[Fauxglia->24091]
Ou l'art de réduire à l'insignifiance des débats d'importance. Le problème des accommodements n'est qu'un symptôme d'une problématique plus large qui implique tous les pays qui reçoivent un flux massif d'immigration. Ce qui est mis en cause c'est la cohésion nationale (un concept de géopolitique). Le grand tabou de la gauche incapable de penser le réel en ces termes.
Sur des sujets d’importance, il a ce réflexe de réduire le débat à l’insignifiance. Exemple: au sujet de la demande d’enquête sur la Caisse de Dépôts et Placements du Québec. Il dira que Mme chose ne comprend rien à cette affaire (papier commercial) et ne veut donc rien savoir. Un journaliste qui évoque un sujet de cette importance pour nous dire qu’il ne veut pas savoir. Exactement la position éditoriale de son boss Paul Desmarais, dit sur le ton de l’insignifiance.
Il y a une multitude de sujets d’importances réduits à l’insignifiance par ce Pablo Neruda du Plateau Mont-Royal. Il n'a pas vu d'enjeu à la dernière élection. Il n'est pas allé voter et s'en vante, la la la lère..., (M. Bozo rejoint ainsi Mme Bozo qui disait qu'il n'y avait pas d'enjeu à cette élection), c'est son droit.
Là où il me tape sur le système c'est quand il joue à donner des leçons d'intégrité à d'autres qui œuvrent dans les communications, même si cela est en mode mineur dans le domaine de la fiction (tous ne peuvent être un grand chroniqueur comme lui). Voici une petite crise de ce “journaliste” Foglia sur le pouvoir des médias à transformer le mensonge en vérité. Non, il ne s'en prend pas à Gesca-La Presse, il pourfend plutôt ici la série télé Les Lavigueur:
(…)
“Parce que je suis journaliste. Comme journaliste, j’ai le pouvoir de faire de vos mensonges des vraies histoires. Dès lors qu’ils sont écrits et imprimés noir sur blanc, vos mensonges deviennent vrais, au point où vous pouvez vous-mêmes y croire (…).
(…)
“Ainsi l’histoire des Lavigueur va devenir la vraie histoire des Lavigueur à partir de ce soir pour la seule et unique raison qu’on va vous la raconter.”
http://forum.argent.canoe.ca/dcboard.php?az=show_topic&forum=121&topic_id=143583&sub_topic_id=143630&mesg_id=&page=

Ainsi donc le journaliste Foglia nous dit le pouvoir des médias de transformer le mensonge en vérité, ce qui l’horripile. Mais qu'en est-il de ce torchon de propagande pour lequel il travaille: La Presse. Ignore-t-il son pouvoir de détourner et manipuler le débat? Quand Patrick Bourgeois (celui qui nous a révélé qu’il manquait 75 000 $ au revenu de Charest) a remis la crédibilité de Gesca La Presse en doute, Foglia a mis sa crédibilité sur la table pour nous dire que son journal s’était amélioré. On ne mord pas la main qui nous nourrit. C’est là qu’est le baloney avec lui. En Afrique on appelle cela la logique du ventre.
C’est parce qu’il se présente comme journaliste-pourfendeur-de-mensonge, mais qui met sa crédibilité au service de Paul Desmarais, que je dis Fauxglia.
Surtout qu’il termine son article sur la série Les Lavigueur avec ce ton de donneur de leçons:
(…)
” Trêve de persiflage, permettez que je vous envoie chier, messieurs les auteurs de cette vérité vraie ? Vous êtes les premiers cette année, je vous félicite.”
(...)
Et l'Histoire du Québec, chose, elle va devenir l'histoire du Québec de Paul Desmarais, grâce à sa brigade à plumes dont fait partie Foglia.
Foglia connaît bien son rôle, celui d’être la plume à gage la plus utile de Gesca. Ces cocoricos souverainistes, qu’il nous fait de temps en temps, sont indispensables à Gesca La Presse pour garder le 50 % de souverainiste qui compose son lectorat, si vital à sa survie. Il est très conscient du rôle qu’il joue et il est très bien payé pour le faire (j'essaie un chiffre comme ça, 300 000 $ par année).
Fauxglia