Croisée des chemins

Changement de garde

Tribune libre

Le mouvement souverainiste est peut-être à la croisée des chemins. Le Québec aussi. Cela n’arrive pas à tous les cinq ans. La dernière fois, c’était quelque part dans la période 1973-76.
Le gouvernement de Jean Charest a toute l’apparence d’être en fin de régime. Sa légitimité tient à un fil. Malgré tout, il semble en mesure de se survivre. Le Québec est bloqué. La majorité-- les Tremblay d’Amérique, Nous-- n’arrive plus à renouveler ni son discours politique, ni même remplacer ceux-là qui claironnent ce qui est devenu un discours de perroquets.
Le ron-ron-petit patapon… des québécois et des québécoises.
Après avoir profité honteusement des blocages, voici que le gouvernement Charest s’y est mis lui-même, sans gêne, et qu’il est devenu l'instigateur hargneux de nouveaux blocages. Sa préférence envers les très discrètes enquêtes policières, son goût, plutôt son mauvais goût, du huis clos, montre assez que ce gouvernement s’est coupé du peuple. Et cet invraisemblable gouvernement fédéraliste n’a plus de sens : ni sa légalité, ni sa légitimité ne sont véritablement accordées à la majorité véritable.
Le Québec est bloqué par une minorité. Mais cela n’est pas insurmontable.
Un renouvellement—un redressement national—passe par un renouvellement du discours du P.Q.
Ce n’est pas impossible de s’adresser à la majorité des québécois, à la nation, à Nous, pour autant qu’il y ait quelque chose à dire, bien évidemment, bien avant d’écrire un x ième programme, d’ailleurs déjà écrit dans le ciel, pour les seuls croyants de la longue marche, bien avant que les instances du P.Q.ne se réunissent enfin, discutent enfin et se prononcent un jour prochain, un jour lointain, si ce n’est le jour le plus lointain possible.Tout cela,alors même que les libéraux a'activent...
Entretemps, il vaudrait la peine d’écouter Joseph Facal. Cela ne ferait pas injure à Mme Marois, qui a tant mérité.
La croisée des chemins nécessite ce qui s’appelle un changement de la garde…


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11 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    28 janvier 2010

    @ M. Bouchard
    J’hésitais entre ajouter à votre commentaire et ou laisser le texte sur votre intervention finale. J’avais choisi de laisser sur votre intervention. Nous sommes généralement d’accord. Ici encore. Je crois—je puis me tromper—que nous souhaitons tous les deux un redressement, plus de nerf, de la part des chefs souverainistes. Nous souhaitons, mais notre espérance n’est pas bien grande…
    Mais l’intervention de « ce », de ce RCdB relance le texte. Il nous relance. C’est le plaisir du blog.
    Salutations à vous M. Bouchard.
    @ RCdB
    Je crois que c’était en 1965-6, mais je n’en suis pas certain. À l’Université de Montréal. J’étais étudiant.
    Un débat-midi. L’invité : Lionel Groulx.
    Une cinquantaine d’étudiants et de professeurs étaient présents. Évidemment, la mouvance indépendantiste était là, la felquiste aussi, peut-être.
    Cela fait si longtemps. Les étudiants avaient brassé le Maître pas mal fort. Respectueusement, bien sûr. Mais cherchant une filiation, vous pouvez le deviner.
    Ce midi-là, jamais le Maître n’avait voulu endosser cette idée de la nécessaire indépendance du Québec. J’étais à 5 mètres de lui. Je pouvais observer ses yeux si vifs. Je comprends maintenant qu’il se surprenait souvent d’entendre où étaient rendus ses fils. Ce midi-là, il n’approuvait pas, mais il ne nous avait pas reniés.
    Le mot québécitude existait déjà. Mais le mot « civique », qui nous afflige tant, pas encore.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 janvier 2010

