le Darfour, de Pierre Falardeau sur la liberté, d’Yves Beauchemin sur le français.
Il importe que des personnalités publiques prennent la parole pour parler aux Québécois mais aussi pour faire connaître le Québec à l’étranger ainsi que pour se porter à la défense d’individus et de peuples opprimés. Le pouvoir de la célébrité est grand. Il doit servir à autre chose qu’à faire vendre des timbres canadiens et des marques de voiture.
Qu’on se plaise à imaginer Céline Dion en train de chanter Le plus beau voyage de Claude Gauthier; Guy Laliberté en combinaison bleue avec des lys blancs déployer de sa navette spatiale une banderole QUÉBEC LIBRE; Robert Lepage refuser le prix du gouverneur général; Michel Brûlé acheter pour la rénover l’église des Patriotes à Saint-Eustache; Jean Coutu offrir d’aider au financement du CHUM et critiquer la construction du MUHC, Alexandre Despatie porter le drapeau du Québec lors des prochains jeux d’été, etc.
Les Québécois possèdent le talent et quelques-uns d’entre eux la notoriété ou l’argent pour remettre le Québec dans le chemin dans lequel il s’était engagé avec la première élection du Parti québécois, avant que les péquistes ne deviennent des souverainistes végétatifs.
Il est clair que le Québec ne peut atteindre à son plein épanouissement dans un Canada qui le vampirise et qui l’oblige à payer le salaire de ses politiciens, à financer sa mission de paix en Afghanistan, son aide à l’industrie ontarienne de l’automobile et aux pétrolières, ses drapeaux et ses gâteaux offerts à pleines mains le 1er juillet.
Le Québec a tout ce qu’il faut, et plus encore, pour devenir un pays comme il n’en existe pas d’autre : un pays immense, un pays d’arbres, de lacs et de rivières, de quatre saisons. Un pays riche d’idées nouvelles, de couleurs et de saveurs. Un pays que l’on enviera, que l’on visitera et qui fera à tous notre fierté. Un pays où se parlera notre langue dans nos mots.
BIENVENUE AU QUÉBEC – NOUS ALLONS BIENTÔT ATTERRIR À L’AÉROPORT INTERNATIONAL RENÉ-LÉVESQUE. LES PASSAGERS EN DIRECTION DU CANADA ET AUTRES DESTINATIONS DEVRONT RÉCUPÉRER LEURS BAGAGES. LE COMMANDANT VOUS REMERCIE D’AVOIR CHOISI AIR-QUÉBEC ET VOUS SOUHAITE UN BON RETOUR À LA MAISON OU UN AGRÉABLE SÉJOUR PARMI NOUS. IL FAIT 22 DEGRÉ. LE CIEL EST DÉGAGÉ.

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


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9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2009

    Suite
    Cela dit, continuez à le faire comme vous le sentez. C'est ce que je peux souhaiter de mieux aux artistes. Picasso a été un artiste engagé, mais pas Dali, qui vaut mieux !? Robert Lepage a dénoncé les coupures de la ART-Peur en recevant l'honneur reçu, valait-il mieux le dire à Québec dans le dos d'Ottawa sans récompense, ou à Ottawa en pleine face en recevant son prix ?
    OUI un jour les aéroports internationaux du Québec porteront des noms de patriotes, et ce jour-là surviendra quand les élites de ce peuple cesseront d'attendre le Messie et de blâmer les nôtres de ne pas en être, il nous faut plutôt magnifier, encourager plutôt que blâmer. Nous viendrait-il à l'idée de le faire à un enfant, ou un ami, en panne ou découragé ? Pourquoi faudrait-il toujours blâmer ce que nous sommes ?
    Félicitez-moi plutôt... je suis un artiste engagé...
    Malgré ma divergence, je vous félicite, continuez.
    ENSEMBLE, NOUS VAINCRONS !
    Vive le Québec libre !
    Cela dit, je ne suis pas Guy Laliberté, et que dans mon espace-temps bien terrestre, dans ma petite capsule-bureau à moi, mais le peuple se lève comme ça, de lui-même, avec tout ce que nous sommes. En additionnant tout ce que chacun nous sommes. Une somme...

