Comment éviter l'apocalypse

Pratte la Palisse...



Dans un discours prononcé à Montréal samedi dernier, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a martelé le thème qui sera le sien lors de la prochaine campagne électorale: «Imaginez, un instant, si les conservateurs de Stephen Harper obtenaient une majorité et qu'ils pouvaient agir sans entrave, sans aucune retenue...»



M. Duceppe a tracé un portrait apocalyptique de ce que serait un gouvernement Harper majoritaire: «Si les conservateurs de Stephen Harper obtenaient une majorité, ils voudraient tenir le Québec en laisse, continuer indéfiniment à faire la guerre, accentuer la répression et libérer les armes à feu, imposer le modèle américain de George Bush, des prisons pleines à craquer et des armes à profusion. (...) Les conservateurs majoritaires, c'est le règne de l'égoïsme social.»
Bref on comprend que selon M. Duceppe, il faut À TOUT PRIX empêcher que les conservateurs obtiennent une majorité de sièges aux Communes. Cela étant, on comprend mal pourquoi les bloquistes se préparent à voter contre le budget. Pourquoi forcer la tenue d'élections et ainsi prendre le risque que la minorité de M. Harper se transforme en majorité?
Car une chose est sûre: si l'opposition ne défait pas le gouvernement aux Communes, il n'y a absolument aucun risque que les conservateurs deviennent majoritaires à court terme.
Comme quoi le Bloc québécois est plus que jamais à court d'arguments.
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André Pratte878 articles

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[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8aQEqnh0QHuh4GyBg&ved=0CEEQ6AEwBQ#v=onepage&q=pratte%20Tout%20est%20pourri&f=false]

[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.





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