Sollicité de toutes parts pour succéder à Françoise David dans la circonscription de Gouin, Gabriel Nadeau-Dubois confirme qu’il « poursuit sa réflexion ».
Le nom du militant progressiste circule depuis que la cofondatrice de Québec solidaire a évoqué la possibilité de quitter l’arène politique, cet automne. Mais les pressions se sont intensifiées depuis que Mme David a annoncé qu’elle quittait immédiatement son siège à l’Assemblée nationale, la semaine dernière.
Dans un texte publié par La Presse canadienne dimanche et réalisé à partir d’une entrevue accordée au début du mois de janvier, l’ex-leader étudiant se dit prêt à se lancer dans « l’action politique ».
Or, M. Nadeau-Dubois a tenu dimanche après-midi à nuancer les propos qui lui sont attribués. « J’ai dit que l’aventure de Faut qu’on se parle m’avait fait réaliser que je voulais me dédier dans les prochaines années à l’action politique, entendue au sens large », a-t-il écrit dans une lettre ouverte diffusée sur Facebook.
Faut qu’on se parle, un exercice de réflexion collective sur l’avenir du Québec, s’est déroulé tout l’automne. Il a été piloté par M. Nadeau-Dubois et d’autres intellectuels associés à la gauche, dont l’ex-chef d’Option nationale Jean-Martin Aussant, la militante crie Maïtée Labrecque-Saganash et l’urgentologue Alain Vadeboncoeur. La campagne se sera promenée d’un bout à l’autre du territoire dans l’objectif de dégager des consensus sur les aspirations et les priorités des Québécois, dans le cadre de simples assemblées de cuisine avec des citoyens ordinaires.
De ces « consensus », le groupe d’intellectuels produira un bilan, sous forme de rapport, qui doit être rendu public à la mi-février. L’ouvrage devrait être publié chez Lux éditeur.
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