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2009

    Suite
    « Il importe que des personnalités publiques prennent la parole pour parler aux Québécois, mais aussi pour faire connaître le Québec à l’étranger ainsi que pour se porter à la défense d’individus et de peuples opprimés. Le pouvoir de la célébrité est grand. Il doit servir à autre chose qu’à faire vendre des timbres canadiens et des marques de voiture. »
    Oui, comme de prendre fait et cause pour le Canada. Car si le « rôle » des artistes est d’être « porte-parole de la société de laquelle » ils sont issus, forcément il y aura des artistes qui prendront fait et cause pour le Canada... ET ça va donner quoi de plus... une arène politique universelle, en tout temps, partout !?
    « Les Québécois possèdent le talent et quelques-uns d’entre eux la notoriété »
    Oui, ils ont une notoriété à cause de leurs talents, parce qu'ils les ont développés, à temps plein, toute une vie, ce qui ne donne aucun droit à personne sur ces personnes. Leur gloire et les déboires qui viennent avec, leur appartiennent. Ils ne nous doivent rien et c'est pour cela que leur engagement est si précieux quand nous pouvons en profiter, s'ils nous le devaient, il ne vaudrait rien.
    Pour qu'un engagement soit crédible, senti, efficace, il doit être libre, comme l'artiste doit l'être, cet enrôlement obligé, d'un côté seulement, est absurde, improductif et abusif.
    « ... pour remettre le Québec dans le chemin dans lequel il s’était engagé avec la première élection du Parti québécois, avant que les péquistes ne deviennent des souverainistes végétatifs. »
    C'est ça, artificiellement il faudrait toujours compter sur les autres pour faire le travail, pour exprimer ce que nous sommes, ce que nous voulons, pour pomper de force une mobilisation qui n'est pas là.
    Les artistes à l'époque ont participé à la mobilisation ambiante, ils et elles ne l'ont pas créée de toutes pièces, du reste c'est impossible... ce n'est pas comme ça que ça marche.
    Ce qui compte, ce n'est pas que Guy Laliberté déploie une banderole dans l'espace « Vive le Québec libre ! » Ce qui compte c'est que ce peuple souverain se mobilise, et qu'il lui soit permis d'être appelé à invalider l'État abusif du Canada pour fonder un État souverain valide et légitime sur son territoire national. Et ça, il ne faut pas compter sur des Sauveurs, sur un ou des Messie. La libération d’un peuple ne se fait pas par procuration.
    Supposer que nous avons besoin d'artistes porte-paroles pour nous libérer accrédite l'idée que notre salut ne viendra, ne pourra venir que des autres, que de nos porte-paroles, que d'un parti, que de nos chefs, que d'en haut en somme, que du sommet, alors que tout ça, ce ne sont que des outils qui ne peuvent qu'exprimer que ce qui se passe déjà dans le peuple, rien d'autre. ET, si le peuple ne bouge pas, ce ne sont pas les artistes qui pourront le faire bouger, sous prétexte d'agiter une banderole dans l'espace.
    Désolé de casser votre party. Cela dit, purgé de cette obligation de jeu de rôle, oui, certains de nos artistes en plus d'exprimer, de développer, de mettre de l'avant leurs talents, choisissent de mettre en valeur celui qui consiste à exprimer aussi les préoccupations du monde et de leur peuple, à certains moments choisis, ce qui les rend d'autant plus efficace.
    Céline Dion chantant exclusivement en français au 400e alors qu'on a fait exprès d'inviter Sir Paul, qui lui de son côté a brandi le seul drapeau du Québec, c'est du tout bon. « Toujours plus haut ». Je suis sûr qu'elle sera à nos côtés pour fêter l'État valide que nous pourrons un jour fonder parce que nous cesserons d'exiger des autres ce que nous ne parvenons pas nous-mêmes à faire : nous prendre en main et dire ce que nous avons à dire, faire ce que nous avons à faire.
    Cela dit... continuez
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    4 août 2009