    Bien d’accord Monsieur Haché, pour sortir du marasme, il faudrait faire appel au « Nous », raviver notre sentiment national, sans quoi le « peuple des Tremblay » perdra le peu de conscience de lui-même qui lui reste. Comment ? Voilà la question. Pour moi, cette perte de conscience de notre spécificité nationale est due à la québécitude. Il faut donc la rejeter. Car c’est elle qui, à rebours du bon sens, fait de nous une nation civique avant même d’avoir un État véritablement national, bien avant d’avoir accédé à l’indépendance. C’est aussi la québécitude qui nous oblige à considérer les Canadians du Québec, de souche ou non, comme partie intégrante de nous-mêmes : une aberration sociologique et politique dont nous sommes les seuls à faire les frais.
    Pourquoi tout ça ? Parce que nos élites libérales et péquistes, en bonnes héritières du cité-librisme, restent convaincues de l’infériorité congénitale des Canadiens-Français. À leurs yeux, il nous faut gagner l’adhésion des « Anglais », celle des « Autres », se les adjoindre obligatoirement pour prétendre à une existence politique légitime. Sans eux, nous ne valons rien, nous ne sommes rien. C’est le fondement réel de la québécitude, la cause première de notre blocage, de notre aliénation, et aussi la raison pour laquelle le PQ et le Bloc refusent de s’adresser spécifiquement au « peuple des Tremblay ». C’est une chose à laquelle un péquiste ne pourra (ni ne voudra d’ailleurs) jamais rien changer, et ce, quelles que puissent être ses qualités ou ses habiletés à ruser, à farfiner sur la question identitaire.
    Vous parlez de notre manque de cœur ? C’est vrai, nous en manquons indubitablement. Mais comment voulez-vous qu’il en soit autrement ? Ça fait plus de 40 ans qu’on nous apprend à détester notre identité, à mépriser les nôtres, à rejeter tout ce qui faisait leur force et leur fierté. Que du mépris pour « les p’tits Canadiens français ». Mais ceux-là qui crachent sur leur passé avec morgue et libéralité, savent-ils seulement tout ce qu’ils doivent aux Canadiens-Français, tous les sacrifices, tous les efforts qui ont été par eux consentis et sans lesquels nous ne serions plus ? « Ô ingratitude humaine ! » Ça fait 40 ans qu’on nous interdit un amour patriotique qui sonne vrai. On nous l’a assez répété M. Haché, on doit être au dessus de tout ça. On doit faire l’indépendance pour la démocratie, l’environnement, le progrès, l’égalité, pour être de justes, de bons, de dociles citoyens du monde, mais surtout pas, surtout pas par amour des nôtres. C’est pour cela que souhaiter le renouvellement de la québécitude ou celui du péquisme est vain, on ne peut avoir une chose et son contraire. Comme M. Pierre Bouchard, comme tous ces autres qui se plaignent du souverainisme désincarné du Bloc ou du PQ, il vous faudrait être plus conséquent M. Haché : « On est [Québécois] ou ben on l’est pas ! »
    Salutations cordiales,
    RCdB

