Entrevue Pierre Arcand

De nombreux sujets dont le pipeline TransCanada Énergie Est ainsi que la nomination de Michael Penner à la présidence du conseil d'Hydro-Québec.

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PKP dénonce les conflits d'intérêts de Power Corporation dans ses relations avec Hydro-Québec et défie Couillard de tenir une commission parlementaire à ce sujet

De nombreux sujets dont le pipeline TransCanada Énergie Est ainsi que la nomination de Michael Penner à la présidence du conseil d'Hydro-Québec.
Sur TransCanada, Pierre Arcand, le ministre du gouvernement libéral du premier ministre Philippe Couillard, ouvre la porte que le gouvernement fédéral fermera rapidement parce que le Québec est assujetti à la compétence du gouvernement fédéral.
Le projet énonce que cette infrastructure transporterait plus de 1,1 million de barils de pétrole extrait des sables bitumineux albertains.
À 90$ le baril, la valeur transportée serait de $ 36 milliards par année. Si le Québec demandait $ 2 milliards pour l'utilisation de notre territoire, la redevance équivaudrait à un peu plus de 5%.
Le gouvernement libéral de Philippe Couillard, plutôt que de simplement couper dans les dépenses, pourrait-il s'engager à générer des revenus ou s'agenouillera-t-il de nouveau devant Ottawa pour que nous nous fassions encore entuber avec les bienfaits de la péréquation et sa volonté de persister à dire que nous ne sommes pas assez riches pour être un pays ?
Avec sa politique d'assainissement des finances publiques, aura-t-il le courage d'affronter le fédéral pour la juste utilisation et l'équitable rémunération de notre territoire ?
Sur la nomination de Michael Penner, un autre miracle libéral nous est promis. Ce monsieur, dont on prétend qu'il a rencontré le président Obama, nous permettrait de vendre de l'électricité aux américains.
Monsieur le ministre, Hydro-Québec vend déjà de l'électricité aux américains et ce depuis plusieurs décennies. Ce n'est pas Michael Penner qui nous en fera vendre davantage et à meilleur prix. Ce sont les conditions du marché qui continueront à prévaloir.
Ce que l'on doit retenir de cette nomination serait plutôt sa proximité avec le PLQ tout comme celle de Michel Plessis-Bélair, administrateur d'Hydro nommé par le gouvernement de Jean Charest en 2004 et dont la principale occupation est d'être un très haut dirigeant de Power Corporation à savoir, son Vice-président du conseil.
Pour ceux qui l'ignorent, comme Lysiane Gagnon, chroniqueuse au quotidien La Presse - propriété de Power Corporation du Canada faut-il là aussi le rappeler- qui avait dénoncé ma nomination à la présidence du conseil d'Hydro-Québec, les intérêts de Power dans l'énergie sont très nombreux dont ceux d'être le premier actionnaire privé de la pétrolière Total et de GDF Suez via le groupe Bruxelles Lambert.
Il y a là un véritable et problématique conflit d'intérêts.
Est-ce que messieurs Legault et Couillard nous feront des gorges chaudes à ce sujet ?
Voudront-ils convoquer une commission parlementaire pour connaître l'influence d'un groupe industriel important sur la politique énergétique du Québec ?
> Écouter l'entrevue


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