    « Lorsqu’une personne sort de l’anonymat, sa responsabilité envers les autres devient plus grande. »
    Je me demande bien en vertu de quel principe ou phénomène.
    « Elle se fait, en quelque sorte, et qu’elle le veuille ou non, la porte-parole de la société de laquelle elle est issue. »
    Non pas ! Être porte-parole c'est autre chose. Disons plutôt que par la force des choses, les artistes, puisqu'il en est question ici, expriment à leur manière la société dont ils et elles sont issus parce qu'on n’échappe pas à sa culture et c'est par elle qu'on s'exprime. Porte-parole, c'est autre chose. Et du reste, il faut un mandat.
    « Plusieurs se refusent à assumer ce rôle et se contentent de parler d’eux, de leurs projets, de leurs recettes de pâté chinois et de beauté. On peut arguer qu’il est légitime de leur part de taire certains sujets. »
    Ce qui n'est pas légitime c'est cette rhétorique abusive du « rôle » attribué aux artistes. Ce rôle citoyen n'est pas l'apanage des artistes. Il en va de la vie publique comme de la vie privée. Ainsi, dans la vie privée, des citoyens choisissent de mettre de l'avant leurs idées, leurs partis-pris politiques. Mais ils choisissent le lieu, la circonstance, la durée. Je ne vois pas les citoyens militants toujours mettre de l'avant leurs militances. Ils n’haranguent pas tout un chacun à l'épicerie, à la banque, au restaurant. Ils parlent aussi d'eux, de leurs recettes de pâté chinois. Et d'aucuns ne mettent jamais de l'avant leurs partis-pris politiques, certains parce qu'ils n'en ont tout simplement pas, absorbés qu'ils sont par leur vie privée, leur métier, leurs loisirs, leurs voyages, etc.
    Chacun a droit à sa vie. Le fait d'être un artiste ne change pas ce fait. Ce qui fait de celles et ceux qui comme certains citoyens, mais pas tous, beaucoup s'en faut, s'intéressant l'un au sort de la forêt, l'autre aux rivières, à notre forêt, à nos rivières, à notre pays réel, sortent du lot et expriment ce que nous sommes autrement qu'avec leur art. C'est leur choix libre qui en fait un apport signifiant et efficace. Et, ce n'est pas tout le monde qui prend ou peut prendre le temps de s'intéresser suffisamment à une question politique pour savoir en parler comme il faut en public. Cela vaut pour les citoyens connus comme pour les autres. On ne peut pas tout faire dans la vie. La création, le métier à faire, l'oeuvre à faire, sont déjà tout un programme. Et le mieux c'est de le faire comme on le sent.
    Mozart n'a jamais mis de l'avant ses idées politiques, mais il exprimait, et son oeuvre exprime toujours, la sensibilité et le développement de son peuple. Et cela suffit. Amplement, et ce n’est pas parce qu’on aurait moins de talent que lui qu’il faudrait faire autrement.
    « Il n’empêche que ce refus de l’engagement social et politique est souvent dicté par la crainte de décevoir son public ou de perdre des clients. »
    Ce qui fait de l'engagement citoyen un atout pour celles et ceux qui ont les moyens ou sont assez fous pour en souffrir, comme en souffre Pierre Falardeau par exemple. Cela nous a donc privés de son oeuvre. Et qu'est-ce qu'un artiste sans son oeuvre ? Et que va-t-il rester de ses déboires avec les financiers qui n'ont pas permis que son oeuvre existe... rien... Est-ce préférable ?
    « Pourtant, c’est souvent tout l’inverse qui se produit. Endosser une cause, c’est faire preuve de noblesse. »
    Ça lui fait une belle jambe à Pierre Falardeau...
    Suite ici-bas

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    4 août 2009

    Ariane Moffat, lundi soir, affirme à la télé que le recul que lui donnent les voyages, en France par exemple, affermit sa conviction que les Québécois possèdent tout ce qu'il faut pour parler d'eux-mêmes sur la place mondiale. Elle n'hésite pas à se proclamer publiquement fière d'être Québécoise!
    Au lieu de l'appuyer dans sa déclaration, les deux Radiocanadiens France Beaudoin et l'Infoman Jean-René Dufort se contentent d'un sourire gêné et essaient de se faire couvrir par Mikael Ignatieff... (d'où provient leur t'chèque?)

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    4 août 2009

    Je ne sais trop...
    Je ne voudrais pas émettre de jugement téméraire, mais je crois que certaines de nos personnalités publiques québécoises, ont en quelque sorte les mains liées... Mais elles ont les mains liées, peut-être en partie parce qu'elles le choisissent...
    C'est que, nous ne sommes pas sans savoir que nos artistes évoluant dans un marché qui est petit, face au monstre du marché américain de l'entertainment ou du show business, nos acteurs, nos chanteurs... et nos fameux humoristes, ont besoin de subventions. Ces subventions, proviennent à la fois des deux paliers de gouvernement.
    Or, peut-être que certains de nos artistes, préféreront ne pas prendre de risques, en se gardant bien de prendre positon en faveur du projet indépendantiste, plutôt que de courir le risque de «représailles canadiennes», disons, sous la forme de refus ou diminution de subvention(s), pour leur prochain projet...
    Je pense au cas de Pierre Falardeau, indépendantiste bien connu, qui a dû attendre bien longtemps, avant de réunir les sommes nécessaires pour tourner son 15 février 1839. Les sous nécessaires, lui furent octroyés notamment suite au succès commercial d'Elvis Gratton II. Comparons cette attitude, celle d'un homme intègre, qui croyait en son projet, avec la soumission culturelle du Pascale Picard Band...
    On pourrait parler par ailleurs du cas du chanteur rock (ou Rock Détente) Martin Deschamps, qui aime empocher des subventions de notre Ministère de la Culture et des Communications pour enregistrer, notamment, des reprises bien quelconques (en anglais original) de chansons du groupe rock australien AC\DC. Et, doit-on revenir sur le cas de Roch Voisine, ou Monsieur Canada Day...?
    Je crois bien que certains de nos artistes deviennent assez vite des gens d'affaires; et l'une des choses qu'un(e) affairiste fait, en étudiant un projet, et d'en déterminer le niveau de risque. Ou de limiter, justement, le facteur risque quand cela est possible. Il semblerait que certains de nos artistes (et autres personnalités publiques, aussi) adoptent une telle attitude, et agissent simplement en conséquence.
    Certains ont une conscience, et acceptent le risque qui vient avec le fait d'avoir certaines convictions, et de les exprimer, en tant que personnage public. D'autres, gardent un profil bas, ou se laissent porter par le courant.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 août 2009

