Que ce soit au sujet des accommodements ou au projet de loi Marois, nous avons pu constater à quel point nos belles âmes canadians de la presse locale ou d’ailleurs se sont agitées pour traiter de xénophobes, de racistes et de fascistes les gens du « Nous » et les militants du PQ. Que le B’nai Brith ait une fois de plus plongé tête première dans le ridicule ne surprend pas, mais que d’illustres columnists locaux bien de chez nous fassent eux/elles aussi dans la surenchère laisse entrevoir un comportement qui pourrait peut-être s’avérer, en fin de compte, le symptôme de quelque chose de pas joli.
Il serait fastidieux d’énumérer les insanités qui ont été dites à propos de Hérouxville et du projet Marois. Là où le dérapage s’est avéré le plus significatif, c’est au niveau des soi-disant démocrates et de certains porte-flambeaux du nationalisme civique. Incroyable comment certains d’entre eux ont appris à attiser le feu de l’incompréhension. En désinformant les citoyens de la portée réelle du projet Marois, ces gens laissent croire que le « Nous » est raciste, avec le résultat que le red neck moyen du Canada anglais a une fois de plus l’occasion d’exprimer son mépris des québécois, et que le québécois moyen peut parfois se sentir déchiré par quelque réflexion culpabilisante. Après avoir démonisé Dumont, passons aux Curzi-Marois !
Il y a les bien-pensants qui délirent, et il y a ceux qui mentent. Certains le font par omission, d’autres en déformant en son contraire ce que l’autre voulait dire. On connaît le cas d’André Pratte et l’efficacité grandissante de ses émules. Mais il n’y a pas qu’eux. Des journalistes, reconnus pour leur objectivité ou leur rigueur intellectuelle, ont décidé de se lancer dans la course aux sottises. [J’ai pour preuve Gil Courtemanche->9895], pourtant reconnu pour sa probité, qui vient hélas ! de joindre le camp des manipulateurs d’opinion, peut-être sans le savoir (je l’espère !). Le 27 octobre dernier, ce digne représentant de la gauche fédéraliste se demandait ce qui avait bien pu arriver au Québec pour « que le Parti Québécois veuille priver de certains droits cette vieille voisine italienne arrivée en 1940 et qui ne parle pas français… ». Si des journalistes de la qualité de Courtemanche en sont rendus à véhiculer ce que les adeptes du Quebec bashing au Canada anglais crachent sur les ondes et dans leurs journaux, cela montre à quel point il est devenu hasardeux pour les Québécois de s’aventurer sur la route sinueuse et dangereuse de l’affirmation. A-t-il lu le projet de loi ? J’espère que non, car si c’est oui, alors là… La vérité est que le projet Marois dit ceci :
« 49.1. Est institué une citoyenneté québécoise
« 49.2. A qualité de citoyen toute personne qui :
1. détient la citoyenneté canadienne et est domiciliée au Québec le (indiquer ici la date de l’entrée en vigueur de la présente loi) ;
2. est née au Québec ou est née à l’étranger d’un parent détenant la citoyenneté québécoise après le (indiquer ici la date de l’entrée en vigueur de la présente loi).
C’est pourtant clair : la voisine de Courtemanche, non seulement ne perd-elle pas ses droits, mais en plus, elle obtient la citoyenneté québécoise.
Quant à la connaissance appropriée de la langue, elle s’applique aux personnes nées hors Québec. C’est à ce niveau que plusieurs ont déploré l’absence d’une Clause Canada, comme celle qui existe pour la loi 101. Il aurait pu se limiter à ça, mais il aura choisi de participer à la surenchère anti-péquiste en suggérant le côté odieux qu’il a de priver de ses droits une vieille italienne qui n’a pas su apprendre le français en 67 années de présence au Québec. C’est dommage, car s’il y en avait un que je croyais objectif, c’était bien lui. Si je l’ai choisi, c’est parce qu’il est lu par beaucoup de progressistes pour qui le PQ est un parti qui prône le néo-libéralisme et le nationalisme « ethnique », et qui ne demandent pas mieux que d’être confortés dans leurs mythes.
