À quelques jours de la fête de la Reine, des malfaiteurs ont de nouveau vandalisé deux statues, dont celle de la reine Victoria, au centre-ville de Montréal.
L’autre monument vandalisé est celui de l’ancien premier ministre du Canada John A. Macdonald, qui trône place du Canada, en bordure du boulevard René-Lévesque Ouest.
Ces actes de vandalisme ont été revendiqués par le groupe des Anarchistes de mai à Montréal (AMM).
Les deux statues ont été aspergées de peinture; du rouge orangé pour celle de la reine Victoria et du vert pour celle de Macdonald.
C’est la septième fois au cours des deux dernières années que des vandales couvrent de peinture le monument de John A. Macdonald.
Les auteurs de ces méfaits accusent l’ancien premier ministre du Canada d’avoir été un «suprémaciste blanc» qui a «directement contribué au génocide des peuples autochtones avec la création du système brutal des pensionnats ainsi que d’autres mesures destinées à détruire les cultures et les traditions autochtones».
Dans le cas de la reine Victoria, les AMM l’accusent d’avoir laissé un «héritage criminel de génocide, de meurtres de masse, de torture, de massacres, de terrorisme, de famines forcées, de camps de concentration, de vols, de dénigrement culturel, de racisme et de suprématie blanche».
John Alexander Macdonald a été premier ministre du Canada de 1867 à 1873 et de 1878 à 1891. Il est mort en 1891, à l’âge de 76 ans.
Victoria a été reine du Royaume-Uni, de Grande-Bretagne et d’Irlande du 20 juin 1837 jusqu’à sa mort, en 1901.
Aucune arrestation n’a eu lieu dans cette affaire de vandalisme.