    Vous avez raisons Mme Moreno. Si les personnes connues osaient parler, on l'aurait la mobilisation. En attendant, je vous cite pour la 1757ième raison pour que le Québec devienne un pays. Plus que 2 raisons pour atteindre le premier objetif de 1759 raisons.
    « Le Québec a tout ce qu’il faut, et plus encore, pour devenir un pays comme il n’en existe pas d’autre : un pays immense, un pays d’arbres, de lacs et de rivières, de quatre saisons. Un pays riche d’idées nouvelles, de couleurs et de saveurs. Un pays que l’on enviera, que l’on visitera et qui fera à tous notre fierté. Un pays où se parlera notre langue dans nos mots. » Caroline Moreno, Grande langue, 3 août 2009, Tribune libre de Vigile (Da.R.)
    www.coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx
    Daniel Roy, C.A.

  • Marcel Haché Répondre

    3 août 2009

    Soit, les plus grands honneurs appellent les plus grands devoirs.
    Ceux qui ont le plus reçu, qui reçoivent encore le plus, qui sont choyés par la vie, au milieu d’une vie nationale si compliquée, précaire à bien des égards, ceux-là ne devraient pas se taire. Vous avez tellement raison.
    Mais la prise de la parole incombe en tout premier lieu aux partis politiques.
    Je rejoins facilement votre rêve—le ciel est dégagé, et le rêve permis-- qu’un aéroport puisse éventuellement se prénommer René Lévesque. Dans la France souveraine, républicaine, il y a un aéroport Charles De Gaule, un fameux libérateur...
    C’est un parti politique ferme et décidé—et lui seul-- qui pourrait établir très clairement les consignes d’arrivées et de départs des voyageurs.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 août 2009

    3 août 2009 Bruno Deshaies
    « Lorsqu’une personne sort de l’anonymat, sa responsabilité envers les autres devient plus grande. » (Caroline Moreno)
    Il est certain que vous venez de toucher ici une corde sensible. Nos personnalités publiques d’hier et celles d’aujourd’hui préfèrent choisir d’autres causes que celle de l’indépendance du Québec. Des raisons nombreuses les poussent ailleurs dans des chemins de travers.
    Une brisure existe avec les membres de la classe politique et ceux-ci, à leur tour, ne semblent pas avoir l’heure juste, trop préoccupés par leur carrière. Un vide s’est créé. Le plus grand perdant de cette aventure, c’est le Parti Québécois. Quant au Bloc à Ottawa, il végète.
    D’autres forces qui ne vivent pas de l’existence des partis politiques mais qui ont l’ambition de bâtir l’avenir du Québec sur les fondements de l’indépendance doivent apprendre maintenant à s’organiser, se réunir et à agir d’une manière coordonnée. Quand le mouvement sera parti, que des indépendantistes auront autre chose à faire que de discuter de confédéralisme à tout grain, il se peut que les Québécois commencent à se libérer des gourous qui croient nous obtenir l’indépendance en raisonnant dans l’optique fédéraliste ou l’idée fédérale par une surtension autonomiste momentanée.
    Ce mythe à la vie dure parmi l’élite souverainiste.
    Celle-ci n’a pas encore compris qu’elle décourage inconsciemment de 10 à 20 p. cent de Québécois qui sont dans la trentaine ou la quarantaine et qui ont une vie familiale à vivre mais qui réalisent à quel point les chefs de file souverainistes sont égarés dans leur propre discours mielleux de l’indépendance à deux sur un même territoire.
    BIENVENUE AU QUÉBEC ! Et cela dit ostensiblement, sans ambiguïté, quant à l’appartenance nationale des Québécoises et des Québécois. Finie l’image d’Épinal au sujet des Rocheuses qui nous appartiennent.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 août 2009

    Les mots de bienvenue au moment de l’atterrissage à l’aéroport René-Lévesque ont ranimé en moi un espoir qui me fait dire que » chez Nous n’est plus très loin, maintenant «. Merci pour les petits frissons de plaisir à Vous lire …
    A Forgues, Lévis