***
Les bien-pensants ne sautent pas qu’à la gorge du PQ ces jours-ci. Il est de bon ton pour une certaine élite intellectuelle montréalaise de casser du sucre sur le dos des ruraux qui, selon eux, véhiculent un nationalisme appartenant à l’époque de Duplessis. Oui, il existe un nationalisme conservateur au Québec et les raisons qui expliquent son existence sont multiples. Qu’on soit d’accord ou non avec, ce nationalisme en est un de résistance et n’a par conséquent rien à voir avec les nationalismes de droite de certaines nations européennes du XXe siècle. Que certains expriment leurs peurs au point de paraître xénophobes ne doit pas nous laisser indifférent, mais on aurait tout aussi tort de s’en servir pour tuer dans l’œuf toute volonté d’affirmation du « Nous ». Nos adversaires sont très habiles à ce jeu : en n’hésitant pas à désinformer leurs lecteurs – soit en leur mentant ou en ne relatant que ce qui fait leur affaire – ces bien-pensants prennent un malin plaisir à entrer dans nos têtes pour ainsi mieux nous culpabiliser et à attiser une discorde déjà trop présente dans nos rangs. Le cas de Hérouxville est le plus éclatant exemple. On a tout fait pour les ridiculiser, les faire mal paraître et on aura réussi à nous faire accroire que ces gens sont des xénophobes réactionnaires catholiques. Pourtant, le mémoire de Hérouxville dit ceci :
« La nation du Québec a des valeurs, des valeurs solides dont, entre autres, l’égalité en les hommes et les femmes, la primauté du français, la séparation entre l’État et la religion ».
Plutôt républicain, vous ne trouvez pas ? Mais il y en a – nombreux – pour qui Hérouxville est la preuve de la xénophobie que véhiculerait le « Nous ». Ont-ils lu le mémoire et les « Normes de vie », traduit en 7 langues sur le site Internet de la municipalité? Probablement pas, trop désireux qu’ils sont de haïr le « Nous ». Il est vrai que les « Normes de vie » est parfois écrit dans un langage imagé qui ne correspond pas tout à fait aux normes universitaires et d’un certain jargon intellectuel ayant cours dans les salons montréalais, mais le fait est que les représentants de Hérouxville accusent le multiculturalisme canadien, la Charte canadienne des droits et libertés, les politiques canadiennes d’immigration et la Constitution canadienne de 1982 d’être à l’origine du malaise actuel. Jamais l’immigrant en tant que tel. Quand Rima Elkouri (La Presse, 25 octobre) se gausse des propos des gens de Hérouxville et qu’elle dit que pour les québécois, la laïcité c’est pour les autres, elle omet de dire que le mémoire de Hérouxville plaide en faveur de laïcité du Québec à tous les niveaux et pour TOUTES les religions. Non seulement elle ne dit pas, mais elle ne se gêne pas pour se moquer du « Nous » folklorique du conseiller municipal de cette municipalité. Et quel était le titre de sa chronique ce jour là : [Le « Nous » me tue->9838]. Moi, madame Elkouri, c’est votre « Je » qui me tue. J’ai lu le [mémoire de Hérouxville->9721], et j’ai lu votre chronique, et je crois en toute sincérité que c’est vous l’intolérante.
Le Canada des chartes et du multiculturalisme est « entré dans nos têtes ». Notre pensée n’a plus cette liberté qu’elle avait naguère. Ce « Nous » qui tue tant madame Elkouri ne mérite pourtant pas d’être sacrifié sur l’autel de la rectitude politique. Les attaques sauvages dont sont victimes le PQ et Hérouxville résultent d’une campagne mensongère de la part de médias, avec le résultat que c’est la démocratie qui y perd. Un exemple ? Le projet Marois qui méritait d’être discuté, a tout simplement été jeté aux rebus comme s’il n’avait été qu’un vulgaire torchon. Mais ces attaques ne visent pas que le PQ et Hérouxville. En les discréditant ainsi, c’est tout le mouvement indépendantiste que l’on espère couler. Et, à mon avis, ne pas se défendre relèverait de la pure lâcheté.
