Depuis quelques jours, le chroniqueur Don Macpherson de The Gazette est dans tous ses états parce que j’ai osé écrire que les anglophones du Québec se plaignent le ventre plein.
Pour lui, je suis un méchant anglophobe. Comme Pascal Bérubé, qu’il a aussi attaqué sur Twitter.
Visiblement, monsieur Macpherson adhère à la doctrine de George W. Bush : on est 100 % avec lui ou 100 % contre lui.
J’aimerais rappeler à monsieur Macpherson la définition du mot anglophobe : qui a peur des anglos, qui déteste les anglos.
Eh bien, je ne ressens aucune de ces deux émotions. Je suis heureux qu’il y ait une importante communauté anglophone au Québec. Non seulement ai-je étudié à Concordia University, mais je fréquente assidument les librairies et les cinémas qui desservent la population anglophone de Montréal...
En fait, pour tout vous dire, je consomme beaucoup de culture canadienne, américaine et britannique, et j’ai été profondément attristé lorsque ma librairie préférée (Nicholas Hoare à Westmount) a fermé ses portes il y a six ans... Heureusement, il reste Paragraphe...
Je dis seulement qu’avec deux universités importantes et plusieurs hôpitaux, les anglophones de Montréal sont très bien traités, c’est tout. Une vérité simple, objective, énoncée sans la moindre agressivité ni amertume... C’est ce qu’on appelle un constat.
Pas de quoi en faire un drame, monsieur Macpherson. Surtout, aucune raison de me traiter de raciste à tout bout de champ comme vous le faites...
Monsieur Bérubé a raison: Shame on you.