  • Archives de Vigile Répondre

    27 janvier 2010

    Bonjour M. Haché,
    étant très occupé ces temps-ci, je ne suis plus beaucoup les écrits de Vigile. Ce soir pourtant, j'apprécie beaucoup vos paroles simples et sages, ça me touche. Vous dites "le peuple des Tremblay va continuer longtemps encore son chemin. Mais il se perdra si ses chefs ne s’adressent jamais à lui, à Nous." C'est simple à comprendre. Les gens du PQ ne sont pas idiots. Alors comme ils agissent en connaissance de cause, on ne peut plus leur faire confiance.
    M. Bousquet, dans son premier commentaire, perdure dans sa perception aseptisée de ce qui se passe. Ça va bien dit-il. Il ne comprend pas qu'une fois le PQ au pouvoir, l'appui à la souveraineté baisse inexorablement. C'est pire encore cette fois : comme vous dites, Mme Marois ne pourra pas faire ce qu'elle n'a pas promis. Avec le mandat que se donne le PQ pour les prochaines élections, on assiste à l'officialisation du virage qu'opère le PQ depuis le départ de Parizeau : l'indépendance passe après l'installation du parti au pouvoir. Or comme on sait tous qu'il s'agit d'un cercle vicieux (Charbonneau, Facal, Legault, bien des gens autorisés disent clairement qu'il faut un sursaut de conscience, un bond qualitatif, un réel changement dans la façon de faire), le PQ nous dit en pleine face qu'on ne peut plus compter sur lui.
    Le PQ ne cessera pas d'agir en surveillant les sondages, il agit comme ça depuis plusieurs années, c'est clair. Il travaille à rapailler des points dans les sondages, il veut gagner le pouvoir en flattant la plus grande part de l'électorat. Ce faisant, il n'a plus rien à proposer et quant à la création du pays, il s'en remet à nous, pauvres idiots. Il est difficile de comprendre autrement le fait que le PQ refuse systématiquement, avec acharnement même, de parler véritablement au peuple du Québec. Il nous laisse tomber, il Nous laisse tomber.
    M. Aussant est en effet une recrue intéressante. Mais il y en a eu d'autres par le passé, et plusieurs sont partis depuis. Tant mieux si M. Aussant casse un jour la baraque, et tant pis s'il en prend plutôt le moule.
    Vous avez dit que la seule façon d'avancer, c'est de s’adresser très sérieusement à Nous, avec cœur et détermination. C'est tellement simple à comprendre, c'est une évidence. Tant qu'on cherchera à amadouer plutôt qu'à toucher les coeurs, on s'éloignera inexorablement du but. On s'en éloigne parce que les forces hostiles nous amenuisent méthodiquement, quotidiennement. Il y a urgence, comment le PQ ose-t-il proposer que le pays se fasse seulement dans 15 ou 20 ans, quand le peuple se sera enfin miraculeusement réveillé ?
    Mes salutations M. Haché.

  • Marcel Haché Répondre

    27 janvier 2010

    @ Chevalier de Beauchesne
    Votre texte, tous vos textes ici, sur Vigile, il est facile d’être d’accord. Je n’ai jamais cru que le P.Q., et avant lui le R.I.N. étaient les seuls dépositaires du nationalisme des Tremblay d’Amérique. Mais votre question est si pointue et juste qu’elle mériterait bien une réponse plus longue.
    Simplement ceci pourtant : le peuple des Tremblay va continuer longtemps encore son chemin. Mais il se perdra si ses chefs ne s’adressent jamais à lui, à Nous.
    Il n’y a qu’une façon—une seule—pour faire éclater la COALITION de blocage au Québec (évidemment je prétends que le Québec est bloqué aux seuls profits, j’insiste, des libéraux, mais indirectement aussi au profit de l’aile parlementaire du P.Q., qui a bien du plomb dans l’aile).Cette façon consiste à s’adresser très sérieusement à Nous. Avec cœur et détermination. Si Nous étions décidés, vraiment décidés, les communautés qui s’anglicisent actuellement se décideraient elles aussi. Ma conviction profonde.
    Concernant Joseph Facal, il a l’incommensurable avantage d’être à la fois connu ET de dire des choses sensées. Avec cœur !

  • Marcel Haché Répondre

    27 janvier 2010

    @ m.Gignac
    Vous touchez à ce qui turlupine le mouvement souverainiste depuis les années soixante. Vous visez juste.
    À gauche ! L’indépendance à gauche !
    Le cœur est à gauche, évidemment.
    L’indépendance, c’est avant tout pour réconcilier les cœurs. Le vieux cœur d’un vieux peuple que Nous sommes.
    J’ai lu parfois sur vigile des textes de marxistes qui m’ont étonné. J’avais été habitué à des argumentations très « cérébrales ». Et pourtant, je lisais bien du « cœur ».J’en lis souvent. Vous-même.
    Est-ce que l’indépendance POURRAIT se faire à gauche ? Je ne le crois pas. Notre société est si riche (cela n’exclut pas l’inégalité) qu’elle ne voudrait pas de sitôt changer ses règles du jeu.
    Est-ce que l’indépendance DEVRAIT se faire à gauche ? À chacun sa fidélité. Chacun son cœur. Sa détermination. Juste pour cela : la gauche a sa place dans le combat indépendantiste. Quand on cherchera parmi les plus fidèles, on trouvera bien de méchants gauchistes.
    Ma très humble opinion.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 janvier 2010