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8 commentaires
Georges-Étienne Cartier Répondre
5 novembre 2007Eh oui !
Une idée saugrenue dites vous ? "Méfiez vous de votre première idée: c`est la meilleure ! " disait Talleyrand !
Vigile papier et L`AUT JOURNAL, et LE QUÉBÉCOIS, et le JOURNAL LOCAL, etc : un feuillet recto-verso chacun, distribué solidairement dans un cahier #2 (le # 1 serait le cahier de nouvelles , d`éditorial etc...:régulier, aussi "normal " et " ordinaire"(!!!) que possible pour "accotter" les média en place !) en COOPÉRATIVE .
Ceci exigerait une ABNÉGATION PEU ORDINAIRE des coopérants, bien sur.
Mais si on a vraiment compris, enfin, que "tout le reste " en dépend, alors il faut SAVOIR TASSER TEMPORAIREMENT "TOUT LE RESTE" et SE HAUSSER À LA HAUTEUR DU PAYS à faire naître!
Pour mieux reprendre les (très saines !) chicanes après sa naissance, mais cette fois là EN TOUTE LIBERTÉ, SANS être noyés par les INTERFÉRENCE ÉTRANGÈRE ABUSIVE, ENTRE NOUS et SEULEMENT entre NOUS !
Un amis ( le fouilleur du sujet ) vient de me communiquer le résultat d`un sondage de marketing récent : plus de 70% des québécois font principalement confiance aux medias traditionnels (journeaux, Radios et TV): la cause me semble entendue !Et Gesca et Québécor le savent, eux !
Intéressant : on commence à "inventer " en même temps les mêmes choses ! Faut croire que c`est peut-être mûr !
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
5 novembre 2007Urgence d'une presse LIBRE !
Autre idée: Vigile/papier, en association avec L'aut'journal et Le Québécois, (et d'autres que j'oublie) tous aussi confidentiels aux kiosques à journaux...
Archives de Vigile Répondre
5 novembre 2007Point commun des insanités dites sur le projet Marois, le code de vie d'Hérouxville et le mémoire de messieurs Drouin et Thompson: on prend un détail qu'on monte en épingle, sans traiter - ni même regarder, dans plusieurs cas - tout le reste! Il y a de l'intolérance partout, de tout bord et de tout côté, et l'avantage de cette réflexion de M. Gendron est de la faire ressortir. Et de faire ressortir, en plus, qu'elle est peut-être bien plus grande chez ceux et celles qui crient le plus à l'intolérance des autres! Ajoutons, à cette intolérance, les préjugés, les pré-jugés, la partialité, et notons que les analyses réelles, solides, complètes, sont plutôt rares. Nos chers jounalistes ont aussi leurs préjugés et leur idée préconçue de ce qui est, tout comme nos deux présidents de la Commission B-T, d'ailleurs. Sous des airs et de grandiloquentes paroles d'ouverture se cache souvent, trop souvent, une fermeture, quand ce n'est pas carrément une pure et simple fin de non-recevoir. Voilà ce qui est désolant non pas dans le débat actuel, mais dans les compte-rendus qui en sont faits. - Et savez-vous ce que je prévois, quand la Commission sera rendue à Montréal? - Que ceux et celles qui nous donneront l'heure juste, à propos de tolérance et d'intolérance, ce seront les Musulmans et Musulmanes d'ici! (Morte de rire, quelle ironie, n'est-ce pas?)
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
5 novembre 2007M. G.-E. Cartier,
"Pour amorcer la pompe", une idée saugrenue: Tout simplement une édition papier de VIGILE ? (toutes ces énergies maintenues confidentielles!)
Bon, les tracasseries qu'on nous fait actuellement avec les droits d'auteurs des autres journaux... mais les références sans les textes?...
Jean Pierre Bouchard Répondre
4 novembre 2007La crédibilité du Parti Québécois l’oblige à maintenir les points essentiels de son
projet sur la citoyenneté. Ceux qui tous par rectitude politique ou (Gesca-Radio-Canada) vassalité corporative s’opposent à cette sauvegarde de la langue française à Montréal et à Gatineau acceptent la condition minoritaire de la nation québécoise dans le Canada. Ces gens acceptent le retour
plus que probable du bilinguisme intégral à Montréal et peut être même la réalité tout court
d’une ville de Montréal devenue majoritairement anglophone ne se reconnaissant plus qu’à travers
une identité canadienne contre ce qui sera devenu le « reste du Québec ».
