Débat en anglais : la FPJQ porte plainte au Conseil de presse

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Contre le dénigrement systématique du Québec, la défense s’organise


La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) a déposé une plainte auprès du Conseil de presse du Québec (CPQ) au sujet du débat électoral en anglais de la semaine dernière, tant pour le choix de la modératrice qui n’est pas journaliste que pour la question posée au chef du Bloc québécois.


Le président de la FPJQ, Michaël Nguyen, en a fait la demande dans une lettre envoyée au CPQ, mercredi, et obtenue par La Presse canadienne.


« La FPJQ souhaite que le CPQ se penche sur le choix du consortium de médias de choisir une personne qui n’est pas journaliste afin de modérer le débat, malgré une tradition bien ancrée dans les débats des chefs. Ce choix pourrait donner l’impression que la modératrice était journaliste et ainsi mener à une confusion auprès du public », peut-on lire dans la lettre.



« La FPJQ souhaite aussi que le CPQ se penche sur la question posée au chef du Bloc québécois, à savoir si elle respecte les règles de déontologie journalistique (qualité de l’information, présentation de l’information, respect des personnes et des groupes), ayant été approuvées par les organismes de presse chapeautant le contenu du débat des chefs », y ajoute-t-on.

 


En entrevue, M. Nguyen dit que la décision d’écrire cette lettre avait été prise lors d’une réunion avec le conseil d’administration lors de la fin de semaine et n’a aucun lien avec les motions unanimes de l’Assemblée nationale, ni les demandes d’excuses des chefs fédéraux pour la question qui avait été posée.


Rappelons que la modératrice du débat était Shachi Kurl, une ancienne journaliste devenue présidente de la firme de sondages Angus Reid.


Elle avait posé une question à Yves-François Blanchet qui faisait un amalgame entre le racisme, la discrimination, la loi sur la laïcité et la réforme de la Charte de la langue française qui a été fort critiquée par l’ensemble de la classe politique au Québec.


La question avait reçu le feu vert du consortium de médias, composé de APTN News, CBC News, CTV News et Global News, toutes des organisations de presse qui œuvrent au Québec.


Un retour du Conseil de presse pourrait prendre plusieurs mois.

 




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