Nous sommes en train de vivre la campagne électorale la plus sale, la plus dégueulasse et la plus irrespectueuse de notre histoire. Si la tendance se maintient la prochaine campagne électorale risque de dégénérer en violence extrême. Je ne pensais pas qu'on pouvait descendre plus bas que Jean Charest l'avait fait dans le passé. À ma grande surprise Philippe Couillard est encore plus mesquin, plus insultant et plus fourbe qu'on pouvait l'imaginer de la part d'un homme aussi intelligent, comme quoi l'intelligence peut souvent être mal utilisée.

Monsieur Couillard répète constamment qu'il n'aime pas le lançage de boue, les propos agressifs et manquant de respect. Il affirme sans cesse qu'il veut se tenir au-dessus de la mêlée et parler des vraies affaires. Pourtant dès les premières minutes du lancement de sa campagne électorale il a commencé à déclamer avec force sa "détestation viscérale" envers tous les souverainistes québécois et envers tous les gens en faveur de la charte des valeurs, ce qui touche également un bon nombre de fédéralistes et mêmes des libéraux de son propre clan. Plus récemment il a carrément traité tous les québécois en faveur de la charte de xénophobes, comme si le fait de vouloir protéger sa langue, sa culture, ses valeurs et son identité était une chose répréhensible et condamnable.

Philippe Couillard a parfois été forcé de revenir sur certains propos parce que visiblement il avait dépassé les bornes. A-t-on vraiment besoin d'un homme qui déteste viscéralement une grande partie des québécois pour nous gouverner? Je doute qu'on ait vu le véritable Philippe Couillard à l'oeuvre. En fait c'est plutôt la grosse machine électorale libérale, pilotée en grande partie par le très détestable Jean-Marc Fournier, qui a sorti tout l'arsenal habituel de peurs et d'exagérations contre lesquelles les québécois devraient pourtant commencer à être immunisés. Si Philippe Couillard n'avait pas fait partie de cette campagne électorale je suis persuadé que nous aurions assisté à une campagne beaucoup plus propre et axée davantage sur les idées et les équipes. Il faut cependant toujours un chef libéral et peu importe qui ce serait ça ne changerait rien aux sales stratégies auxquelles le PLQ nous a habitué. Il ne faut pas qu'un homme qui déteste autant ses "sujets" gouverne. En passant, est-ce que quelqu'un a retenu c'était quoi les vraies affaires dont les libéraux devaient nous parler?

Sous le gouvernement de Pauline Marois il vient de se créer 15,000 emplois à temps plein en mars au Québec. Sur une base annualisée cela ferait 180,000 emplois. Sur une période de 5 ans nous serions rendus à 900,000 emplois. C'est presque quatre fois ce que Philippe Couillard nous promet pour les 5 prochaines années. Alors le PLQ fait pitié avec ses 250,000 emplois et ses autres promesses et en plus il traîne toujours un passé pas trop reluisant.