En prenant mon café...

Tribune libre

Je lisais ce matin dans la grosse Presse un article traitant des primes de départ versées à nos joyeux administrateurs de la Caisse de Dépôt et curieusement, j'ai pensé aux lanternes de Paris :
Ah ça ira ça ira ça ira
les aristocrates à la lanterne
ah ça ira ça ira ça ira
les aristocrates on les pendra...


Bien sûr, aujourd'hui, il n'y a plus ni aristocrates ni lanternes. Du passé tout ça, mais c'est comme qui dirait qu'y seraient revenus en douce, tels des fantômes historiques et réincarnés en banquiers ou administrateurs.
Rendu à ma troisième gorgées de café, je me suis dit comme ça qu'il n'y avait malheureusement plus de lanterne, mais peut-être pourrait-on se servir des lampadaires sur la 20, z'ont juste la bonne courbe. Je sais, sont un peu haut mais avec un boom truck, on pourrait installer un câble par lampadaire et ça pourrait très bien faire la job.
Me semble que ce serait bien parce que c'est une autoroute qui mène à Québec et quand nos bons citoyens payeurs de taxes reviendraient du travail, ils pourraient admirer le spectacle et ça les détendrait avant le souper...

Pour le premier lampadaire en sortant du tunnel, je propose Jean Charest. Le deuxième, ce cher Henri Paul bien sûr, suivi de Michael Sabia...
Le reste est à l'avenant.
P.S. Je me demandais : Est-ce que c'est vrai que le président de la FTQ et de la CSN siègent au C.A de la Caisse?




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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    14 janvier 2010

    @ Marie-Hélène Morot-Cyr,
    Vous me demandez : Allons-nous devoir à nouveau pendre à la lanterne, sur l’air du " ça ira..." tous ces politiques véreux... ?
    Ma réponse : Bien sûr que de nos jours, il y a la démocratie. Ooooh! que c'est beau la démocratie, qu'ils sont beaux tous ces grands démocrates, mais n'avez-vous pas remarqué qu'ils sont tous assis sur le siège des banquiers de Wall Street et d'ailleurs ? Ils l'ont confisqué — la démocratie — à des fins personnelles et ce, depuis un moment déjà. Cette crise économique vient de nous démontrer l'ignminie de ces gens, leur immense prétention, tout comme ces aristos qui se croyaient descendants de droit divin. Le peuple vient tout juste de les remettre à flot à coup de milliards et voilà qu'ils recommence à sucer la planète — ces ordures.
    Bien sûr, mon petit mot était une boutade, mais je vais vous dire : tant et aussi longtemps que le bon peuple n'en aura pas plein le casse de se faire baiser jour après joir par ces pourris, la démocratie ne sera qu'un leurre, un passe-partout à banquiers et cambistes de tout acabit.
    Je sais bien qu'à notre époque, on ne pendra plus personnes aux lanternes mais parfois, avec un brin d'imagination et la colère qui gronde... ?
    Comme un bon ménage du printemps mettons!
    En toute amitiés bien sûr,
    André Vincent

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    14 janvier 2010

    Votre réflexion révolutionnaire, cher André, est donc, d'aprés vous, d'actualité ? Allons-nous devoir à nouveau pendre à la lanterne, sur l'air du " ça ira..." tous ces politiques véreux, qui entraînent nos différents pays, là où les peuples ne veulent pas aller ?
    Pour trouver l'origine du mot "Aristocrate", nous devons rechercher sa racine grecque :
    Aristos = meilleur, excellent et Kratos = pouvoir, autorité.
    Montesquieu disait que seul un petit groupe de gens s'appelle 'aristocrates" parce que l'autorité est entre leurs seules mains. A l'époque cela désignait donc une caste .
    Le mot "Aristocratie" englobait les partisans de l'Ancien Régime, les royalistes, les conservateurs, mais ce n'était pas uniquement la noblesse, cela pouvait aussi bien désigner le clergé, ainsi que certains bourgeois..

    Avant 1790 ce mot n'était pas employé, c'est seulement plus tard que le mot a changé de sens et s'est rapproché du mot "noble"
    Les nobles n'avaient pas toujours de terres, ni non plus de biens, ils étaient nobles à cause du droit du sang.
    Les seigneurs avaient des terres, un fief, et des vassaux sur ces terres, à cause du droit du sol .

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2010

    Comme dans le Ça ira : « Ça ne peut pas durer toujours... »

  • Archives de Vigile Répondre

    12 janvier 2010

    Maudite bonne idée....
    et on ne verra plus jamais la 20 de la mème manière !!!

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    12 janvier 2010

    Wikipédia et la lanterne:
    Camille Desmoulins donna sa voix à l'objet le plus sinistre qui officia dans les rues de la capitale avant la création de la guillotine. A l'angle de la rue de Grève et de la rue de la Vannerie, au-dessus d'une boutique d'épicier, se trouvait une branche de fer, la lanterne qu'elle soutenait autrefois ayant disparu. Ce fut à cet endroit que les émeutiers amenèrent pour les pendre un espion du gouverneur de la Bastille, Joseph Foullon de Doué, l'adjoint au ministère de la Guerre qui fut accusé d'avoir voulu affamer les Parisiens, et le boulanger François. Bientôt pour faire connaître aux contre-révolutionnaires le sort qu'il leur était réservé on criera, on chantera : «Les aristocrates à la lanterne !»