    Monsieur Haché, cette croisée des chemins remontant à 1973-76, fut celle où le PQ choisit d'emprunter la voie référendaire, celle qui légitimait le mieux le concept libéral du «peuple québécois» pluraliste et territorial. Le PQ choisit cette voie au détriment de la défense historique du droit à l'autodétermination de la nation canadienne-française. Autrement dit, ce fut-là le moment précis où le PQ imposa son «Nous» civique (même si ça ne devint évident que bien plus tard). Ce «Nous, Québécoises et Québécois», le «Nous» du PQ n'a donc jamais été celui des «Tremblay d'Amérique», sauf dans la tête des nationalistes à qui on en a fait accroire (ou qui eux-mêmes s'en sont faits accroire...), sauf pour les militants sincères qu'on a menés depuis tout ce temps en bateau. Et vous souhaitez un renouvellement du PQ avec Joseph Facal à la barre? Pourquoi ? Pour opposer à l’interculturalisme, une nouvelle mouture de la «convergence culturelle» ? N'en n'avez-vous donc pas marre de cet absurde jeu de dupes ?
    RCdB

  • Archives de Vigile Répondre

    26 janvier 2010

    Monsieur Haché,
    Dans une phrase de votre texte, vous dites ceci: "Entretemps, il vaudrait la peine d'écouter Joseph Facal. Cela ne ferait pas injure à Mme Marois, ce qui, a tout mérite. La croisée des chemins nécessite ce qui s'appelle un changement de garde." Ne trouvez-vous pas que nous avons assez écouté de perroquets politiques (pour employer votre expression) avec toujours le même discours favorisant les riches, la petite clique d'Outremont et de Westmount? Le peuple a toujours été perdant. (Lire mon commentaire , le 13e, suite au dernier article de Caroline Moreno). Moi, personnellement, je n'y crois plus à cette supposée démocratie capitaliste en Amérique du Nord surtout depuis la faillite des banques aux États-Unis qui a fait perdre énormément d'argent à la classe moins fortunée.
    Pas besoin d'aller si loin, nous nous sommes faits flouer au Québec pour 40 milliards $ par le gouvernement Charest avec la Caisse de Dépôt en plus de tous les autres scandales qui mériteraient d'être enquêtés par une commisssion indépendante. Nous ne vivons plus en démocratie au Québec, nous vivons dans une république de bananes! Vous parlez de changer de garde; changer 4 trente sous pour une piastre, ça ne vaut pas la peine! La solution, c'est l'indépendance qui est urgente et il faut se diriger vers le socialisme comme en Amérique du Sud. Hier, je relisais le dernier article de monsieur Oscar Fortin sur Evo Morales et je vous cite une couple de phrases qui sont venues me chercher. Je le cite: "Si Evo Morales et son équipe sont si fortement soutenus par le peuple, c'est moins par la désinformation et la manipulation que par le fait que le peuple se reconnaît en eux et en ce qu'ils font"
    Dernière citation: "Un peuple avec les mains sur le volant et des leaders au service de la volonté de ce peuple sont une inspiration pour la véritable démocratie." Comment pouvez-vous vous identifier à des partis politiques et à des politiciens corrompus et vendus à l"establishment néo-libéral qui n'ont qu'une chose dans la tête soit fourrer le peuple pour s'enrichir à ses dépens? Si les Québécois ne veulent rien savoir du socialisme, qu'ils élisent au moins des députés et des chefs politiques qui, au moins, leur ressemblent, pas des bourgeois patentés de Westmount ou de l'Ïle Bizard.
    André Gignac le 26 janvier 2010

