Qu'on l'appelle la «Saint-Jean» ou «Fête nationale», le 24 juin demeure une journée bien spéciale pour tous ceux et celles qui portent le Québec dans leur coeur, leur tête et leurs tripes.
En cette année du 400e, le vertige nous prend à voir l'ampleur du chemin parcouru et aussi, bien sûr, en voyant celui qui reste à faire...
Sur une note plus personnelle, le 24 juin est pour moi une journée de gratitude.
Le Québec pluriel, j'en suis fortement. Le 24 juin est la fête de tous les Québécois.
Mais c'est une journée où je pense aussi aux ancêtres, à ceux et celles qui en ont bavé pour tenir le coup, pour bâtir le seul État francophone sur ce continent. Que ce soit face à l'hiver, la pauvreté, l'exploitation économique ou la domination du clergé. Je pense aussi aux ouvriers venus plus tard d'Europe et d'ailleurs et ayant mené des luttes sociales majeures aux côtés des francophones.
Je pense à ceux et celles obligés autrefois de s'exiler au Canada anglais ou aux États-Unis pour nourrir leurs familles. Aujourd'hui, ils sont des millions dans cet ailleurs. Je pense à ceux et celles qui ont tout fait, malgré tout, pour y élever leurs enfants en français. Et je pense à ceux et celles qui n'ont pas pu ou su le faire.
Je pense au monde qui fut avant nous et je lui dis merci.
Je pense à celui qui est déjà là et qui nous suivra. Un Québec différent, en constante évolution et de plus en plus multiethnique comme la plupart des nations occidentales. Un Québec vivant et qui, surtout, j'ose espérer, parlera encore et toujours français.
Bonne Fête nationale
Je pense au monde qui fut avant nous et je lui dis merci.
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