Un groupe qui vient de se former au Nouveau-Brunswick soutient que le bilinguisme officiel de la province coûte trop cher et favorise les francophones.
Les membres du groupe Equal Rights for New Brunswick Anglophones ont manifesté sur l'heure du midi, vendredi, devant l'Assemblée législative à Fredericton.
Le porte-parole du groupe, Barry Irvine, soutient que les anglophones du Nouveau-Brunswick ne sont pas adéquatement représentés dans la province et que le gouvernement ne les écoute pas.
Il dit que les anglophones ne veulent pas être obligés d'être bilingues, mais veulent plutôt avoir le choix du bilinguisme.
Il affirme que les élèves de la province doivent apprendre le français et que beaucoup d'anglophones ne peuvent obtenir d'emplois en raison des critères d'embauche favorisant le bilinguisme.
Environ 100 personnes ont participé à la manifestation, certaines portant des affiches sur lesquelles on pouvait lire, en anglais, «La majorité anglophone a besoin d'emplois aussi» ou encore «Le gouvernement du Nouveau-Brunswick vole à Peter pour donner à Pierre».
Le groupe veut que le gouvernement provincial crée un commissaire à la langue anglaise et cesse les politiques d'embauche fondées sur la langue.
Il veut aussi que le gouvernement offre du financement pour des initiatives portant sur le patrimoine de langue anglaise.
Le Nouveau-Brunswick est la seule province officiellement bilingue du Canada.
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