le 31 octobre 2021
Il y a quelques années, Rob Hoogland, un facteur de Vancouver, a découvert avec horreur que le prénom de sa fille de 12 ans avait été remplacé par un prénom masculin dans les documents scolaires.
Sa fille (il a aussi un fils aîné) avait des problèmes à l’école et Hoogland et sa femme séparée (dont il a divorcé en 2015) ont décidé qu’il serait peut-être bon pour elle de voir un conseiller scolaire.
L’enfant a continué à voir des conseillers scolaires pendant plusieurs années, quand un jour elle a soudainement coupé ses cheveux très courts. À la fin de l’année scolaire, Mme Hoogland a constaté qu’elle figurait dans son annuaire sous un nom masculin. Il s’est avéré que l’école avait nourri son idéologie transgenre et qu’elle avait déjà commencé sa « transition sociale » vers une identité masculine sous la direction d’un psychologue, Wallace Wong, qui l’encourageait à « prendre de la testostérone ». À cette fin, Wong l’a orientée vers un endocrinologue de la Gender Clinic and Children’s Hospital de Vancouver.
Malgré les objections du père, qui soutient que sa fille est instable et souffre de dépression depuis la séparation de ses parents, la justice a estimé qu’à 13 ans, avec l’accord de sa mère, l’adolescente peut commencer un traitement hormonal.
Et la justice a jeté le père en prison
- En mars 2021, Robert Hoogland a été arrêté à la Cour suprême de la Colombie-Britannique à Vancouver pour s’être prononcé contre les injections de testostérone ordonnées par le tribunal pour sa fille.
- Hoogland s’est vu refuser sa demande de mise en liberté sous caution, et le juge Michael Tammen a rendu une décision très dure, et a jeté Hoogland en prison jusqu’à ce que son affaire soit jugée le 12 avril 2021 (1).
- Puis le 16 avril, c’est un juge hostile qui rejeta l’accord de plaidoyer de Rob Hoogland et condamna Rob à six mois de prison et 30 000 dollars d’amende !
- Après son incarcération, les amis et la famille de Rob ont contacté l’un des meilleurs jeunes avocats spécialisés dans les appels en matière pénale de Colombie-Britannique, l’avocat Vincent Larochelle, qui a pris l’affaire en main.
Larochelle a déposé avec succès un appel, en faisant valoir que ses droits avaient été clairement violés en vertu de la Charte des droits du Canada. - Le 30 avril, la Cour d’appel de la Colombie-Britannique acceptait que Rob soit libéré sous caution de 1 000 dollars jusqu’à son audience en appel, qui a été fixée au 1er novembre 2021 (2).
Plus ils militent pour le changement de sexe, plus de jeunes veulent changer de sexe
Il était autrefois entendu que la dysphorie de genre était extrêmement rare, qu’elle touchait généralement les garçons et qu’elle commençait presque toujours à se manifester lorsque l’enfant était extrêmement jeune.
Ces dernières années, cependant, tout a changé, merci aux médias qui protègent et encouragent la propagande LGBT selon laquelle il n’y a plus de sexe, aux écoles qui font du lavage de cerveau sur les plus jeunes, parce que malléables, et à tout ce beau monde progressiste qui donne à croire aux ados, lorsqu’ils traversent leur crise d’adolescence, que la cause de leur mal être est leur « genre »…
Les activistes ont encouragé dans de nombreux pays occidentaux l’épidémie de filles plus âgées qui prétendent soudainement se trouver dans le mauvais corps. Cette « dysphorie de genre à apparition rapide », comme l’affirme Abigail Shrier dans son livre, « Irreversible Damage : The Transgender Craze Seducing Our Daughters » (Dommages irréversibles : La folie transgenre qui séduit nos filles), est une mode enracinée dans un certain nombre de facteurs sociaux contemporains véhiculés sur les réseaux sociaux par des adultes maléfiques.
Une justice socialiste et partisane
Les avocats trans-activistes de la fillette ont affirmé qu’elle était un cas urgent parce qu’elle était suicidaire, et qu’elle avait déjà tenté de se suicider à cause de sa dysphorie de genre.
En fait, son endocrinologue a déclaré qu’elle ne présentait aucun signe suicidaire, ce dont le juge n’a pas tenu compte.
Hoogland avait connaissance d’une tentative de suicide de sa fille : elle avait ingéré « une bouteille de quelque chose », et lui et son ex-femme l’avaient emmenée d’urgence à l’hôpital, où elle avait dit aux médecins qu’elle avait fait cette tentative pour une affaire de cœur : elle avait été rejetée par son professeur de gymnastique.
Selon Hoogland, sa fille lui a dit : « Si tu ne me laisses pas prendre de la testostérone, je vais me tuer ». Quand il a répondu : « Non, tu sais que tu ne le feras pas », elle a dit : « Je sais, mais ils m’ont dit de dire ça. »
Au lieu de reconnaître que très peu de jeunes de 14 ans, voire aucun, sont en mesure de comprendre les graves implications d’une thérapie de changement de sexe, le juge, Gregory Bowden, a statué que la jeune fille était un « mineur mature » et que son consentement, en soi, était donc « suffisant pour que le traitement puisse avoir lieu. »
Et au lieu d’être guidé par la prudence – ce qui aurait été sage dans une affaire impliquant des mesures aussi radicales – Bowden a pleinement adhéré à la ligne trans-activiste selon laquelle tout retard supplémentaire dans le traitement de l’adolescente lui serait préjudiciable.
Il est également significatif que Bowden ait refusé à l’avocat de Hoogland un ajournement relativement routinier de 40 jours pour se préparer.
« Je ne peux pas regarder mon enfant en parfaite santé être détruit ! », s’est insurgé le père, qui a fini par briser la confidentialité imposée par le juge en livrant son histoire à la presse.
« Son ADN ne changera pas, malgré toutes ces expériences qu’ils lui font ! »
[En anglais seulement.] Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
- https://thefederalist.com/2021/03/26/canadian-father-jailed-for-talking-about-court-ordered-transgendering-of-his-teenage-daughter/
- https://www.massresistance.org/docs/gen4/21b/Rob-Hoogland-freed-from-prison/index.html