  • Marcel Haché Répondre

    26 janvier 2010

    Concernant Mme Marois, je maintiens encore qu’elle peut mener le P.Q. à la victoire aux prochaines élections générales. Mais cela n’est pas une conviction.
    Mais c’est devenu ma conviction que Mme Marois ne pourrait pas apporter ce qui sera nécessaire au Québec par suite de son élection.
    Elle ne pourrait pas « faire » ce qu’elle n’a pas annoncé. Certainement pas, en tous les cas, après s’être attaché les poignets comme elle l’a fait depuis qu’elle est chef du P.Q. Certainement pas dans le modèle provincial soft et ligoté qu’elle propose, et qu’elle devrait assumer alors. Elle pourrait gagner l’élection, certes, mais sans être en mesure pour autant de gagner le véritable gouvernement des Tremblay d’Amérique.
    Je ne suis pas militant. Je suis un vieux fan de Pauline Marois. Je le resterai.

  • Gilles Bousquet Répondre

    26 janvier 2010

    @ M. Haché,
    M. Facal est un bon élément mais il n’a pas voulu prendre le risque se présenter à la chefferie du PQ. S'il désire revenir servir, probablement que Mme Marois lui facilitera la chose.
    La relève éventuelle est en train de se former actuellement dans les rangs des jeunes députés du PQ, dont un des éléments le plus prometteur est : M. Jean-Martin AUSSANT, député de Nicolet-Yamaska depuis le 8 décembre 2 008, du Parti québécois, porte-parole de l'opposition officielle en matière d'institutions financières et en matière de développement économique, d'innovation et d'exportation.
    Diplôme d'études collégiales en sciences, cégep de Trois-Rivières (1988) ; Études en Business Economics, Aston Business School, Angleterre (1991-1992) ; Baccalauréat en administration des affaires et études en actuariat, Université Laval (1988-1993)
    Maîtrise en sciences économiques, Université de Montréal (1995) ; Études au doctorat en analyse économique, Universitat Autònoma de Barcelona, Catalogne, Espagne (1995-1997) ; Coordonnateur et assistant d'enseignement en microéconomie, Université de Montréal (1994-1995) ; Agent de recherche, Centre inter universitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO) et Centre de recherche sur les transports (CRT) (1994-1995).

    Il a été consultant, Barra International (1997-1999) ; Directeur de la recherche quantitative et gestionnaire de portefeuille, Addenda Capital (1999-2003) ; Vice-président, Morgan Stanley Capital International/Barra à Londres, Angleterre (2003-2005) ; Gestionnaire de portefeuille principal, Investissements PSP (2005-2007) et Consultant en finance quantitative (2007-2008).
    Votre changement de garde pourra se faire quand le temps sera venu, après que Mme Marois aura fait avancer la souveraineté, en portant le projet du PQ, le plus loin possible.

  • Marcel Haché Répondre

    26 janvier 2010

    @ M. Bousquet.
    Joseph Facal n’est pas enflammé. Plutôt très rationnel et pondéré. Et manifestement fidèle.
    Joseph Facal a été ministre péquiste.

    Mais quoi que vous puissiez en dire, il n’est pas un adepte du ron-ron-petit-patapon, non plus qu’un adepte du « dans notre temps, c’était le bon temps ».

  • Gilles Bousquet Répondre

    26 janvier 2010

    Le ron-ron-petit patapon… des québécois et des québécoises a plus de chances de réaliser la souveraineté que les révolutions et les explosions et les enflammées déclarations.
    Faudrait aussi que les souverainistes comprennent, malgré leur impatience, que le PQ et le Bloc font très bien, ce qui se reflète dans les sondages et que le sport souverainiste de critiquer ces partis et de demander constamment des changements de chef, ce n’est pas de nature à aider LA cause.