CENSURE

Courage face à la secte woke!

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« Manifestement, l’empire du politiquement correct s’étend jusqu’au Québec. »


Depuis des mois, les cas de censure s’accumulent. Ils sont particulièrement concentrés dans les milieux intellectuels qui, paradoxalement, devraient être les premiers à défendre la liberté d’expression. 


Rappelons-nous l’exemple de SLAV à l’été 2018. Des militants racialistes avaient cherché à faire annuler le spectacle et y étaient parvenus. D’autres avaient fait tomber Kanata.  


Rappelons-nous le sort qui a frappé Wendy Mesley, à CBC, qui a perdu son émission pour avoir prononcé en réunion le titre Nègres blancs d’Amérique. Ce mauvais sort fut partagé par Catherine Russell à l’Université Concordia qui a eu le malheur de prononcer le même titre. Apparemment, le prononcer était acte violent.


Censures 


On pensera aussi à la tempête qui a frappé Verushka Lieutenant-Duval à l’Université d’Ottawa, pour avoir prononcé le mot interdit dans un cadre pédagogique.


N’oublions pas Radio-Canada qui a décidé de censurer un épisode de La Petite Vie avant de le reprogrammer avec une mise en garde. 


Manifestement, l’empire du politiquement correct s’étend jusqu’au Québec. 


C’est à la lumière de ces événements qu’on doit regarder la censure de François Legault, qui a occupé l’actualité des derniers jours. Elle est révélatrice, en fait, d’une tendance lourde, soit le déploiement d’un nouveau fanatisme idéologique qui n’a plus rien de marginal. 


Elle témoigne de l’influence dans le monde intellectuel d’une nouvelle gauche sectaire venue des États-Unis. Elle intimide sur les réseaux sociaux et cherche à ruiner la réputation de ceux qui ne se soumettent pas à ses dogmes. Son arme : les accusations de racisme, de sexisme, de transphobie. On l’appelle la gauche woke. C’est une gauche religieuse. Elle voit un blasphème dans le fait de la contredire.


On notera, à travers ces nombreuses crises, le peu de résistance des différentes administrations devant la controverse. On pourrait parler du déclin du courage dans nos sociétés, pour le dire avec Soljenitsyne. La peur de mal paraître dans les milieux de la gauche mondaine amène ces administrateurs à plier. 


Il est vrai qu’il n’est pas particulièrement agréable de subir une campagne de diffamation permanente.


Depuis six mois, maintenant, François Legault est la cible d’une campagne de harcèlement médiatique pour l’obliger à adhérer à la théorie loufoque et dangereuse du racisme systémique. Il tient tête. Paul St-Pierre Plamondon, le chef du PQ, résiste aussi à la normalisation de ce concept bancal. 


On devine qu’ils sont nombreux à les pousser à mettre un genou à terre, en espérant acheter la paix avec les fanatiques. 


Résistance


Il faut pourtant tenir. Même si c’est désagréable. On se fera insulter, diaboliser, mépriser. On aura sur le dos à temps plein des militants occupés à salir notre réputation, à nous transformer en monstres, pour nous rendre infréquentables. 


Il faut pourtant renouer avec cette vertu élémentaire : le courage civique. Celui de dire ce qu’on pense et de ne pas se contenter de le confesser discrètement à ses proches à l’abri des autres. Le courage de confronter la religion woke et ceux qui répètent ses slogans. 


Elle représente une menace à la démocratie.




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