Recep Erdogan, en visite à Moscou, a appelé Vladimir Poutine à lutter de concert contre le terrorisme en Syrie pour mettre fin à l’effusion de sang dans ce pays. Poutine a pour sa part espéré que les États-Unis et d’autres grands acteurs se joindraient à ces efforts.
La Russie et la Turquie doivent œuvrer ensemble pour mettre fin à l'effusion de sang en Syrie, a déclaré vendredi le président turc Recep Tayyip Erdogan à l'issue d'une rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine à Moscou.
« Nous devons prendre des mesures conjointes pour arrêter l'effusion de sang en Syrie », a indiqué M. Erdogan lors d'une conférence de presse conjointe.
Il a ajouté que les forces turques chargées de chasser les terroristes du nord de la Syrie étaient en train de réaliser une mission très importante.
Le président russe a pour sa part insisté sur la protection de l'intégrité territoriale de la Syrie lors des opérations antiterroristes.
Recep Tayyip Erdogan a souscrit à ses propos en ajoutant que cela concernait aussi l'Irak.
« L'intégrité territoriale est notre première mission tant en Syrie qu'en Irak, parce que nous ne tolérerons pas le partage de ces territoires », a-t-il déclaré.
Le président turc a précisé que son pays n'avait pas l'intention d'occuper la région de Manbij, en Syrie.
Vladimir Poutine a dit espérer que les États-Unis et d'autres grands acteurs se joindraient au règlement de la crise en Syrie tout en reconnaissant que la situation restait compliquée dans la région.
« La situation reste compliquée, il y a beaucoup de contradictions dans la région et en Syrie […]. Je voudrais exprimer un optimisme prudent quant au succès de nos efforts visant notamment à entraîner d'autres grands acteurs dont les États-Unis dans le règlement de la crise. J'espère que nous réussirons à renforcer le cessez-le-feu et à passer au règlement politique global de la situation », a indiqué M. Poutine.
L'armée turque a lancé l'opération Bouclier de l'Euphrate contre les terroristes de Daech en Syrie le 24 août 2016. Les unités turques et leurs alliés de l'opposition syrienne ont pris le contrôle de la ville frontalière de Jarablous et de la ville d'El-Bab. Recep Erdogan avait antérieurement déclaré que l'opération turque en Syrie avait pour mission de libérer une région frontalière de 5 000 km² et d'y créer une zone de sécurité destinée à accueillir les réfugiés.
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