La pensée de l’éthique pure c’est celle souvent de l’indifférence car sacraliser la tolérance par réflexe
c’est se priver de la possibilité même d’un langage commun capable de réunir. Le multiculturalisme sans nuances va jusqu’à priver des nouveaux arrivants de l’usage de l’anglais ! Même Tony Blair s’est
senti obligé de réagir contre ce qu’on pourrait définir comme l’universalité du multiculturalisme de l’indifférence mutuelle. Le maintient exclusif de sa langue d’origine ou l’adoption automatique de l’anglais comme « langue canadienne » chez les immigrants n’est pas tolérable car synonyme de division et d’une incompréhension ici dans son sens littéral entre tous les gens vivant dans le même espace géopolitique québécois.
Si les commentateurs officiels ne reconnaissent pas ces réalités c’est
tout simplement parce qu’ils ne sont pas tant les « chantres de la vertu » faussement auto proclamée que des idéologues porteurs de normes réduites à des mécanismes abstraits dénuées de tout
cadres contextuels. Avec ces prêtres de la rectitude, la moindre prise de parole, le moindre mot sont susceptibles de dangerosité. Ces « agents de l’ordre public » à la dernière mode créent une nouvelle censure négatrice des droits communs qui n’en n’existent pas moins que les droits individuels et qui par l’intermédiaire de toutes leurs grimaces portent atteintes paradoxalement en même temps à la laïcité qui seule garantit l’ensemble des libertés par son refus des conceptions dogmatiques de tout acabit.
Georges-Étienne Cartier Répondre
4 novembre 2007Courtemanche est sinistre : je ne le lis plus depuis longtempos .
Elkouri, David sont malhonnête.
Prat et Dubuc pondent de la m....Lagacé est narcissiquement con. etc...
Et Lysianne gagnon, sans doute avisée d`urgence par ses conseillers juridiques des risques de poursuite ( Lisée en a les moyens!), vient de faire amende déshonorable en avouant, rien de moins, qu`elle traite ses sujets de façon "absurde" et qu`il faut en tenir compte quand on la lit : l`aveu étant la meilleure preuve, c`est monumentalement réjouissant !
Ceci dit , j`espère qu`on commence à réaliser que sans instrument de communication permettant de crever AU FUR ET À MESURE la bulle de mensonge des médias totalitaires, c`est à dire sans un VRAI journal (ne serait-ce au départ qu`un hebdo du dimanche)+ une station de Radio + une station de TV, NOUS N`ALLONS NULLE PART.
Vigile.net est excellent et nécessaire ( SANS LUI NOUS SERIONS TOUS ABSOLUMENT MUETS !), mais il ne rejoint que 2000 personnes au maximum : discussions de salon confidentielle ou presque, entre intellos. Et QUAND J`Y RÉFÈRE, AVEC INSISTANCE CROYEZ MOI, DES INTERLOCUTEURS, ILS ME REGARDENT AVEC DES YEUX DE POISSONS.
C`est simple, l`Internet a fait le plein de lecteurs, pour ce qui est de l`information en tout cas. Et la majorité, celle qui vote en particulier et pas celle des jeux video, ne veut pas en entendre parler : "trop compliqué!".
Il nous FAUT DE TOUTE NÉCESSITÉ et URGENCE des média de masse,ni de gauche ni de droite ni péquistes mais LIBÉRANT LA NOUVELLE , TOUTE LA NOUVELLE, simplement au service du PAYS D`ABORD ET AVANT TOUT, LIBRES DE TOUT DIRE et de HURLER au besoin CE QUI EST , complètement, COMME C`EST, SANS AUTOCENSURE STIPENDIÉE,IDÉOLOGIQUE OU PARTISANNE : CRÉDIBLE, QUOI !
Le fédéralisme n`y résisterait pas !
