En souvenir de la catastrophe de Lac-Mégantic

Tribune libre

Le 6 juillet 2013, les habitants de Lac-Mégantic étaient brutalement plongés dans une catastrophe apocalyptique, emportant avec elle la vie de 47 personnes et endeuillant des centaines de parents et amis, un événement qui a fait le tour du monde à la vitesse de l’éclair.

En lisant et en écoutant les divers reportages parus ces derniers jours sur les séquelles humaines inouïes laissées dans le cœur et les tripes des survivants, je n’ai pu m’empêcher de vibrer à la douleur profonde de ces gens.

Un an plus tard, la ville se relève péniblement du désastre causé par l’embardée du train fou de la MMA… Mais, qu’en est-il de la population? En souvenir de ce tragique anniversaire de la catastrophe de Lac-Mégantic, j’aimerais que nous prenions quelques secondes de notre temps pour lui offrir en pensée les forces nécessaires pour surmonter avec courage l’épreuve de cette nuit cauchemardesque!

En terminant, je laisse la parole à Colette Roy-Laroche, la mairesse de Lac-Mégantic, qui s’adresse aux Méganticois en ces termes :

«Il y a 365 jours, nous avons posé un geste instinctif, celui de mettre nos mains devant nos yeux pour nous protéger, pour ne pas voir, pour cacher notre peur, pour essuyer nos larmes. Pendant quelques minutes, nous avons essayé de croire que ce n’était pas vrai…Tournons une page de notre histoire, non pas pour l’oublier ou la faire disparaître, mais pour nous permettre de mieux regarder vers l’avenir ».

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Henri Marineau2090 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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1 commentaire

  • Henri Marineau Répondre

    6 juillet 2014

    Cap sur une voie de contournement

    Un an après la tragédie de Lac-Mégantic, le gouvernement fédéral continue de tergiverser sur la construction d’une voie ferrée de contournement à Lac-Mégantic, alléguant le précédent qui pourrait ouvrir la voie à d’autres municipalités.
    Pourtant, la dénivellation de la pente entre Nantes et Lac-Mégantic, la plus accentuée au Québec, mérite à elle seule ce contournement. Mais, au-delà de toute considération justifiant l’aménagement d’une telle voie, il faut retenir l’argument de deux citoyens de Lac-Mégantic qui arboraient sur une banderole : « 47 raisons d’exiger une voie de contournement » lors du passage du ministre fédéral Christian Paradis.
    Toutefois, l’argument massue revient à cet autre Méganticois qui avance comme argument qu’Ottawa doit payer sans tergiverser les coûts de construction d’une voie de contournement, plutôt que d’engloutir des milliards de dollars dans l’achat d’avions de chasse et de navires de guerre pour combattre des « ennemis inconnus ». À Lac-Mégantic, « l’ennemi, on le connaît », conclut ce citoyen.