Des bibliothèques trop blanches maintenant !

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La rectitude politique génère la médiocrité

Il faudra bien finir par se l’avouer : l’antiracisme, aujourd’hui, est une cause dévoyée. Officiellement, elle brandit le plus idéal qui soit. Dans les faits, il cache mal son aversion décomplexée contre tous ceux qui ne sont pas « racisés », comme on dit aujourd’hui.


On a pu le constater avant-hier dans les pages du Devoir, qui consacrait un article lunaire au caractère apparemment trop blanc des livres de littérature jeunesse qu’on trouve dans les bibliothèques scolaires.



Délire


Mieux, on trouvait même une bibliothécaire, Lyne Rajotte, expliquant, je la cite, son choix « d’acheter 100 % des livres jeunesse où un enfant de la diversité apparaît. Ce livre-là, on l’acquiert, bon ou pas. On rentre 100 % de ce qui est non blanc en nouveautés dans nos bibliothèques ».Au moins, Lyne Rajotte est honnête : elle se fiche qu’un livre soit de qualité ou non. Elle choisit en fonction de la couleur de peau. C’est la discrimination positive appliquée aux bibliothèques. Cette obsession raciale est en train de nous rendre collectivement bêtes.



Écoutez Les idées mènent le monde, une série balado qui cherche a éclairer, à travers le travail des intellectuels, les grands enjeux de sociétés.


Dans La Presse, hier, sur un même registre de dingo, on trouvait même un article pour nous expliquer que le plein air ne serait pas assez ouvert à la diversité, et qu’on trouverait trop de Blancs dans les parcs ! Cela rendrait mal à l’aise les « minorités racisées ».


Comment dire ? Nous sommes désolés d’être là ?


Racialisme


Je n’aime pas les catégories raciales, elles m’horripilent, mais si on veut nous forcer à les utiliser, il faut bien convenir que le monde occidental, historiquement, et jusqu’à tout récemment, globalement, était « blanc », tout comme l’Afrique subsaharienne est noire, et l’Asie, asiatique.


Ceux qui viennent d’ailleurs dans le monde pour le rejoindre doivent s’atten-dre à ce que les personnages et les références qui constituent son imaginaire soient « blancs ».


J’ajoute même, quitte à multiplier les audaces, que nous n’avons pas à nous en excuser.