La maudite "paix sociale" prendrait ENFIN le bord !La Vie RENAÎTRAIT !!!
Je ne puis croire qu`il n`existe pas , parmis les indépendantistes ( à la condition sine qua non de ne pas exiger qu`ils soient "de gauche" et de savoir se retenir de les insulter, ce qui serait la recette pour mourir idiots !)assez de personnes disposant de quelques centaines de milliers de $, prèts à se regrouper en commandite en exploitant au max le jeux fiscal malgré les râles compulsifs à prévoir du prof Lauzon et al., pour mettre sur pied un tel projet .
Projet qui, vu le vide empoisonné actuel de l`info "people-isée", et vu l`abondance des talents inutilisés ou castrés disponibles parmi les indépendantistes et les nationalistes d`esprit rigoureux,,ne pourrait que réussir.
Selon une source qui a fouillé le sujet, il suffirait de 3 ou 4 millions, pas 100, pour "amorcer la pompe"...
Appel à tous !
Jacques Bergeron Répondre
4 novembre 2007Cher monsieur, IL m'est très difficile, sinon impossible, de ne pas appuyer votre texte. Comme vous j'ai déploré l'à-plat- ventrisme de toutes ces personnes, journalistes du Devoir ,de la Presse et tous ces anglophones,incluant nos concitoyens Juifs et Arabo-Musulmans, sans oublier la presse du Canada anglais qui se permettent de pourfendre une loi dans ce qu'il y a de plus démocratique et de plus respectueux des individus. Pourtant ces gens devraient savoir qu'ils comportent, mensonges, haine et ce qu'il y a de plus assujettissant dans leurs propos. Comme pour la loi «101» , ces «grossièretés» et ses vulgairités ne s'arrêteront que lorsque ce projet de loi sera adopté. Alors, ils se serviront de leur «cour suprême» pour la démanteler et en faire disparaître ce qu'ils nomment,des irritants, pour eux bien sûr, puisque tout ce qui peut leur interdire d'assurer leur impérialisme anglo-saxon doit être considéré comme un irritant.Disons que pour moi, leurs différentes lois linguistiques, New Brunswick,
1755=Mettoyage ethnique, et 1871, interdiction de parler le français, Manitoba: 1890; interdiction de parler et d'enseigner notre langue,sans oublier la pendaison de Louis Riel, Ontario,et son célèbre règlement «XVII» en 1912, et bien sûr L'Alberta et la Sakatchewan qui refusent de se plier aux exigences de la «constitution du Canada» lors de leur création, en refusant de reconnaître le français comme langue officielle, ces lois dis-je, sont autant d'irritants pour notre peuple,que seule l'indépendance du Québec pourra corriger. En attendant, demandons à Mme Marois et au PQ de tenir bon. Ce projet rencontre, je devrais dire, répond aux voeux de tous les Canadiens-français québécois, toutes ethnies confondues,et de certains autres Québécois, et ils souhaitent avoir l'occasion de le lui démontrer lors de la prochaine élection. Il faudrait que cette élection ait lieu avant que Charest n'ait détruit notre tissu économique et notre culture, en abandonnant tous les droits de l'État du Québec à ses «petits amis» d'Ottawa. On doit comprendre qu'on ne peut rien attendre de plus de Mario Dumont et de son option autonomiste/canadienne. Il est urgent de chasser ces «usurpateuers du pouvoir» à la démission.Cela est urgent.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
4 novembre 2007Rarement peut-on affirmer autant qu'ici: "J'aurais voulu écrire ce texte." Mais j'en ai bien propagé les idées souvent. En particulier au sujet de Courtemanche, je disais:
A BEAU MENTIR QUI VIENT DE LOIN.
Je me référais à son roman sur la piscine de Kigali, qui l'a finalement rendu célèbre, et tête enflée en même temps.
Une de ses interventions sur les régions était si virulente que j'ai protesté en dénonçant son ignorance du milieu qu'il décrivait. En prouvant qu'il écrit ici sur ce qu'il ne connaît pas, il sème un gros doute sur ce qu'il nous dit du Rwanda.
Je suis heureux de le dénoncer de nouveau ici comme mange-Québécois!